Les méningites (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)
Publié le 29/04/2016
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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)
Il existe différents types de méningites. En plus des signes cliniques classiques (maux de têtes, nausées, raideur), ces formes se caractérisent par des symptômes et un déroulement spécifiques. Il est donc essentiel d'identifier le type de méningite dont le patient est atteint afin d'administrer le traitement adéquat (si traitement il y a) le plus rapidement possible. Pour définir au plus vite le bon diagnostic, on procédera d'abord à un examen du liquide céphalo-rachidien en vue de détecter le nombre et le type de cellules immunitaires et le taux de certaines protéines. Ces observations fournissent les indices permettant le choix des premiers soins médicamenteux.
Ensuite, des analyses complémentaires sont menées afin de déterminer l'identité exacte du germe infectieux.
En conséquence, plus le délai entre l'observation des premiers symptômes et les analyses du liquide céphalo-rachidien est bref, plus l'issue de la maladie sera favorable. La rapidité du diagnostic est nécessaire non seulement pour la survie du patient mais aussi pour la mise en place des mesures de précaution (ou mesures prophylactiques) au niveau de
l'entourage du patient : traitements et vaccinations â titre préventif. De telles actions d'hospitalisation rapides des patients et de mise en place des mesures de prévention ne sont possibles qu’avec des services de santé et sanitaires efficaces et bien coordonnés ce qui est le cas dans la plupart des pays industrialisés.
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quelques jours et sont fortement contagieuses.
Elles apparaissent après infection par différentes espèces bactériennes dont les principa les sont les pneumocoques (Stnptococcus pneumo~~ltl ), les méningocoques de
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type A , B et C (Neisseria meningitidis) et la souche Haemophilius influenza de type B.
Ces organismes nichent essentiellement dans les voies aériennes supérieures (nez, bouche, gorge ) et transitent d'un individu à l'autre par l'intermédiaire de petites gouttelettes que nous émettons, vecteurs des épidémies .
Toutefois l'apparition spontanée de cas de méningites est quasi inévitable car nous pouvons être porteurs de ces pathogènes sans développer tout de suite des symptômes méningés.
Si la maladie n 'est pas prise en charge suffisamment tôt, l'infection se développe dans l'ensemble du liquide céphalo-rachidien et peut gagner le sang.
les bactéries s 'y multiplient et produisent des toxines qui agressent les vaisseaux sanguins provoquant de microhémorragies ou purpura.
le malade souffre alors de fortes fièvres.
Cette complication est appelée septicémie .
les seuls traitements qui peuvent enrayer des méningites bactériennes sont à base d'an tibiotiques combinés.
Il faut souligner que les nourrissons , en raison de la faiblesse de leur système immunitaire , sont plus exposés à ces contagions et demandent ainsi une attention particulière.
LES CAS PAITICUU E IS Nous avons évoqué précédemment les agents les plus fréquents mis en cause dans les cas de méningite .
Cependant.
un certain nombre de situations particulières sont rencontrées par les médecins avec des cas de germes se développant préférentiellement chez les personnes ayant un système immunitaire fragile : nourrissons , personnes âgées ou adultes affaiblis (maladies chroniques, cancer , contamination par le virus du SIDA ).
Dans la classe des pathogènes bactériens, on peut citer les streptocoques du groupe B, la bactérie EscherlcJJI• coli et les tristement
célèbres listeria (Listeria monocytogenes) et Salmonelle (Salmonella rubislaw) .
P lus rarement.
des méningites peuvent survenir après infection par certaines espèces de champignons (Criptococcus neoformens ) ou vers parasites (vers nématodes Angiostrongylus cantonensis et Gnathostoma
spinigerum).
De même, la maladie de lyme peut présenter des complications de type méningite .
Cette infection , causée par la bactérie Borre/ia burgdorferi est transmise essentiellement à l'homme par les piqûres de tiques .
De manière anecdotique, il existe aussi des formes très rares de complication d'un cancer en méningite.
