Migraines et céphalées (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)
Publié le 29/04/2016
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(Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)
Ces critères ont marqué une étape importante pour la prise en charge des patients, mais aussi pour la recherche clinique et épidémiologique de cette affection. Simples à utiliser, ces critères permettent de poser dans un ordre logique et structuré quelques questions essentielles au patient.
• Aucun examen complémentaire n'est utile pour poser le diagnostic, sauf dans les situations où l'interrogatoire et l’examen clinique laissent subsister un doute. Ces critères permettent
de distinguer les migraines de tous les autres types de céphalées.
• Les migraines sont de deux types :
- la migraine « sans aura », autrefois appelée « migraine commune », est de loin la plus fréquente - 90 % des cas ;
- la migraine « avec aura », aussi appelée « migraine accompagnée », se caractérise par l'apparition de signes neurologiques avant ou pendant la céphalée.
• L'aura désigne un ensemble de troubles qui affectent principalement la vision
- zigzags scintillants, trous dans le champ visuel appelés « scotomes »...-, mais aussi la sensation - fourmillements, engourdissements des doigts, de l’avant-bras, du visage... - et parfois le langage.
• Les troubles s'installent très rapidement et durent en moyenne de 5 min à 20 min et toujours moins de 60 min. Le plus souvent, le mal de tête apparaît dans l'heure qui suit, mais
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Ces critères ont marqué une étape importante pour la prise en charge des patients , mais aussi pour la recherche clinique et épidémiologique de cette affection.
Simples à utiliser , ces critères permettent de poser dans un ordre logique et structuré quelques questions essentielles au patient.
• Aucun examen complémentaire n'est utile pour poser Je diagnostic, sauf dans les situations où l'interrogatoire et J'examen clinique laissent subsister un doute .
Ces critères permettent de distinguer les migraines de tous les autres types de céphalées .
• Les migraines sont de deux types :
- la migraine « sans aura », autrefois appelée « migraine commune », est de loin la plus fréquente- 90 %des cas;
- la migraine « avec aura » , aussi appelée « migraine accompagnée »,se caractérise par J'apparition de signes neurologiques avant ou pendant la céphalée .
• l'aura désigne un ensemble de troubles qui affectent principalement la vision -zigzags scintillants , trou s dans Je champ visuel appelés « scotomes » ...
-, mais aussi la sensation -fourmillements , engourdi ssements des doigts , de J'avant bras, du visage ...
-et parfois le langage .
• Les troubles s 'installent très rapidement et durent en moyenne de 5 min à 20 min et toujours moins de 60 min.
Le plus souvent, Je mal de tête apparaît dans l'heure qui suit mais il débute parfois avant l'aura ou bien l'accompagne.
Il arrive aussi que Je mal de tête se survienne pas : on parle alors d 'aura migraineu se sans céphalée .
Certains sujets ont en alternance des migraines avec et sans aura .
•l'évaluation du handicap induit par
LE TERRAIN GÉNÉTIQUE ET LES AUTRES FACTEURS DE LA MIGRAINE
LE TERRAIN GtNtTIQUE • La migraine est une maladie complexe dont J'évolution est sous-tendue par de multiples facteurs.
Des antécédents familiaux sont retrouvés chez 70 % des migra ineux, ce qui suggère que la maladie se développe sur un terrain génétique .
Le risque d 'être migraineux pour un enfant s'élève à 20% lorsqu 'un des parents souffre de migraines et à 60 % lorsque les deux parents sont concernés .
• Trois gènes ont été clairement identifiés dans la survenue d'une migraine héréditaire rare, la migraine hémiplégique familiale.
LES FACTEURS HORMONAUX • Entre 30 et 50 ans, un quart des femmes souffrent de crise s migraineuses .
• Les modifications hormonales favorisent parfois la survenue des crises de migraine et les règle s sont des facteur s déclenchants reconnus.
• Les crise s de migraine d ispara issent au cours de la grossesse chez 75 % des femmes concernées .
Les premi ères crises qui apparais sent à la puberté ont tendance à diminuer lors de la ménopause chez environ 70 % des femmes .
