LES POMPIERS: (Travaux Pratiques Encadrés – Institutions & Politique)
Publié le 22/04/2016
Extrait du document
Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)
Les sapeurs-pompiers professionnels sont recrutés par concours organisés au niveau départemental par les
SDIS : il faut avoir au moins 18 ans, être de nationalité française et disposer d'un diplôme de niveau 5. Les volontaires titulaires d'un brevet national de premiers secours (BNPS) ou du CFAPSE (certificat de formation aux activités de premiers secours en équipe) peuvent également postuler. Le candidat admis est alors nommé 2e classe stagiaire pour un an et suit une formation de seize semaines à l'école départementale des sapeurs-pompiers.
II existe également des concours, organisés au niveau national par la DDSC, ouverts aux titulaires d'un diplôme d’études supérieures (BAC + 4) permettant de recruter directement des officiers.
Les femmes pompiers
Ce n’est que tout récemment, en France, que la profession de sapeur-pompier a été ouverte aux femmes. Alors que la Constitution de 1946
«
biais du 18 (ou du 112 pour les portables) aux cent res de traitement des alertes (GA), lesquels fonctionnent en permanence .
Un système informatique sélectionne a lors le centre de seco urs le plus proche du lieu où doit s'effect uer l 'intervention et permet également de localiser précisément le lieu de provenance de l'appel , dans le cas où l'interlocuteur des pompiers raccroche dans l'affolement sans avoir pu transmettre toutes les informat ions nécessaires .
L'engin pompe, arrivé le premier , se place légèrement à l'avant de l'emplacement du feu.
L'équipage commence à déployer la lance.
Ensuite , l'engin sauvetage se gare face au lieu d'interve ntion.
Le chef de garde arrive enfin dans le fourgon et entame son «tour du feu», c'est-à-dire l'évaluatio n de la situation et la prise de déci sion immédiate.
L'intervention incendie est une mécanique parfaitement huilée et effectuée dans un délai record : il faut 1--------------1 compter en moyenne 1 minute par LE 18 On ne connaît pas la date exacte de la mise en service de ce numéro, ni les raisons exactes de son choix.
Il apparaît dans l 'annuaire téléphonique de 1929.
De nos jours , 71 %des appels passent par le 18.
Toutefois , l'usage du 112, réservé aux téléphones portables , est de plus en plus fréquent (29 %).
On compte en moyenne s ou 6 appels pou r une intervention effective.
PREMIER f
SECOURS 18
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LE PSR L'intervention la plus fréquente est appelée , dans le jargon des pompiers , un «PSR», premier secours relevage.
C'est l'intervention d'un équipa ge de trois personnes pour répondre à une alerte avec un camion standa rd.
Les motifs d'un PSR vont du secours à une personne victime d 'un malaise dans la rue au ramassage d'un SDF sur la voie publique afin de lui appo rter des soins d 'urgence et le conduire vers un hôpital.
AUTRES SECOURS Dans le domaine des aides aux vidimes, les sapeurs-pompiers ont acquis des compétences irremplaçables et «couvrent» la plupart des secteurs à risque : ils interviennent fréquemment sur les routes et sont en première ligne dans les secou rs en montagne.
Les pompiers possèdent également des équipes spécialisées lorsqu 'il faut intervenir en cas d'accident chimique , - - -..
••• ,.,,cellul e
chargées des recherches dans les décombres, tremblements de terre, effondrement de bâtiments, etc., ont acquis une réputation mondiale .
LES «SOLDATS DU FEU»
Lorsqu 'il s'agit d'une intervention sur un incendie, trois engins partent du centre de secours : un engin pompe et un engin sauvetage, sur lequel se trouve la grande échelle , suivis d'un fourgon.
kilomètre entre l'instant de l'appel et l'arrivée des pompiers sur le lieu d'intervention .
LE MATÉRIEL Les voitures des pompiers sont rouges pour se distinguer des équipages militaires , de couleur verte.