Ce sont les méningites dites " carcinomateuses » dues à la colonisation du liquide céphalo rachidien par les cellu les cancéreuses .
Cette forme est particulièrement délicate à détecter car les symptômes méningés classiques ne sont pas toujours présents .
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L'IMPOITANCE D 'UN DIACNOmC lAPID E Il existe différents types de méningites .
En plus des signes cliniques classiques (maux de têtes , nausées , raideur) , ces formes se caractérisent par des symptômes et un déroulement spécifiques.
Il est donc essentiel d'identifier le type de méningite dont le patient est atteint afin d'administrer le traitement adéquat (si traitement il y a) le plus rapidement possible .
Pour définir au plus vite le bon diagnostic.
on procédera d 'abord à un examen du liquide céphalo-rachidien en vue de détecter le nombre et le type de cellules immunitaires et le taux de certaines protéines.
Ces observations fournissent les indices permettant le choix des premiers soins médicamenteux .
Ensuite , des analyses complémentaires sont menées afin de déterminer l'identité exacte du germe infectieux .
En conséquence , plus le délai entre l'observation des premiers symptômes et les analyses du liquide céphalo rachidien est bref , plus l'issue de la maladie sera favorable .
la rapidité du diagnostic est nécessaire non seulement pour la survie du patient mais aussi pour la mise en place des mesures de précaution (ou mesures prophylactiques ) au niveau de l'entourage du patient : traitements et vaccinations à titre préventif.
De telles actions d 'hospitalisation rapides des patients et de mise en place des mesures de prévention ne sont possibles qu'avec des services de santé et sanitaires efficaces et bien coordonnés ce qui est le cas dans la plupart des pays industrialisés.
QUELQ UES C U S DE DIAGNO STIC Pour établir leur diagnostic , les spécialistes procèdent à une série de tests sur les échantillons de liquide céphalo-rachidien (lCR).
À la première approche , l'analyse peut révéler un lCR dit " clair» avec une forte prédominance de lymphocytes.
Dans ce cas de figure, il convie n t d'être vigilant car même si la majorité des méningites à liquide clair sont d'origine virale , certaines sont causées par le bacille de la tuberculose (le pneumocoque) .
En particulier , une infection de l'encéphale (encéphalite) , avec un fort taux de protéines dans le lCR sont signes d 'une contamination tuberculeuse.
Un traitement antibiotique est alors nécessaire pour une durée de 18 à 24 mois .
À l'inverse (faible taux protéique et absence de signes d'encéphalites ), la
méningite est virale et certainement causée par un entérovirus .
Elle sera spontanément curable.
lorsque le liquide céphalo-rachidien est opaque , la méningite est dite purulente (présence de pus).
Ces formes sont les plus violentes et associent tous les signes classiques : céphalées, vomissements, raideurs , fièvre .
Dans la plupart des cas, cette forme est d'origine bactérienne et constitue une urgence médicale qui doit être prise en charge par une antibiothérapie initiale .
Une fois le diagnostic orienté, le spécialiste doit procéder à la détection directe du pathogène pour vérifier son identité .
D'une manière générale les examens réalisés sur les échantillons de lCR renseignent sur l'aspect.
le taux de protéines, de chlorures et de sucres et la présence d'organismes pathogènes .
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l'apparition de vaccins a permis de faire chute r de manière drastique le nombre de cas de méningites dues à des infections bactériennes .
C'est le moyen clé pour enrayer ou prévenir les épidémies .
Il existe des vaccins contre les méningocoques A et C, qui sont malheureusement les formes les moins fréquentes en France .
Un vaccin ciblant les trois variétés , A , B etC.
est en cours d 'élaboration .
les personnes les plus sensibles (enfants et personnes âgées ) peuvent aussi être vaccinées contre le pneumocoque et I' H•e•opllilius .
En
France , la vaccination presque systématique des nourrissons contre le pneumocoque a permis de diminuer, voire de faire disparaître, le nombre d'infections dues à ce pathogène .
