Les médicaments (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)
Publié le 29/04/2016
Extrait du document
Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)
L'homéopathie est la médecine douce la plus utilisée. Son principe a été mis au point par un médecin allemand du xviii' siècle : Samuel Hahnemann L'homéopathie, du grec homoios, « le même », repose sur le principe de similitude. Il s'agit de stimuler une défense immunitaire de l'organisme en lui soumettant une substance provoquant les mêmes réactions que les symptômes. L'extrême dilution de la solution homéopathique permet de déclencher cette défense en douceur. Par exemple, le médicament homéopathique intitulé « Tabacum » qui est une dilution de plants de tabac est souvent proposé pour accompagner un sevrage à la nicotine. Les granules sont la forme la plus courante du médicament homéopathique mais il existe également des pommades, des gouttes, des sirops... Leur fabrication repose sur la dilution par phases successives de substances d’origines animales, végétales ou minérales.
Le produit de base est dilué dans de l'eau distillée, de l'alcool puis mélangé au dixième ou au centième avec du lactose.
«
ALLOPATHIE ET HOMÉOPATHIE : UNE VISION DIFFÉRENTE DU TRAITEMENT
L'homéopathie est la médecine douce la plus utilisée.
Son principe a été mis au point par un médecin allema n d du XVIII' siècle : S.mwl Hahumaaa.
L'ho méopathie, du grec homoios, « le même)), repose s u r le principe de simi litude.
Il s'agit de stimuler une défense immunitaire de l'organis m e en lui soumettant une substance provoq uant les mêmes réactions que les symptômes .
L'extrême dilution de la solution homéopathique permet de déclencher cette défense en douce ur.
Par exemple, le médicament homéopathique intitulé « Tabacum » qui est une dilution de plants de tabac est souvent proposé pour accompagner un sevrage à la nicotine.
Les granu les sont la forme la plus courante du médicament homéopathique mais il existe également des pomma des, des gouttes, des sirops ...
Leu r fabrication repose sur la dilution par phases successives de substances d'origines anima les, végétales ou minérales.
Le produit de base est dilué dans de l'eau distillée, de l'alcool puis mélangé au dixième ou au centième avec du lactose.
des effets secondaires ains i que des interactions néfastes entre plusieu rs médicaments.
• Catégorie à part : les médicaments p lacebos, autrement dit inactifs .
L'effet placebo n 'induit en lui-même aucune amélio ration, subjective ou autre.
Son seul objet est de disti nguer ce qui relève de l'effet psychologique dans une pathologie afin de cerner exactement l'efficacité d 'un médicament.
Il a été constaté dans certaines pathologies comme le rhume des foins , les migrt~im~s .
la tuberculose et même certa ines croissances tumorales .
LES MtoiCAMENT S Ct NtRIQUES La Commission de la concurrence entend par médicame nt générique toute copie d 'un médicament original dont la production et la commercialisation sont rendues possibles notamment par l'ent rée des brevets dans le domaine public , autrement dit 20 ans après leur dépôt.
Pour être générique , le principe actif et la forme pharmaceutique du médicament doivent être similaires au médicament original.
Le débat sur le médicameat
rt:~!l·ll'· géaérique a été relancé
i"ii•W"III!! !!!!i!.,_ol avec la volonté des pouvoirs publics de redre sser le déficit de la Sécurité sociale .
Ils ont ains i ...._ ...........
..... ........
__.
donné
La deuxième caractéristique des médicame nts homéopathiques est le ur extrême dilution : les substances actives sont contenues dans des doses infinitésimales.
Les médicaments homéopathiques présentent d'abord le nom de la substance active suivie de la dilution DH signifiant Décimale Hahnemannienne et CH Centésimale Hahnemannienne.
Ainsi « Chamomilla 5 CH », souvent prescrit pour les douleurs dentaires du nourrisson, est la cinquième dilution centésima le de la camomille .
Enfin, le
soig ner une maladie, i l aura pour objectif de rééquilibrer la santé du patient de manière globale .
L'homéopathie ne s 'attaque donc pas seulemen t au symptôme, elle constitue un traitement de fond .
Allopathie et homéopathie traduisent deux visions opposées du traitement.
Un médicament allopathe, du grec of/os , « autre , différent », a pour objectif de combattre les symptômes de la maladie .
