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LES EVENEMENTS DE MAI 1968 (Travaux Personnels Encadrés – Histoire – TES/TL)De la contestation étudiante à la crise généralisée

Publié le 27/04/2016

Extrait du document

histoire

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI) 

 

DANIEL COHN-BENDIT

Les célèbres photos de Daniel Cohn-Bendit narguant les forces de l'ordre

et les transports en commun ne fonctionnent plus, l'essence manque dans les pompes. L'économie du pays se bloque. À leur tour, une centaine de journalistes de l'ORTF, la radiotélévision

marque le début de la fin pour le mouvement de Mai.

Retournement de l'opinion

L'appel du Général a été entendu par les gaullistes mais, plus largement, par cette «majorité silendeuse», qui, depuis le début des troubles, assiste impuissante aux combats de rue, subit les grèves et la pénurie et aspire

Gauchistes contre communistes

Le défilé commun du 13 mai, qui fait basculer la France dans la crise sociale, ne doit pas masquer la profonde méfiance entre les leaders étudiants les plus politisés et la direction du parti communiste et de la CCT.

Georges Marchais, membre du bureau du PCF, a dès le début des troubles stigmatisé la contestation étudiante perçue comme une révolte de «petit-bourgeois». Autoprodamé détenteur du monopole révolutionnaire, le Parti dénonce les agissements des groupuscules gauchistes et se refuse à toute négociation avec les étudiants, par crainte surtout qu'ils ne contaminent la jeunesse ouvrière. Tel va pourtant être le cas.

Huit millions de grévistes

usines, de leur propre initiative. Les directions de la CGT et du PCF, qui n'ont lancé aucun mot d'ordre, sont vite débordées par leur base. Les lieux de travail occupés deviennent, à leur tour, des agoras où l'on débat intensément. Rapidement, la grève s'étend dans tout le pays. De 600 000 le 17 mai, le nombre de grévistes atteint 8 millions trois jours plus tard. Le secteur public rejoint bientôt les salariés du privé.

Les cheminots puis les fonctionnaires cessent le travail.

Au bout de quelques jours, la France est entièrement paralysée par le plus important mouvement de grève de son histoire. Les services publics

Dès le 14 mai en effet commencent les premiers débrayages. À l'imitation des étudiants, les ouvriers occupent leurs

Étudiants et ouvriers ne partagent cependant pas les mêmes aspirations. Les premiers discutent à l'infini sur la nécessité de construire un autre monde, de trouver une alternative à la «société de consommation », de s'affranchir des règles et de l’autorité. Les innombrables affiches et graffitis qui fleurissent sur les murs des grandes villes témoignent de cette soif de liberté : « Il est interdit d'interdire», «Jouissez sans entrave», «Prenez vos désirs pour des réalités». Tout autres sont les attentes de la plupart des ouvriers. Loin de rejeter la société, ils entendent au contraire profiter des fruits de la croissance, en obtenant revalorisation salariale et amélioration des conditions de travail.

Les accords de Grenelle

discours reste cependant sans effet. Dans le même temps, Georges Pompidou, qui veut remettre la France en marche, réunit syndicats et patronat au ministère du Travail, rue de Grenelle. La CGT, soucieuse de reprendre le contrôle dans les usines, accepte d'y participer. Les négociations aboutissent rapidement : revalorisation du salaire minimum (SMIG), augmentation des salaires de 10 %, reconnaissance du droit syndical dans les entreprises, abaissement de la durée du temps de travail hebdomadaire.

Un moment apathique, le pouvoir réagit le 24 mai. En voyage officiel en Roumanie depuis dix jours, de Gaulle rentre en France et annonce une série de réformes qu'il soumettra par référendum, tout en dénonçant la « chienlit » contestataire. Son

3H2

d'État, se mettent en grève. Le pouvoir est impuissant. Le 20 mai, le Festival de Cannes, en proie à une vive agitation menée par les jeunes cinéastes de la Nouvelle Vague (Truffaut, Godard, Malle...), est interrompu par les organisateurs.

Absence d'un front

UNI DE CONTESTATION

Voyant le régime vaciller sur ses bases, l'opposition parlementaire, jusque-là plutôt discrète et tenue à l'écart par les étudiants, croit son heure venue.

Le 27 mai, l’ensemble des forces de gauche non communistes organise un grand meeting au stade Charléty,

LACHiENliT c EST LUi!

L'offensive des partis de gauche

LA CRISE POLITIQUE

Le président de la République rentre galvanisé de Baden-Baden, le 30 mai, dans l'après-midi. Dans une brève allocution radiodiffusée d’une grande fermeté, il annonce aussitôt son maintien à la tête de l'État, le report sine die du référendum et

surtout la dissolution de l'Assemblée nationale et l'organisation d'élections anticipées. Il dénonce énergiquement l'œuvre de subversion qui menace la France et appelle â l'«action civique». Cette intervention a un impact immédiat sur ses partisans. Quelques heures plus tard, 500 000 à 1 million de gaullistes, avec à leur tête André Malraux, défilent sur les Champs-Élysées. Cette manifestation

à Paris, où Pierre Mendès France,

figure morale de la gauche, est ovationné par les étudiants.