En 2002 , on dénombrait sur le territoire 5 117 camions citerne pour les feux de forêts , 5 935 véhicules de secours aux vidimes, 1 684 véhicules de secours routi er, 1 003 échelles (la grande éche lle mesure entre 24 et 30 mètres) et 4093 fourgons pompe.
Le fourgon pompe l e plus couramment utilisé pour lutter cont r e les incendies est c hargé de 3 000 litres d'eau.
Son équipage comprend un conducteur, un chef d'agrès et quatre équipiers.
LA TENUE TRADITIONNELLE Elle est composée d 'un casque de couleur chrome, en alliage spécial
tenue est remplacée, de plus en plus souvent, par des uniformes fabriqués dans des matières plus légères et plus résistantes.
En intervention contre le feu, l'équipement néce ssaire pèse plus de 15 kg.
LE COUP DE CHAUD C'est un phénomène normal de surchauffe à l'intérieur des combinaisons antifeu.
Les hommes exposés trop longtemps à l'air chaud doivent "se refroidir>> au plus vite.
Habitués à ce phénomène , qu'ils appellent "effet Cocotte-Minute», les pompiers savent réagir sans paniquer : les relais sont prévus à tout moment.
Pour se prémunir contre les coups de chaud, les pompiers suivent un entraînement régulier consistant à respirer de l'air brûlant le plus longtemps possible.
LES CANADAIR La sécu rité civile dispose d'une trentaine de bombardiers d'eau, dont 11 Canadair ; ces engins sont d'une grande efficacité lors des incendies de forêts.
Ils peuvent transporter plus de 6000 litres d'eau, qu'ils écopent sur un plan d'eau, voire dans la mer , et larguent à environ 30 m au-dessus du
sinistre.
La distance totale nécessaire à l'éco page est de 1 300 m, pour un temps d'éco page de 12 seco ndes .
Plein, le Canadair pèse presque 20 tonne s.
Sa longueur est de 19,80 m , et sa hauteur égale 9 m.
Fabriqué en métal, le Canadair atteint une vitesse de croisière de 375 km/h.
LA BRIGADE DES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS
Depuis leur création, les pompiers de Paris font partie de l'armée.
Ils constituent aujourd'hui une unité militaire mise à la disposition du préfet de police .
Au nombre de 7 000, ils interviennent non seulement dans la capitale , mais aussi dans les départements des Hauts-de-Seine , de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, et peuvent également être détachés dans des zones très sensibles (Kourou, Lacq) ou sur des sites de catastrophes.
Trois g roupements d'incendie se partagent la zone d'action de la brigade : ils ont en charge plus de 6 millions d 'habitants , population à laquelle il faut ajouter 3 millions de Franciliens en transit quotidien et 20 millions de touristes annuels, ce qui représente un ratio de 1 pompier pour 1 000 habitants (4 pour 1 ooo dans le reste du pays).
On compte 77 centres de secours (dont 25 centres de secours situés dans Paris et 52 dans les départements) pour 124 communes réparties sur 759 km'.
En 2001, on dénombrait en moyenne 1 232 interv ention s par jour, soit un départ toutes les 72 secondes, et 533 800 sorties d'engins chaque année.
À Paris, le pourcentage de sort ies pour incendie est très bas (4,21 %), alors que celui des secours aux personnes (43 %) a triplé en quinze ans.
Il est noté un nouveau phénomène urbain : le nombre de sorties afin de secourir les animaux de compagnie (appelées NAC dans l'argot des sapeu rs-pomp iers) représente 1,2% des interventions , soit plus de s sorties de ce type par jour .
Afin d'accomplir sa tâche dans les meilleures conditions possibles , la brigade des sapeurs-pompiers de Paris travaille en collaboration avec les
humanitaires (la Croix-Rouge) et les services de la protection civile.
Leurs intervention s communes se déroulent sous un commandement unique assuré par la brigade des pompiers parisiens .
