L'utopie à l’épreuve de la réalité. TPE
Publié le 09/06/2012
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A part l’indépendance ce qu’ils ont obtenu, les khmers rouges voulait se mettre au même niveau que ses voisins Vietnamiens et Thaïlandais, deux pays puissants et prospères. Pol Pot voulait que cela se fasse rapidement et a ainsi fait travailler son pays littéralement jusqu'à la mort comme peut le témoigner l’exemple suivant. Tout le monde fut envoyé dans les rizières afin de produire le plus de riz possible, les khmers rouges imposèrent alors des quotas faramineux impossibles á atteindre. Les administrateurs locaux des rizières de peur de représailles renvoyèrent la plus grande partie des réserves de riz au bastion des khmers ne laissant rien ou presque rien aux travailleurs. La population n’avait plus qu’à mourir de faim. Les khmers rouges étaient également en très petit nombre du fait du grand nombre de conditions qu’il fallait remplir pour joindre ses rangs. Il fallait être issu d’une famille paysanne pauvre et avoir fait ses preuves. A cause de ce petit nombre, les khmers rouges mirent en place un régime basé sur la terreur afin de contrôler l’ensemble de la population. Un régime très strict fut mis en place dans les camps de travail force. Si on n’atteignait pas les quotas journaliers, les rations de nourriture étaient diminuées. Si on volait de la nourriture, on était passable de mort. Si on était suspecté d’avoir proférer des paroles contre le régime, on était tué. Il n’y avait ni jugement ni explication. Des administrateurs allaient voir le chef de village et on lui demandait de lui amener certains individus, le chef comme la famille ne savaient jamais pourquoi et ne virent plus jamais ces personnes. Des personnes disparaissaient, la population était alors trop terrifiait pour oser résister. D’autre part les morts elles-mêmes furent lentes et cruelles. Il fallait des exemples afin de que ce qui assistaient aux exécutions furent dissuadés de trahir le parti. Un des points qu’il est important de signaler est de corriger l’erreur commise lorsque certains parlent du génocide khmer. Il n’y a point eu de génocide puisque a aucun moment les khmers rouges ne voulurent extermine une part de leur population a cause de leur race.
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sont décrites avec une grande précision, et chaque détail a son importance et son utilité.Aristote, dans La Politique, présente Hippodamos de Milet, l'urbaniste le plus célèbre de son temps qui le premier eutl'occasion de rebâtir des villes entières.
A l'époque, Hippodamos est qualifié de “Météorologos”, c'est-à-dire unspécialiste des phénomènes célestes.
Il est chargé de tracer les plans des villes nouvelles dont la structure doitrefléter l'harmonie cosmique et par conséquent de recréer sur terre l'harmonie universelle.
L'architecture de la villeest donc le reflet de l'ordre idéal.On retrouve cette idée d'harmonie universelle en observant le tracé des villes inventées par des écrivains utopistes:les rues droites, qui se coupent à angles droits, d'aspect généralement similaire, et l'on retrouve presque toujoursune place au cœur de la cité où se déroulent toutes les manifestations de la vie sociale de la communauté.On comprend alors l'importance qu'accordent les utopistes à l'architecture.
A leurs yeux, c'est l'architecture quimodèle l'âme des citoyens.
On observe également que ces villes sont généralement fortifiées, qu'elles se trouventsur des îles inconnues ou dans des vallées difficilement accessibles, ce qui semble illustrer que la société qui vit àl'intérieur est coupée du monde extérieur et par conséquent à l'abris de ses “souillures” et de ses “vices”.
L'Utopie :
L'aspiration…
Toutes les utopies présentent un certain nombre de points communs.Nous avons vu que les sociétés utopiques ne peuvent s'épanouir que dans des villes ou des constructions bienparticulières, aux dimensions et aux tracés bien définis.
