Les microscopes non photoniques (Travaux Pratiques Encadrés - Espaces pédagogiques interactifs)
Publié le 19/04/2016
                            
                        
Extrait du document
EFFET TUNNEL
D’après la physique classique, il est impossible qu'à la température ambiante un métal, quelle que soit sa forme, perde des électrons s'il est placé dans le vide. Pourtant l'expérience montre que c'est ce qui se produit.
Cette perte est d'autant plus importante que le métal est pointu. Cela ne peut s'expliquer que dans le cadre de la physique quantique et de la dualité onde-corpuscule qui est au cœur de cette théorie. Cette notion stipule qu'à très petite échelle, celle des atomes, un grain de matière, un atome ou une particule, ne se comporte pas comme un grain habituel du monde macroscopique : cela signifie que l'on ne peut pas considérer qu'un grain aussi petit qu'un atome est une bille miniaturisée. En effet, on constate expérimentalement qu'à très petite échelle, un grain de matière n'est pas localisé, contrairement à un grain à grande échelle qui est forcément à chaque instant à un endroit bien précis. À l'échelle des atomes, un grain, comme un électron, est délocalisé : il est potentiellement partout à la fois. Sa position spatiale n'est pas déterminée, si bien qu'il peut être observé n'importe où, y compris là où la physique classique lui interdit d'être, par exemple hors d'une pointe métallique placée dans le vide. Tout se passe comme si l'électron avait quitté la pointe. En « réalité », il ne l’a pas quitté, puisqu'il n’y était jamais précisément en raison de son caractère délocalisé... C'est cette présence hors de la pointe, interdite par la physique classique, que l'on désigne par effet tunnel, en physique quantique.
correspond à une surface occupée par une cinquantaine d'atomes Les atomes percutés par les électrons de haute énergie émettent alors des rayons X, dont l’analyse permet d'identifier les atomes. De même, en traversant l'échantillon, les électrons perdent de leur vitesse ; or, cette perte dépend des atomes rencontrés. L'analyse de l’énergie des électrons transmis permet ainsi d'identifier les atomes présents sur un nanomètre carré de l'échantillon.
Le MICROSCOPE ÉLECTRONIQUE A BALAYAGE
satisfaisantes. Bien sûr, l'image ne peut être observée à l’oeil nu.
Le plus souvent, on emploie un film photographique sensible aux électrons.
Dispositifs particuliers
Dans certains cas, on focalise le faisceau d'électrons sur une très petite surface de l’échantillon, de l’ordre du nanomètre carré : cela
Le microscope électronique à balayage (MEB en français ou SEM
Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)
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                                                                                                                            trajet 	de 	la pointe 	
Principe 	du 	microscope 	à effet 	tunnel 	
convertisseur 	
commande 	---------~ 	deposition	~ 
.
                                                            
                                                                                
                                                                    t 	
asservissement électronique 	
microscope 	de ce genre 	: le microscope 	à champ 	proche 	optique	, le microscope 	à effet 	tunnel	, et le microscope 	à force 	atomique	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Dans 	la mesure 	où l'on atteint 	facilement 	la résolution 	nanométrique 	avec 	ces microscopes, 	on leur 	attribue 	la désignation 	de « nanoscopes 	».
                                                            
                                                                                
                                                                    	
MICROSCOPE 	À EFFET 	TUNNEL 	Dans 	le microscope 	à effet 	tunnel, 	l'échantillon 	à examiner 	doit 	conduire 	relativement 	bien 	le courant 	élect	rique.
                                                            
                                                                                
                                                                    	On le porte 	à un potentiel 	négatif 	et 	on approche 	progressivement 	de sa 	surface 	une 	pointe 	positive 	dont 	l 'extrémité 	est monoatomique.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Sans 	qu'il 	y ait contact 	entre 	la pointe 	et 	l'échantillon	, un courant 	électronique 	est collecté 	au niveau 	de la pointe	.
                                                            
                                                                                
                                                                    On 	soulève 	alors 	la pointe, 	on la déplace 	latéralement, 	on l'abaisse 	jusqu'à 	ce 	que, 	à nouveau, 	un courant 	soit 	collecté.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Puis 	on recommence	.
                                                            
                                                                                
                                                                    De cette 	manière 	on obtient 	la «topographie 	» , 	le relief, 	de l'échantillon, 	atome 	par 	atome.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La fuite 	des 	électrons 	de la 	surface 	de l'écha	ntillon 	vers 	la pointe 	se fait par 	effet 	tunnel.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Cela 	explique 	le nom 	donné 	à ce 	
1--------------,.------	-------r-------------	_, microscope 	inventé 	au début 	des 	années 	1980 	par 	Gerd 	Binnig 	renvoyés, 	ainsi 	que 	les électrons 	secondaires 	et les rayons 	X collectés 	et 	détectés, 	renseignent 	sur l'état 	de la 	surface, 	ce qui permet 	d 'en faire 	une 	image.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Mais 	tout 	cela 	ne peut 	se faire 	que 	si la surface 	de l'échantillon 	a 	été préalablement 	soumise 	à une 	métallisation, 	qui peut 	être 	faite 	par 	diverses 	techniques.
                                                            