LES AUTRES FAmURS • Les facteur s déclenchants des migraines les plus fréquemment évoquées sont, outre les chan gements hormonaux, les facteurs psycholo giques , Je stress, les chan gements climat iques et la consommation de certains aliments .
Les modifications du rythme de vie et du rythme du sommeil sont également mises en avant.
Ces facteur s sont très variabl es
les migraines est grandement facilitée si Je patient tient un agenda des crises qui mentionne leur périodicité , leur durée ,
J ' intensit é de la douleur , les facteur s déclenchants et Je nom des méd icaments pris.
La disposition de ces information s sont des indications très précieuses pour apprécier la sévérité de J'affection et faire le choi x du meilleur traitement.
d 'un sujet à J'autre et pour un m ême
r-------------~ sujet d'une crise à l 'autre.
COMMENT RECONNAiTRE LA MIGRAINE SANS AURA?
• Les critères qui conduisent au diagnostic d'une migraine « sans aura » sont aujourd'hui bien connus.
-Survenue d'au moins cinq crises de violents maux de tête pouvant durer, en l'absence de traitement, de 4 à 72 heures.
-Maux de tête présentant au moins deux des caractéristiques suivantes : localisation unilatérale (d'un seul côté de la tête) ; caractère pulsatile (sensation de battements correspondant à ceux du cœur) ; aggravation de la crise par J'activité physique ordinaire ; intensité modérée à sévère.
-Durant les céphalées, le patient est soumis à des nausées etj ou à des vomissements, à une intolérance à la lumière (photophobie) el/ ou au bruit (phonophobie).
-l'examen clinique du patient est normal entre les crises.
• Si un seul des critères n'est pas présent- en dehors de la normalité de J'examen clinique-, il s'agit d'une migraine « probable » qui sera prise en charge comme s'il s'agissait d'une migraine au sens strict.
lE CLASSEMENT DES FACTEURS • les facteurs d éclenchants de la migraine appartiennent a diverses catégorie s.
-Des fadeur s psychiques comm e Je stress ou l'émotion.
-Des facteur s endo gènes comme les modifications hormonales, Je jeûne , la fatigue , Je sommeil.
-Diverse s substances, qu'il s 'a g isse
d ' aliments (chocolat , froma ges, œufs , crème glacée ...
), de bois sons (vin blanc , bière ...
), d'hormones , de tabac, d'allergènes, de nitrites ou de nitrates ou encore de glutamate qui est utilisé dans la cuisine chinoise .
- Enfin , des facteurs physique s comme la chaleur, le vent la lumière ou J 'altitude .
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UNE PHYSIOLOGIE NON tLUCIDtE • Il ne faut pas confondre les facteurs déclenchants et les origines causales de la migraine.
• La physiologie précise de la migraine demeure encore non élucidée pour J'essentiel.
Connu depuis l 'Antiquité , ce mal garde son caractère énigmatique .
De nombreuses hypoth ès es ont été émise s et les progrès de J'imagerie médicale, de la génétique moléculaire et de la pharmacol ogie du cerveau ont permi s d'affin e r la comp réhension des mécanismes de la migraine.
• La migraine résulterait d 'une prédisposition du système nerveu x et vasculaire à réagir de manière excessive à certain s s timuli internes ou externes .
UNE ANOMALIE DU MtlABOUSME • Il semble établi que les patients migraineux présentent une anomalie du m étabolisme d'une hormone, la sérotonine, dont Je taux augmente au moment des crises et dim inue entre elles .
• La libération exce ssi ve de sérotonin e provoquerait une contraction des vaisseaux sanguins d a ns les méninges.
Cette contraction serait responsable des nausées, des vomissements et des trouble s v is uels annonciateur s de la crise.
• En réaction à cette stimulation e xcessive, l'organisme réagi rait par une vasodilata tion, c'e st-à-dire une dilatation des vaisseaux, et par l a libération de substance s inflammatoire s et algogènes , c'est-à -dire provoquant des se nsa tio ns douloure uses .