Désormais, nous allons voir qu'il est également nécessairepour qu'une société vive en harmonie de définir certaines règles bien précises, que l'on retrouve dans la quasi-totalité des utopies :- les biens (meubles et immeubles) doivent être mis en commun- les repas sont pris en commun- l'habillement est le même pour tous- les malades, les anciens et les fous sont pris en charge ou expulsés- les sociétés sont patriarcales et laissent une liberté plus ou moins grande à la femme, qui la plupart du tempsexerce pleinement sa citoyenneté au sein de la cité mais se trouve soumise à la tutelle masculine à l'intérieur dufoyer- les enfants sont généralement pris en charge par l'Etat dès leur plus jeune âge et recoivent leur éducation encommun- les journées de travail sont réduites à environ six heures, en alternant avec quelques heures d'étudesquotidiennes, qui sont jugées tout aussi importantes pour les adultes que pour les enfants.
On remarque égalementque dans la plupart des utopies le travail est considéré comme fondamental.
En effet, le bon fonctionnement descités utopiques repose sur l'organisation du travail et la technique.
De plus, aucun métier n'est considéré comme vilou noble en lui-même, c'est son utilité qui lui confère une certaine noblesse.- il n'existe pas de privilèges, car cela détruit la cohérence des sociétés basées sur le principe de l'égalité entre lesindividus, même si très souvent ces sociétés sont fortement hiérarchisées.- les loisirs sont soumis à une haute surveillance : " toujours exposé aux yeux de tous, chacun est obligé depratiquer son métier ou de s'adonner à un loisir irréprochable" (Utopie, de Thomas More)
Dans le passé, de nombreuses utopies ont été pensé et parfois même mises en œuvre.
Nous en avons séléctionnéquelques unes, parmis les plus célèbres, en nous concentrant sur le phalanstère de Fourier, pour sa dimensionéconomique, ainsi que sur la société Amish, pour sa dimension religieuse.
Utopie de Thomas More :Thomas More est né en 1478 à Londres, il était un humaniste et un ami d' Erasme.
Dans son livre intitulé Utopie, ildécrit une île merveilleuse qu'il nomme précisément Utopie, et où s'épanouit une société idyllique qui ignore l'impôt,la misère, le vol.
Il considérait la liberté comme la première qualité d'une société utopique.Il décrit dans ce livre son monde idéal : 100 000 personnes vivant sur une île.
Les citoyens sont regroupés parfamilles.
30 familles constituent un groupe qui élit un magistrat, le Syphogrante.
Les Syphograntes forment eux-mêmes un conseil, qui élit un gouverneur à partir d'une liste de 4 candidats.
Le prince est élu à vie, mais s'il devienttyrannique, on peut le démettre.
Pour les guerres, l'île emploie des mercenaires, les Zapolètes.
Ces soldats sontcensés se faire massacrer avec leur ennemis pendant la bataille : l'outil se détruit dès l'usage pour qu'il n'y ait aucunrisque de putsch militaire.
Sur Utopie, il n'y a pas de monnaie, chacun se sert au marché en fonction de ses besoins.Toutes les maisons sont identiques.
Il n'y a pas de serrures aux portes et chacun est contraint de déménager tousles dix ans afin de ne pas se figer dans les habitudes.
L'oisiveté est interdite.
Pas de femmes au foyer, pas deprêtres, pas de nobles, pas de valets, pas de mendiants.
Ce qui permet de réduire la journée de travail à six heures.Tout le monde est tenu d'accomplir un service agricole de deux ans pour approvisionner le marché gratuit.
En casd'adultère ou de tentative d'évasion de l'île, le citoyen d'Utopie perd sa qualité d'homme libre et devient esclave.
Ildoit alorstravailler beaucoup plus et obéir à ses anciens concitoyens
Voici un extrait de l'oeuvre, qui se situe au moment où le héros arrive en Utopie, et nous décrit la ville qu'il découvre:“Les rues ont été bien dessinées, à la fois pour servir le trafic et pour faire obstacle aux vents.
Les constructionsont bonne apparence.
Elles forment deux rangs continus, constitués par les façades qui se font vis à vis, bordantune chaussée de vingt pieds de large.
Derrière les maisons, sur toute la longueur de la rue, se trouve un vaste.
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