L'allopathie représente la médecine« classique »,traditionnelle : les médicaments visent à produire les effets inverses des symptômes de la maladie.
l 'autorisation aux pharmaciens de substituer à la spécialité prescrite un médicament générique.
Mais ce geste n 'est pas neutre , les patients sont souvent perdus face à une boite dont le nom ne corre spond pas exactement à l'ordonnance .
Les médecins trouvent que cette substitution ne respecte pas leur droit de prescription .
Enfin , les laborato ires, qui financent la recherche de nouveaux traitements par la vente de leurs spécialités déjà rentabilisées , craignent une bais s e de leurs ressources.
du système nerveux, médicaments cardiaques , anti-infectieux ...
).
Le Vidal , dictionnaire des spécialit é s pharmaceutiques en France, compte 7 300 fiches de rense ignements sur des méd icaments différents .
Parmi ceux-ci , d eux caté gories se distin guent : les médicaments étiologiques , autrement dit qui agissent sur la cause de la maladie (antimicrobien , parasiticide ) et les médicaments symptomatiques , qui empêchent ou
atténuent certaines manifestatio ns de la maladie (antipyrétique -contre la fièvre-, anti-migraineu x).
Il s'en vend chaque année 75 milliards de comprimés (soit 15 par personne ).
Le paracétamol est aussi utilisé pour soulager les douleurs légères .
Pour des douleurs plus importantes , les médecin s ont recours aux anti-inflammatoires non stéroïdiens , autrement dit non issus des hormones corticosurrénales (acide niflumique , ibuprof ène, indométacine ).
Ces médicaments ont pour effet de bloquer la production de prostaglandines .
Inhibées, les terminaisons nerveuse s n'envoient plus de signal douloureux en direction de la moelle épinière ou du cerveau .
Enfin, des analgésiques narcotiques sont utilisés contre des douleurs très puissantes .
Ils agissent directement sur la t ransmission nerveuse de la douleur , en se fixant à la surface
des cellu les nerveuses.
La morphine, dérivée de l'opium , est réservée aux pathologies sévères.
Son usage répété peut entraîner une dépendance .
Il arrive , pour des douleurs chronique s ou rebelles , que des dérivés morphiniques soient directement inject és dans la moelle ou dans le cerveau .
(OMB AnRE LIES INFECTION S Avant 1935 , les armes contre les maladies infectieuses étaient très limitées .
La mise au point des sulfamides , dont l'objectif est de retarder ou empêcher la multiplication des bact éries, fait figure de révolution .
Compo s és, entre autre s, d 'azote et de soufre , ils sont les premiers médicaments issus de la chimie .
les sulfamides étaient utilis és dans le traitement de la blennorragie , de la méningite à méningocoque s par exemple.
Les premiers médicaments à base de pénicilline , fabriqués à partir de moisissure , sont disponibles peu après 1940.
Ils permettent de combattre les germes qui ne sont pas sensibles ou sont devenus résistants aux sulfamides .
La résistance des germes aux antibiotiques est source d'Inquiétudes croissantes .
En 2002, on estime que 50% des pneumocoques sont résistants à la pénicilline .
Cela explique l'importance de l'antib iogramme avant l'administration d 'un traitement antibiotique pour tester la sensibilité des germes aux médicaments .
Il existe plus de 160 antibiotiques différents dans le monde.
leurs principales indications sont les
infections des voies respiratoires , les septicémies mais également la tuberculose ou encore la lèpre.
APAISER LES MALADIE S PSYCHIQUE S Plus de 200 millions de boites de psychotropes sont vendues chaque année en France.
Ces médicaments , tranquillisants , psychotoniques ou antidépre sseurs , permettent d'agir sur l'activité des neuromédiateurs .
On estime que la déficience de ces derniers au niveau de la transmission des informations entre les cellules nerveuses est à l'origine de la maladie psychique.
Ainsi , les antidépresseurs augmentent l'activité de la noradrénaline, de la sérotonine et de la dopamine.
Les anxiolytiques ont un objectif contraire .
8 millions de Français seraient des consommateurs réguliers de ce type de médicaments .
les neuroleptiques (plénothiazine , butyrophénores ) , utilisés pour traiter les schizophrénies
et les accès maniaques, bloquent les récepteurs nerveux postsynapt iques afin de lutter contre les hallucinations et les délires.