Celle-ci a mis au point des tactiques d'intervention des plus perfectionnées: un plan Rouge (en cas d'intervention avec de nombreuses vidimes), un plan Chute d'avion, un Inter -fer (interve ntion sur le réseau ferré ), un plan Pollutec (en cas de pollution) ou encore le Piratox (en cas d'attaque terroriste ).
f.i.li;ù@j!M
Comme à Paris , les pompiers de Marseille ont, pour des raisons historiques , un statut militaire.
À la suite des insuffisances des services de la Ville qui n'avaient pu éteindre le feu déclaré aux magasin s des Nouvelles Galeries en 1938 , il a fallu faire appel aux pompiers de la Marine nationale qui, depuis longtemps, luttaient avec une très grande efficacité contre les feux qui pouvaient se déclarer sur les navires ou dans le port.
Un décret-loi de 1939 étendit les compétences des marins pompiers à l'ensemble de la cité.
Le statut des pompiers en Europe est le plus souvent défini au niveau local ou régional.
Ainsi , en Angleterre et au pays de Galle s, les sapeurs-
dont --• dispose le pays sont des professionnels .
En Allemagne, en revanche, les pompier s dépendent des /anders , et la fédération allemande
après les attentats terroristes du 11 septembre 2001 à New York.
Durant cette tragédie, 343 pompiers ont trouvé la mort lors des opérations de secours dans les tours du World Trade C enter .
LE 911 Les premières sections de pompiers de New York ont été fondées par Peter st~rvvt!sa>~t dès 1648 ,
pompiers professionnels existe depuis 1865.
L'actuel service de pompiers (FDNY, Fire Department City of New York) emploie quelque 13 000 personnes et assure également, depuis le 18 mars 1996, les missions d'aide médicale d'urgence.
Cette importante organisation doit secourir une agglomération qui s'éte nd sur plus de 800 km' et abrite près de 10 millions de person nes, vivant ou travaillant dans quelqu e 900 000 bâtiments, dont 1 000 de grande hauteur .
près de 800 se dressant dans Manhattan.
U n numéro d'urgence unique, le 911, permet à toute perso nne d'obtenir, selon la nécessité , la police, les pompiers ou l'aide médicale d'urgence, mais il y a aussi des milliers de bornes d'appel et de lignes directes.
En 2000, le FDNY a répondu à 1 265 000 appels, a enregistré près de 935 ooo sorties de compagnies, dont 30 000 pour feux de bâtime nt, 32 000 pour feu hors d'un bâtime nt, le reste pour interventions et secours divers ...
et 56000 fausses alertes.
des sapeurs-pompiers recense 1 million 1--------------1 de volontaires pour seulement 27 ooo professionnels .
Le volontariat est également majoritaire en Belgique (70%) et e n Hollande (85%) .
AILLEURS DANS LE MONDE
On retrouve les mêmes statuts et les mêmes missions dans les corps de pompiers du reste du monde , avec des particularités notables : ainsi, en Bolivie, les pompiers sont des agents de police ;
en Australie , ils ont en charge l'éducation de la population contre les risques d 'incendie et assurent la conduite de nombreux séminai res et conférences sur le sujet.
Aux États-Unis, les pompiers portent le nom de fire fighters (soldats du feu) et non firemen (pompier s) comme en Grande-Bretagne .
Ils font l'objet d'un véritable culte, qui s'est renforcé
LES RISQUES DU MÉTIER On déplore malheureusement chaque année, plus d'une vingtaine de décès de pompiers dans l'exercice de leur fonction.
C'est un métier à risque : il faut en effet intervenir dans l 'urgence et dans des situa tions souvent dangereuses et dramat iques.
Ce sont les automatismes, les réflexes et le professionn alisme qui permettent aux pompiers de surmonter la peur qui fait parti e de leur quotidi en.
Concentrés sur leur travail, les sapeurs pomp iers se focalisent sur une tâche préci se à accomplir.
L'horreur de la situation est masquée par le déta il.
Les pompiers racontent que c'est bien souven t après l'Intervent ion qu'ils réalisent les dangers encourus.
Le stress, toutefo is, reste important , aussi , depuis 1992, peuvent-ils bénéficier des compétences d 'une cellule de soutien psychologique ..
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