L’opération de maintien de la paix de l’ONU en Érythrée et Éthiopie

« Bonjour à tous, pour cet oral je vais vous présenter l’une des opérations de maintien de la paix mené par l’ONU, celle de la Mission des Nations unies en Éthiopie et en Érythrée aussi nommée (MINUEE). Pour commencer je vais vous expliquer les causes de cet intervention de l’ONU dans le conflit entre l’Érythrée et l’Éthiopie. Ces tensions entre les deux pays remontent en réalité à la fin du 19ème siècle, pendant la période de colonisation, l’Italie en 1985, fixe ses frontières dans une région de l’Éthiopie: l’Érythrée.

L’Érythrée est la seule partie de l’Éthiopie lui permettant un accès à la mer rouge et ainsi à l’océan. Après le retrait de l’Italie en Érythrée dans la première moitié du 20ème siècle, cette région redevient Éthiopienne. Toutefois, elle estime qu’elle devrait être considérée comme indépendante.

C’est pour cela qu’en 1961 une guerre éclate en Éthiopie ayant pour motivation l’indépendance de l’Érythrée jusqu’ici estimée comme Éthiopienne.

Cette guerre prend fin 30 ans après en 1991, et s’achève officiellement par la séparation de l'Érythrée et de l'Éthiopie ainsi que la proclamation d'un nouvel État érythréen le 28 mai 1993. Cependant le 6 mais 1998, quelques soldats érythréens entrent en Éthiopie ce qui, par la suite, conduit à un échange de coups de feu et ainsi le début d’une nouvelle guerre entre les deux pays. Le Secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unis: Kofi Annan a, de ce fait, immédiatement contacté les dirigeants des deux pays, les exhortant à la retenue et offrant une assistance pour résoudre pacifiquement le conflit. Lors du sommet à Alger en 1999, les deux belligérants ont accepté un document: les modalités de mise en œuvre de l’accord-cadre de l’Organisation de l’Union d’Afrique.

Le document appelait à la création d’une commission neutre pour déterminer les zones précises à partir desquelles les deux parties devaient se redéployer.

Cependant l’Éthiopie s'était montré assez réservé sur les décisions prises par la commission neutre. Suite à ce sommet, le conseil de sécurité s’est déclaré préoccupé par la situation en Éthiopie Érythrée. Cependant le 12 mai 1998 les combats ont de nouveau éclaté.

Constatant cela, Kofi Annan a publié une déclaration déplorant profondément la reprise des combats à grande échelle.

Il a exhorté les deux pays à cesser immédiatement les hostilités et à reprendre le processus de négociation.

Quelque jours plus tard le conseil de sécurité a sanctionné les deux pays, ces sanctions imposent l’empêchement des deux États de se fournir en armes ou assistances liée aux armements.

Ainsi que la reprise des pourparlers de paix au plus tôt.

Selon ces restrictions “tous les États doivent empêcher” la vente ou la fourniture d’armes, munitions, véhicules militaires, ou tout autre type d’armement. Un mois plus tard, le 18 juin 2000, les belligérants concluent un accord de paix prévoyant en outre l’arbitrage obligatoire de leurs différends.

Une zone de sécurité temporaire de 25 km de large est ainsi créée pour séparer les deux pays. Une dizaine de jours après l’accord de paix, le Secrétaire général a décrit cet Accord comme la première étape extrêmement vitale vers le rétablissement de.... »