Le lendemain, François Mitterrand, principal dirigeant socialiste, annonce sa candidature aux élections présidentielles en cas de démission du général de Gaulle. Pour contrer l'initiative et montrer sa force, le PCF répond par un grand défilé, le 29 mai, en appelant à la formation d'un «gouvernement populaire».

Ainsi la gauche demeure divisée et ne parvient pas à capter l'ensemble du mouvement contestataire.

Le pouvoir gaulliste désorienté

L'échec de sa tentative de reprise en main a laissé le gouvernement désemparé. Les manifestations se poursuivent, la confusion est totale. Pire, le 29 mai, le général de Gaulle quitte l'Élysée. Pendant deux jours, nul ne sait où il se trouve. On apprendra par la suite qu'il s'est rendu à Baden-Baden, siège des forces d'occupation françaises en Allemagne, que commande le général Massu. Pour beaucoup, sa «disparition» laisse entrevoir une probable démission.

La situation semble plus que jamais bloquée.

RETOUR A L'ORDRE

De Gaulle reprend l'initiative

à un retour à la normale. En quelques jours a lieu un spectaculaire retournement de l'opinion. La situation quasi insurrectionnelle apeure la France profonde. Des comités de défense de la République sont constitués, qui incitent, parfois violemment à la reprise du travail. Réconforté, le patronat durcit le ton. L'approvisionnement en essence reprend, relançant doucement la machine économique. Une dizaine d'organisations d'extrême gauche sont interdites et dissoutes, l’ORTF est remise au pas.

Derniers soubresauts

demeurent parmi les plus emblématiques de la révolte de mai 1968. Elles mettent en scène celui qui fut, et demeure, le symbole de la contestation étudiante.

Né en 1945 à Montauban de parents juifs allemands réfugiés en France, il choisit à dix-huit ans la nationalité allemande pour échapper au service militaire.

En 1968, étudiant en sodologie à Nanterre, membre d’un groupuscule d'inspiration anarcho-libertaire, il est l'un des leaders du Mouvement du 22 mars, à l'origine de l'occupation de la faculté.

22 mars 3 mai 10 mai 13 mai 14 mai 20 mai 27 mai 30 mai n juin 30 juin

Occupation de la faculté Évacuation de la Sorbonne Barricades au Quartier latin Manifestations  unitaires Début des grèves et occupations 8 millions de grévistes Accords de Grenelle Meeting de la gauche à Charléty Grande  manifestation  gaulliste Décès de deux ouvriers de Peugeot-Sochaux Succès de la droite aux élections législatives

de Nanterre d'usines

Celui que l'on surnomme Dany le Rouge est expulsé de France à la fin mai vers l'Allemagne - l'interdidion de territoire ne sera levée qu’en 1978. Éducateur dans une crèche autogérée, libraire puis journaliste, il rompt avec l'anarchisme en 1984 pour adhérer au parti écologiste d'outre-Rhin. Maire adjoint aux affaires multiculturelles de Frandort, il est élu député européen en 1993.

 

En 1999, il fait son retour sur la scène politique française en prenant la tête de liste des Verts aux éledions européennes. Aujourd'hui, Daniel Cohn-Bendit est coprésident du groupe écologiste au Parlement européen. Il est également l'auteur de nombreux ouvrages, notamment Nous l'avons tant aimée, la révolution (1987), évocation de son passé militant

histoire

« étudiants.

Elle devient , avec le théâtre de l'Odéon, lui aussi investi, une sorte de fot'llm permane nt où, dans une ambiance joyeuse et enfiévrée , la jeunesse refait le monde à grands coups de discours révo lutionnaires .

GAUCH ISTES CONTRE COMMUNI STES Le défilé commun du 13 mai, qui fait basculer la France dans la crise sociale, ne doit pas masquer la profonde méfiance entre les leaders étudiants les plus politisés et la direction du parti communiste et de la CGT.

Georges Marchais , membre du bureau du PCF, a dès le début des troubles stigmatisé la contestation étudiante perçue comme une révolte de «petit-bourgeois"· Autoproclamé détenteur du monopole révo lutionnaire, le Parti dénonce les agissements des groupuscules gauchistes et se refuse à toute négociation avec les étudiants, par crainte surtout qu'ils ne contaminent la jeunesse ouvrière .

Tel va pourtant être le cas.

HUIT MILLI ONS D E ~RÉVIffiS Dès le 14 mai en effet commencent les premiers débrayages .

À l'imitation des étudiants, les ouvriers occupen t leurs usines , de leur propre initiative .