De même , en Angleterre et au Pays de Galles , alors que dans les années 80 le nombre de cas déclarés de mén ingites dues à Haemophilius étatt de 500 cas par an, l'introduction de la vaccination en 1992 a permis de réduire ce taux de dix fois (50 cas en moyenne par an).
Pour les voyageurs qui se dirigent vers les régions sub-sahariennes, il est fortement conseillé de réaliser un certain nombre de vaccins qui pourraient leur éviter des infections conduisant à des méningites (vaccin contre les méningocoques ou contre la poliomyélite) .
Pour les voyageurs qui réalisent le pèlerinage de la Mecque , il est maintenant obligatoire de posséder un certificat de vaccination contre les tarningocoques pour
pouvoir entrer en Arabie Saoudite, mesure indispensable pour prévenir les épidémies lors d 'un tel rassemblement
MÉNINGITES ET ÉPIDÉMIES
On parle d'épidémie quand une maladie infectieuse frappe de nombreux individus autour d'une zone " foyer » où sont apparus les premiers cas.
les épidémies sont typiquement favorisées dans les lieux de forte concentration d'individus qui peuvent
matièr e de protection de la santé et de préven tion des risques.
Il est sous la tutelle directe du m inistère de la Santé.
Au nive au mondial, ce rôle est rempli par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
MÉNINGITES DANS LE MONDE
se contaminer les uns les autres (trains, Comme de nombreux autres rcoles , lieux de travail, famille ...
).
pathog ènes, les microbes responsables
Dans ces conditions de grande promiscuité, les gouttes de salives propagent des bactéries qui colonisent nez, bouche et gorge .
Compte tenu de la dangerosité des méningites bactériennes , toute personne ayant été en contact doit être traitée , même si cela représente beaucoup de monde .
Il est toutefois impossible d'enrailler rapidement une épidémie en raison de la contagiosité des pathogènes bactériens .
Un ensemble d 'actions prophylactiques doit être mené : traitement des personnes en contact.
prévention via la vaccination et information de la population (pour savoir repérer les premiers signes d'une méningite) .
Seule une action conjuguée associant traitements des malades et mesures de prévention permet de faire «dégonfler » une épidémie.
l'ensemble de ces mesures est coordonné en France par l'Institut de veille sanitaire (lnVS) .
Cet établissement de santé publique est chargé de surveiller en permanence l'état de santé de la population et son évolution .
Il permet d'évaluer et d'adapter les polit iques en
de mén ingites sont plus mal contrôlés dans les pays en voie de développement.
les infrastructures sanitaires sont insuffisantes pour répond re à la menace et les épidémies y sont donc fréquentes .
En Afrique , les régions sub-sahariennes sont particuli èrement connues pour être la « ceinture africaine de la méningite » ; elle s 'étend du Sénégal jusqu'en Éthiopie .
le développement d 'épidémies de méningites , essentie llement dues au méningocoque de type B, y est très favorable en raison des fragilités de santé de la population, d'habita ts familiaux surpeuplés et aussi de grands déplacements de population .
En 1996 , il s'y est déclaré la plus grande flambée de méningite à méningocoque jamais enregistrée .
Près de 250 ooo personn e s ont été infectées , causant plus de 25 ooo décès.
Cette catastrophe a stimul é la création en 1996 d'un organisme non gouvernemental , le GIC (Groupement International de Coordin ation) , dont le but est de fédérer toutes les actions menées au niveau international pour prévenir et limiter les épidémies de méningites .
Ses actions se concentrent sur la préventi o n, la distribution de vaccins et la distribution d'antibiotiques et l'accompagnement des structures locales.
Cet organisme, sous tutelle de l'OM S, regroupe en particulier de grandes organisations telles que Médecin s Sans Frontières et la Croix Rouge.
Les méningites en Afrique
ceinture africaine de la m é ning ite.
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