                                                                                
                                                                    	L'image 	ne se 	forme 	pas 	sur un film 	photo 	comme 	en 	microscopie 	à transmission.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Elle 	est 	produite 	grâce 	aux 	informations 	collectées 	à partir 	des 	électrons 	secondaires 	et des 	rayonnements 	émis 	par 	l'échantillon.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Comme 	en 	microscopie 	électronique 	par 	transmission, 	il est nécessaire 	que 	l'échantillon 	soit 	placé 	dans 	un vide 	très 	poussé, 	de l'ordre 	de 10·• Pascal 	(la 	pression 	atmosphérique 	est d'environ 	10,5	.10' Pa).
                                                            
                                                                                
                                                                    Afin 	que 	les échantillons 	résistent 	au vide 	poussé 	et ne se déforment 	pas, 	il est 	indispensable 	de procéder 	à leur 	dessiccation 	(assèchement).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Cette 	technique	, actuellement 	très 	répandue 	dans 	le domaine 	biomédical 	permet 	entre 	autres	, d'analyser 	de près 	la 	
structure 	des 	virus, 	tels 	que 	le virus 	du 	sida 	(VIH)	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
LES 	MICROSCOPES 	À EFFET 	DE CHAMP 	
Le microscope 	à effet 	de champ 	a été 	inventé 	en 1936 	par W.
                                                            
                                                                                
                                                                    Müller	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Son 	principe 	est très 	simple.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Une 	pointe 	métallique 	monocristalline 	et extrêmement 	fine 	est placée 	dans 	un vide 	poussé.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Elle 	est ensuite 	portée 	à un potentiel 	négatif 	de l'ordre 	de 10 000 	V par 	rapport 	à un écran 	fluorescent 	qui lui fait face	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Par un effet 	typiquement 	quantique	, dit 	« effet 	tunnel	» , la pointé 	perd 	des 	électrons 	dans 	le vide.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ces 	derniers 	se 	dirigent 	alors 	vers 	l'écran 	fluorescent 	où leur 	impact 	provoque 	une 	émission 	de lumière 	et révèle 	ainsi l'image 	agrandie 	de la surface 	de la pointe.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Celle-ci 	renseigne 	à son 	tour 	sur la 	structure 	cristalline 	de la pointe 	elle-même.
                                                            
                                                                                
                                                                    Dans 	certains 	cas on peut 	déposer 	sur 	la pointe, 	afin 	de les étudier	, des 	atomes 	ou des 	molécules 	étrangers.
                                                            
                                                                                
                                                                    	On 	obtient 	des 	grossissements 	de l'ordre 	du million.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il faut 	noter 	ici que 	le terme 	«microscope" 	est quelque 	peu 	impropre 	dans 	la mesure 	où cet 	appareil 	n 'est équipé 	d'aucun 	dispositif 	de focalisation	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le microscope 	à effet 	de champ 	est 	parfois 	appelé 	« microscope 	à émission 	froide 	>> car, 	contrairement 	aux 	microscopes 	électroniques, 	il ne 	possède 	pas 	de canon 	à électrons 	ni de 	cathode 	chaude 	: ici, les électrons 	quittent 	la cathode 	-froide  -	parce 	que 	celle-ci 	est très 	pointue.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Cela 	explique 	d'ailleurs 	pourquoi 	cet appareil 	est 	également 	appelé 	« microscope 	à effet 	de pointe».
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il faut 	aussi 	noter 	que 	bien 	que 	les électrons 	quittent 	la pointe 	par 	« effet 	tunnel 	», il ne s'agit 	pas 	ici de ce 	que 	l'on appelle 	un microscope 	à effet 	tunnel.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Cette 	désignation 	est réservée 	à 	un autre 	type 	de microscope 	que 	nous 	décrivons 	plus 	loin.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
MICROSCOPE 	IONIQUE 	Le microscope 	ionique	, inventé 	au 	cours 	des 	années 	1950, 	est une 	variante 	du microscope 	à effet 	de 	champ.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La différence 	essentielle 	tient 	premièrement 	au fait que 	la pointe 	n'est 	pas 	placée 	dans 	un vide 	poussé 	mais 	dans 	une 	atmosphère 	d 'hélium 	ou de néon 	(le plus 	souvent) 	et 	deuxièmement, 	au fait qu'elle 	est 	portée 	à un potentiel 	positif 	(et non 	pas 	négatif, 	comme 	dans 	le cas du 	microscope 	à effet 	de champ	).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Au voisinage 	de la pointe 	positive 	les 	atomes 	du gaz 	perdent 	des 	électrons 	au profit 	de la pointe 	et se chargent 	
positivement.
                                                            