RtDUIR E L E DIAB ÈTI Cent soixante dix sept millions de personnes seraient atteintes de diabète dans le monde , un chiffre qui a doublé en 15 ans ; 90% d 'entre elles sont victim es d'un diab ète de type 2 , dit aussi « gras ».
Cinq types d'antidiab étiques oraux sont commercialisés en France .
• les sulfamides hypoglycémiants , les plus nombreux , stimulent la sécrétion d'insuline lorsque le taux de glycémie augmente ; • les biguanides ont pour objectif de diminuer la production de sucre par le foie et d 'améliorer la pénétration du glucose dans les cellules ; •les inhibiteurs des alpha-glucosidases réduisent l'absorption des glucides au niveau du tube digestif ; • les glinides obligent le pancréas à fabriquer de l'insuline .
• les glitazones viennent d'être autorisés en France .
Ils favorisent la captation des acides gras par le tissu adipeux , ce qui améliorerait la sécrétion d'insuline par le pancréas et permettrait donc de prolonger la durée de vie des cellules pancréatiques .
Ces médicaments peuvent éviter le recours aux
e ncore une hygiène de vie alliant activité sportive et alimentation équilibrée.
LE MARCHÉ DU MÉDICAMENT
La mise au point d 'un nouveau médicament est très longue , de l'ordre d'une dizaine d'années .
C'est le laps de temps nécessaire entre le dépôt du brevet d'une nouve lle molécule, son test en /abor.roire , sur l'animal puis
sur l'homme, et sa commerciali sation .
La derni ère étape est l'examen de ces résultats par l'Agence française du médicament.
Toute m ise sur le marché d'un nouveau médicament est soumise à l'auto r isation du ministère de la Santé .
On évalu e à 574 580 000 euros l'investis sement nécessaire à la mise au point d'un nouveau médicament.
Sur 12 000 molécules retenues dans un prem i e r temps , 10 seulement sont un jour mises sur le marché pour ne donner finalement qu'un seul succès pharmaceutique .
Des instituts de recherch e comme le CNRS et l'INSERM travaillen t sur le médicament mais l'essentie l de la recherche en la matière est effectué par des laboratoires privés.
Le premi e r groupe français est A ventis , né de la fusion entre Rhône-Poulenc et Hoechst.
Avec 22,3 milliards d 'euros de chiffre d'affaires en 2000 , il se trouve loi n derrière le leader mondial ,
l ' América in Plizer.
La France reste pourtant l e troisième pays exportateur de médic aments derrière l'Allemagne et la Grande-Bretagne .
UNE CON SOMMATION E N HAUSS E le monta nt des achats de médicaments a presqu e quintuplé en France ces 20 derniè res années ; 2,5 milliards de boites ou flacons de médicaments sont vendus tous les ans.
la Sécuri té sociale rembourse plus de 5 000 médicaments différents et dépense plus de 15 milliards d'euros pour ce p oste, 12,3 milliards d 'euros restant à la charge des ménages après le rembou rsement par la Sécu rité sociale.
C elui-ci est décidé par décret ministérie l.
Une commission fixe un taux de remboursement après avoir évalué le Service Médical Rendu (SMR ) par celui- ci et la gravit é de la pathologie concernée .
Plus de 75 % des spécialités sont remboursées à 65 % , un cinquième des médic aments soignant des affections sans grav ité sont remboursés à 35 % et moins de 4 % d'entre eux font l'objet d'un remboursement total.
Ces données sont aujourd'hui en pleine évolution puisqu'une commission vient tout juste de modifier les taux de remboursement de plus de 600 médicaments.
La qualité du SMR explique ce changement.
les médic aments de confort dont la consommation accrue tend à transformer le médicament en produit de consommation courante , ne seront plus remboursés d 'ici 2006 ..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- LES CINQ SENS (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)
- ÉLÉGANCES DE LA LANGUE LATINE Lorenzo délia Valle, dit Valla (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)
- LA STÉRILITÉ (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)
- L'exercice physique & la pratique sportive (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)
- DROGUES ET DÉPENDANCES (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS) Alcool, tabac, haschisch, opium, LSD, ecstasy, cocaïne...