LE TRAITEMENT DE LA MICRAINE
• le trait e m e nt de la m igraine comprend deux volets : Je traitem ent de la crise proprement dite et Je traitement de fond.
LE TRAITIMENT DE LA CRISE • Le trait ement des migraines
e st encore trop souvent inadapté du fait d 'une utilisation excessive de médicaments antalgique s non spécifiques.
l'automéd ication est nuisible et Je traitement standard n 'e x iste pas.
• Il existe des traitements non spécifiques par Je biais de médicaments antalgiques et anti-inflammato ires non stéro ïd iens et des traitements spécifiques par le biais de dérivés de l'ergot de seigle et de triptan s.
• Le traitement des crises fait appel à plus ieurs stratégies qui varient selon les situation s.
• Le traitement de la cris e de migraine a été longtemps dominé par les anti-inflammatoires non stéroïdiens , les antal giques de type paracétamol ou aspirine et les dériv és de J'ergot de seigle .
• La situation a sensiblement évolué avec J'apparition sur le marché dans les années 1990 , d 'une nouvelle classe de
aiguë de migraine et ont permis une amélioration significative de la situation des patients .
Prises par voie orale , ces molécules ont une efficacité globalement comparable : elles soulagent 60 % à 80 % des crise s de migraines en deux heures .
• l'efficacité des médicaments s'apprécie en fonction de plusieurs critère s : la disparition du mal de tête et des symptômes associés (nausées, photophobie ...
), la rapidité et la reproduct ibilité de l'effet et la récurrence de la crise , c'est-à-dire la réapparition du mal de tête dans les vingt-quatre heures qui suivent la prise du traitement.
•l'efficacité d 'une molécule est variable d 'un patient à l'autre et chez un même patient , d 'une crise à J'autre.
C'est pourquoi , avant de trouver la molécule à l 'efficacité optimale , il est nécessaire pour un patient de tester plusieurs traitements afin de comparer leurs effets sur les crises de céphalées .
• Chaque migraineux ayant un vécu personnel de la maladie , le traitement des crises n'es t pas transpo sable d 'un patient à l'autre.
JI nécessite d 'être adapté et ajust é à chaque cas, d 'autant
que des contre-indications existent pour les diffé rentes classe s de médicaments .
• le premier traitement est généralement proposé pour une durée de trois crises , puis réévalué en termes d'efficac ité et de tolérance .
• Grâce à la disponibilité d 'un nombre élevé de médicaments qui peuvent être associés , nombre de patients arrivent à gérer leurs crises et sont de plus en plus souvent soulagés de manière s ignificative, même si on ne peut pas parler d e guérison .
• Dans tous les cas, il est recommandé de commencer Je traitement dès l'apparit ion des premiers symptômes de la crise.
• Des techniques comme J'acupuncture ou la relaxation , associées éventue llement à des médicaments, contribu ent à améliorer la qualité de vie d e s patients .
LE TRAITEMENT DE FDND • Lorsqu e les crises constituent un hand icap majeur sur Je plan famil ial, social et profe ssionnel , lorsqu'elles apparais sent à une fréquence supérieure à quatre par mois ou durent plusieurs jours d'affilée, un traitement de fond entre les crises devient indispensable.
• Ce trait ement a pour objectif principal de diminuer la fréquence des crise s .
Après l'obtention de ce résult a t il ne doit pas inutilement être prol ongé afin de limiter Je risque d 'une dépendance m édicamenteuse liée à un traitement en continu .
• Pour plus d'efficacit é, la mise en place d 'un traitement de fond doit être associée à une démarche d 'éducat ion du patient.
DES MIGRAINEUX CÉLÈBRES
• Les violents maux de tête Chez qui caractérisent la migraine vanaire, ne sont pas un phénomène récent.
J'alcool Dès l'Antiquité, le mal est évoqué était le avant d'être dénommé « migraine» principal au XVI' siècle.
facteur • Parmi les individus souffrant déclenchan~ de migrain es, c ertain s sont célèbr es.
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