                                                                                
                                                                    De ce fait 	ils sont 	violemment 	repoussés 	par 	la pointe 	positive.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Finalement, 	tout 	se passe 	comme 	si la 	pointe, 	au lieu 	de perdre 	des 	électrons 	(comme 	dans 	le cas du microscope 	à 	effet 	de champ 	classique	) perdait 	des 	cations.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ces 	derniers, 	étant 	plus 	lourds 	que 	les électron	s, sont 	bien 	moins 	déviés 	sur leur 	trajet 	avant 	d'atteindre 	l'écran 	fluorescent.
                                                            
                                                                                
                                                                    	C'est 	l'une 	des 	raisons 	pour 	laquelle 	l'image 	est plus 	précise 	que 	celle 	fournie 	par 	le 	microscope 	à effet 	de champ 	classique	.
                                                            
                                                                        
                                                                    	Cette 	précision 	permet 	d'observer 	la 	
structure 	de la matière 	dans 	tous 	ses détails	, comme 	par 	exemple 	des 	cristaux 	de tungstène	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Dans 	certains 	cas, on peut 	aussi 	refroidir 	considérablement 	la pointe 	positive 	afin 	de réduire 	l'agitation 	thermique 	de ses atomes 	: l'image 	des 	atomes 	de la pointe 	devient 	encore 	plus 	nette.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Les 	microscopes 	à champ 	proche 	doivent 	leur 	nom 	au fait que 	l 'examen 	de l'échantillon 	se fait depuis 	une 	distance 	très 	courte, 	plus 	courte 	que 	la 	longueur 	d'onde 	(qu'il 	s 'agisse 	de celle 	de la lumière 	en optique 	ou celle 	de 	l'onde 	électronique 	de Broglie).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Dans 	ces conditions	, il devient 	possible 	d 'examiner 	des 	détails 	plus 	fins 	que 	la 	longueur 	d'onde 	de l'onde 	en question	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	On atteint 	ainsi 	des 	résolutions 	picométriques	, c'est	-à-dire 	de la taille 	atomique	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il existe 	principalement 	trois 	sortes 	de 	
(Allemand) 	et Heinrich 	Rohrer 	(Suisse) 	des 	laboratoires 	IBM 	à Zurich, 	et qui 	leur 	a valu 	le prix 	Nobel 	de physique 	en 1986	, prix 	partagé 	avec 	Ernst 	Ruska 	(inventeur 	du microscope 	électro	niqu	e 	à transmission).
                                                            
                                                                                
                                                                    
MICROSCOPE 	À FORCE 	ATOMIQUE 	Dans 	le microscope 	à force 	atomique 	(AFM 	en anglais), 	il n'est 	pas 	nécessaire 	que 	l'échantillon 	soit 	un 	conducteur 	électrique	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ici, une 	pointe 	dont 	l'extrémité 	est monoatomique 	s 'approche 	très 	près 	de l'échantillon 	jusqu'à 	ce que 	la répulsion 	électrostatique 	entre 	le nuage 	électronique 	de l'atome 	à l'extrémité 	de la pointe 	et celui 	de l'atome 	de 	l'échantillon 	atteigne 	une 	certai	ne 	valeur.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Cette 	dernière 	est aux 	alentours 	du milliardième 	de newton, 	soit 	la force 	qu'il faut 	exercer 	pour 	soulever 	un dix 	millionième 	de gramme! 	On relève 	alors 	la pointe 	et on la déplace 	au	dessus 	d'un 	autre 	atome 	de 	l'échantillon, 	avant 	de la rabaisser 	une 	nouvelle 	fois.
                                                            
                                                                                
                                                                    On répète 	cette 	opération 	de nombreuses 	fois 	et l'on 	obtient 	ainsi 	l'image 	du relief 	atomique 	de l'échantillon.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le microscope 	à force 	atomique 	a 	également 	été inventé 	par 	Binnig 	et 	Rohrer 	{1986)	.
                                                            
