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Madame Bovary, 1856, FLAUBERT, (1ère partie, chapitre II). La rencontre d’Emma et de Charles.

Publié le 02/07/2024

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« MÉTHODOLOGIE : Objet d’étude : « Le roman et le récit, du Moyen Âge au XXIe siècle ». Madame Bovary, 1856, FLAUBERT, (1ère partie, chapitre II). La rencontre d’Emma et de Charles. • • • • • ÉTAPE 1 : établir la fiche d’identité du texte le genre (roman) l’œuvre et son contexte (historique, culturel, social, économique, …) l’auteur et sa biographie (→ en lien avec l’œuvre = vision du monde)) le mouvement littéraire (le réalisme) registre et tonalités • ÉTAPE 2 : identifier les mouvements du texte tableau de 3 colonnes (citations / procédés / interprétations) citations procédés interprétations 1§ L’arrivée de Charles chez Emma. 2§ Emma invite Charles à boire un verre pour l’accueillir. 3§ La rencontre amoureuse tourne au fiasco. « Il arriva un jour vers trois heures » Narrateur externe « Il arriva un jour vers trois heures ; tout le monde était aux champs ; il entra dans la cuisine, mais n’aperçut point d’abord Emma ; les auvents étaient fermés.

» Cadre spatio-temporel « un » Déterminant indéfini « trois heures » CC « dans la cuisine » CT « n’aperçut point » « d’abord » nuance Jour non précisé Charles a choisis l’heure pour se retrouver seul avec Emma pour favoriser cette rencontre.

Le lieu ne correspond pas aux clichés de la rencontre amoureuse et renforce la dimension réaliste du texte.

Le regard soudain instantané immédiat et signe de coup de foudre, ici, n’a pas lieu … la rencontre et en péril.« les auvents étaient fermés » touche réaliste qui indique que la pièce était sombre. « Par les fentes du bois, le soleil allongeait Point de vue interne. sur les pavés de grandes raies minces […] plafond.

» Charles regarde la pièce et cherche Emma des yeux à travers « des grandes raies minces ».

Réalisme subjectif : tout ce qu’on voit, on le voit à travers du regard de Charles. « Des mouches, sur la table […] resté.

» Détails de la campagne.

Les verres sur la table traduisent en partie le caractère d’Emma qui ne fait pas d’effort envers Charles. « Le jour […] froides » Emma n’est pas férue du ménage. Symbolique du feu (passion amoureuse) qui n’est pas là.

Flaubert renverse complètement le coup de foudre. Valeur durative et descriptive « fichu » Vocabulaire vestimentaire « selon la mode de la campagne » Remarque du narrateur Passage de l’imparfait au passé simple Réalisme « elle lui proposa à boire […] de prendre un verre avec elle.

» « en riant » Les cheveux d‘Emma sont nus → sensualité Emma suit les mœurs de la campagne. Le dialogue est tellement plat, sans intérêt que Flaubert choisi de le banaliser. Procédé gérondif Émotion chez Emma → elle ne sait pas quelle convenance à avoir vis-à-vis de Charles.

Emma fait une proposition mais Charles est timide. Conjonction de coordination à valeur de conséquence « emplit l’un jusqu’au bord, versa à peine dans l’autre » Emma respecte la couture des femmes qui ne boivent pas. « la tête en arrière, les lèvres avancées, le cou tendu […] elle riait de ne rien sentir » Métaphore du bisou amoureux / Cliché du regard non présent Les choix que fait Flaubert sont des choix très caractéristiques. Cette indication nous montre la suite du texte. Toutes les caractéristiques sont là mais le « coup de foudre » n’a pas lieu à cause de la timidité de Charles. Blanc typographique entre les Rupture dans les actions entre Charles et deux paragraphes Emma → Emma seule « elle ». « Elle se rassit et elle reprit son ouvrage, Passé simple (valeur d’action Le 2e paragraphe ressemble donc à une qui était un bas de coton blanc où elle soudaine/brutale) parenthèse qu’on a déjà oublié faisait des reprises ; elle travaillait le front Préfixe « r/re » (=annulation).

Précision de la.... »

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