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Peut-on tout dire ?

Publié le 15/08/2012

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INTRODUCTION

 

Notre monde est aujourd’hui un grand fleuve d’informations, sans cesse alimenté par les médias pour répondre aux besoins de savoir, de connaissance et de compréhension. On pourrait presque se vanter de savoir ce qui se passe dans les moindres recoins du monde.

Dans les pays dits « non censurés « comme le nôtre, des pays de droits et de libertés, l’information semble être en libre circulation, cependant elle ne l’ait pas dans sa totalité. En effet, la manipulation de l’information est très importante. Celle-ci est choisie et correspond généralement à une idée très précise que l'on veut faire transmettre aux lecteurs (journaux) ou téléspectateurs (chaînes de télévision). Cette manipulation se produit dans tous les domaines et sert les intérêts des puissants. La politique et l'économie étant deux domaines où les gens sont à la recherche de profit et d’intérêt, sont ceux où la manipulation de l'information est la plus grande. Il existe de multiples exemples de cette manipulation de l’information, comme les publicités qui servent outrageusement les entreprises, de très grandes entreprises la plupart du temps ; la distillation que l'on en fait à la télévision, la radio et même dans les journaux.

Pour les journalistes et reporters qui permettent au grand public de connaître ces informations, il est primordial de savoir si leurs prises de positions et ce qu’ils écrivent bénéficient de la liberté d’expression : seront-ils libres d'écrire ce qu'ils souhaitent et quand ils le souhaitent.

D’après la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, la liberté d’expression est «la libre communication des pensées et des opinions est l’un des droits les plus précieux de l’homme. Tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas prévus par la loi.«  (Article 11).  On peut aussi citer la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948, « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de rechercher, de recevoir, de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. «         (Article 19).

Cependant, dans certains pays où la circulation de l’information est arrêtée, bloquée et/ou totalement contrôlée, cette liberté d’expression n’est pas réellement respectée par les gouvernements en place. Il existe encore aujourd’hui des pays qui connaissent des dictatures et où l’on ne peut rien exprimer sous peine de sanctions plus ou moins sévères allant jusqu’à la lapidation, la peine de mort ou bien d’autres tortures inhumaines. De plus, des surveillances sont parfois mises en place à l’égard de citoyens étant soupçonnés de ne pas avoir les mêmes idées que leur gouvernement. 

« lapidation, la peine de mort ou bien d’autres tortures inhumaines.

De plus, des surveillances sont parfois mises en place à l’égard de citoyens étant soupçonnés de ne pas avoir les mêmes id ées que leur gouvernement.

Dans ces pays, les exemples du non-re spect de ces libertés primordiales ne manquent pas, bien au contraire.

La propagande y est omniprésente, les moyens d’informations et de communicati on sont contrôlés par l’Etat qui s’en sert afin d’influencer l’opinion publique en sa faveur.

L’Etat détenant les médias peut, de se fait, émettre les informations qui l’avantagent.

Cela lui permet de garder le contrôle sur les citoyens et de propager les doctrines de l’Etat.

Où en sont donc les libertés d’expr ession et d’opinion dans le monde d'aujourd’hui et peut-on vraiment tout dire ? Nous étudierons la liberté d’expression à deux échelles différentes : dans un premier temps, à l’échelle de la famille en nous appuyant sur des exemples, dans trois pays différents, puis nous analyserons la liberté d’expression à l’échelle du monde.

I.

La liberté d’expression dans la famille 1.

En Iran, une liberté de parole limité par la religion Autrefois le modèle dominant de la famille iranienne était la famille élargie patriarcale.

Même si elle est aujourd’hui encore très présente, c’est maintenant la famille nucléaire qui préd omine le modèle familial.

Les familles iraniennes restent très proches et unies, les enfants grandissent donc à proximité de leurs proches.

Dans la famille iranienne, le père à une place très importante.

C’est lui qui prend les décisions importantes, comme le choix de l’épouse de son ou ses fils.

Il a l’autorité absolue sur sa femme et ses enfants, il est le chef de la famille.

Et ceux-ci doivent lui obéir sous peine de représailles.

Par exemple, en cas de divorce (qui sont de plus en plus fréquents, plus de 8 % de divorce) d’après une loi islamique le père a la charge de se s enfants.

C’est pourquoi la plupart des femmes décident de rester avec leur conj oint, quitte à être malheureuse, mais afin de pouvoir élever ses enfants et rest er auprès d’eux malgré les agressions perpétuels qu’elles subissent.

A) les places respectives de l'homme et d e la femme dans la faille iranienne. »

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