                                                                                
                                                                     À signaler 	également, 	qu'avec 	le microscope 	à force 	atomique 	il devient 	possible 	d'approcher 	la pointe 	suffisamment 	près 	de la surface 	de 	l'échantillon 	pour 	y déposer 	ou y 	arracher 	un atome.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il devient 	ainsi 	envisageable 	de faire 	de la sculpture 	à 	l'éche	lle atomique 	! 	
LE MICROSCOPE 	ACOUSTIQUE 	
Dans 	le microscope 	acoustique	, l 'onde 	lumineuse 	est remplacée 	par 	une 	onde 	acoustique 	composée 	d 'ultrasons 	dont 	la fréquence 	est située 	entre 	10 	mégahertz 	et 1 gigahertz.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ce type 	de microscope 	est très 	utile 	pour 	l'étude 	d'objets 	opaques 	à la 	lumière	.
                                                            
                                                                                
                                                                    On l'emploie 	notamment 	en 	métallurgie 	pour 	sonder 	la matière 	en 	
profondeur 	et y déceler 	par 	exemple 	défauts 	et fractures	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	L'échographie, 	ou plutôt 	la micro	échographie, 	est une 	forme 	de 	
microscopie 	acoustique.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Elle 	permet 	d'étudier, 	par 	exemple	, les structures 	situées 	sous 	la peau 	(vaisseaux 	sanguin	s sous-cutanés) 	ou l 'état 	des 	os 	et des 	cartilages.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
LE MICROSCOPE ÉLECTRO-ACOUSTIQUE 
La microscopie 	électro-acoustique 	utilise 	la création	, sur l'échantillon	, 	d'ondes 	acoustiques 	(c'est-à	-dire 	de 	vibrations) 	consécutivement 	à son 	échauffement 	périodique.
                                                            
                                                                                
                                                                    	C e dernier 	est provoqué 	par 	l'impact 	d'un 	faisceau 	pulsé 	d 'électrons 	{10kHz 	à 
2 	MHz) 	qui balaye 	la surface 	de 	l 'écha	ntillon	.
                                                            
                                                                                
                                                                    L'énergie 	du faisceau 	est 	absorbée 	en surface 	et provoque 	un 	échauffement 	périodique, 	source 	d 'ondes 	acoustiques.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Comme 	en 	microscopie 	acoustique 	classique	, les 	vibrations 	engendrées 	se propag	ent et 	renseignent 	sur les défauts 	internes 	du 	matériau 	examiné	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
EFFET 	TUNNEL 	
D'après 	la physique 	classique, 	il est 	impossible 	qu'à 	la température 	ambiante 	un métal, 	quelle 	que 	soit 	sa 	forme, 	perde 	des 	électrons 	s'il est placé 	dans 	le vide.
                                                            
                                                                                
                                                                    Pourtant 	l'expérience 	montre 	que 	c'est 	ce qui se produit	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Cette 	perte 	est d'autant 	plus 	importante 	que 	le métal 	est pointu	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Cela 	ne peut 	s'expliquer 	que 	dans 	le cadre 	de la 	physique 	quantique 	et de la dualité 	onde-corpuscule 	qui est au cœur 	de 	cette 	théorie	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Cette 	notion 	stipule 	qu'à 	très 	petite échelle, 	celle 	des 	atomes, 	un grain 	de matière, 	un atome 	ou une 	particul	e, ne se comporte 	pas 	comme 	un grain 	habituel 	du monde 	macroscopique 	: cela 	signifie 	que 	l'on 	ne peut 	pas 	considérer 	qu'un 	grain 	aussi 	petit 	qu'un 	atome 	est une 	bille 	miniaturisée	.
                                                            
                                                                                
                                                                    En effet 	on constate 	expérimentalement 	qu'à 	très 	petite 	échelle, 	un grain 	de matière 	n'est 	pas 	localisé, 	contrairement 	à un grain 	à 	grande 	éche	lle qui est forcément 	à 	chaque 	instant 	à un endroit 	bien 	précis.
                                                            
                                                                                
                                                                    	À l'échelle 	des 	atomes, 	un grain, 	comme 	un électron, 	est délocalisé 	: 	il est potentiellement 	partout 	à la fois.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Sa position 	spatiale 	n'est 	pas 	déterminée, 	si bien 	qu'il peut 	être 	observé 	n'importe 	où, y compris 	là où la physique 	classique 	lui interdit 	d'être, 	par 	exemple 	hors 	d'une 	pointe 	métallique 	placée 	dans 	le vide.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Tout 	se passe 	comme 	si l'électron 	avait 	quitté 	la pointe.
                                                            
                                                                                
                                                                    	En « réalité 	>>, 	il ne l'a pas 	quitté, 	puisqu'il 	n'y était 	jamais 	précisément 	en raison 	de son 	caractère 	délocalisé 	...
                                                            
                                                                                
                                                                    C'est 	cette 	présence 	hors 	de la pointe, 	interdite 	par 	la physique 	classique, 	que 	l'on 	désigne 	par 	effet 	tunnel, 	en physique 	quantique..
                                                                                                                    »
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