Les directions de la C G T et du PCF, qui n'ont lancé aucun mot d 'ordre , sont vite débordée s par leur base.

Les lieux de travail occupés deviennent , à leur tour , des agoras où l'on débat intensément.

Rapidement , la grève s'étend dans tout le pays .

De 600 000 le 17 mai, le nombre de grévistes atteint 8 millions trois jours plus tard .

Le secteur public rejoint bientôt les salariés du privé .

Les cheminots puis les fonctionnaires cessent le travail.

Au bout de quelques jours, la France est entièrement paralysée par le plus important mouvement de g rèv e de son histoire .

Les services publics et les transports en commun ne fonctionnent plus , l'essence manque dans les pompes .

L'économie du pays se bloque .

À leur tour , une centaine de journalistes de l'ORTF, la radiotélévision d 'État, se mette nt en grève .

Le pouvoir est impuissant.

Le 20 mai, le Festival de Cannes, en proie à une vive agitation menée par les jeunes cinéastes de la Nouvelle Vague (Truffaut Godard , Malle ...

), est interrompu par les organisateurs .

Etudiants et ouvriers ne partagent cependant pas les mêmes aspirations .

Les premiers discutent à l'infini sur la nécessité de constru ire un autre 1"'1:'"""'~...,.~~"1 monde , de trouver une a lternative à la «société de consommation », .

; de s'affranchir des règles et de l'autorité .

Les innombrables .._ ____ .....

affiches et graffitis qui fleurissent sur les murs des grandes villes témoignent de cette soif de liberté : «Il est interdit d 'interdire », «Jouissez sans entrave », «Prenez vos désirs pour des réalités ».

Tout autres sont les attentes de la plupart des ouvriers .

Loin de rejeter la société, ils entendent au contraire profiter des fruits de la croissance , en obtenant revalorisation salariale et amélioration des conditions de travail.

lES ACC O RDS DE GRE NEW Un moment apathique, le pouvoir réagit le 24 mai.

En voyage officiel en Roumanie depuis dix jours, de Gaulle rentre en France et annonce une série de réformes qu'il soumettra par référendum , tout en dénonçant la «chienlit » contestataire .

Son discours reste cependant sans effet.

Dans le même temps , Georges Pompidou, qui veut remettre la France en marche , réunit syndicats et patronat au ministère du Travail , rue de Grenelle .

La CGT, soucieuse de reprendre le contrôle dans les usines , accepte d'y participer.

Les négociations aboutissent rapidement : revalorisation du salaire minimum (SMIG), augmentation des salaires de 10 %, reconnaissance du droit syndical dans les entreprises, abaissement de la durée du temps de travail hebdomadaire .

LA CRISE POLITIQUE l'OFFENSIV E DES PARTIS DE ~AUCHE Voyant le régime vaciller sur ses bases , l ' opposition parlementaire, jusque -là p lutôt discrète et tenue à l'écart par les étudiants, croit son heure venue .

Le 27 mai, l'ensemble des forces de gauche non communistes organise un grand meeting au stade Charléty , à Paris , où Pierre Mendès France , figure morale de la gauche, est ovationné par les étudiants.

Le lendema in , François Mitterrand , principal dirigeant socialiste, annonce sa candidature aux élections président ielles en cas de démission du général de Gau lle.

Pour contrer l'initiative et montrer sa force , le PCF répond par un grand défilé, le 29 mai, en appelant à la formation d 'u n «gouvernement populaire ».

Ainsi la gauche demeure divisée et ne parvient pas à capter l'ensemble du mouvement contestataire .

LE POUVOIR ~AUL LIST E DtSORIEN rt L'échec de sa tentative de reprise en main a laissé le gouvernement désemparé .

Les manifestations se poursuivent, la confusion est totale .

Pire, le 29 mai, le général de Gaulle quitte l 'Élysée .

Pendant deux jours, nul ne sait où il se trouve .

On apprendra par la suite qu'il s'est rendu à Baden­ Baden , siège des forces d'occupation françaises en Allemagne , que commande le général Massu.

Pour beaucoup, sa «disparition » laisse entrevoir une probable démission .

La situation semble plus que jamais bloquée .

L e président de la République rentre galvanisé de Baden-Baden , le 30 mai, dans l'après­ midi .

Dans une brève allocution radiodiffusée d 'une grande fermeté , il annonce aussi tôt son maintien à la tête de l'État, le report sine die du référendum et s urtout la dissolution de l'Assem bl ée nationale et l'organisation d'élections anticipées .

Il dénonce énergiquement l'œuvre de subversion qui menace la France et appelle à 1'« action civique ».

Cette intervention a un impact immédiat sur ses partisan s.

Quelques heures plus tard , 500 000 à 1 million de gaullistes, avec à leur tête André Malraux , défilent sur les Champs -Élysées.

Cette manHesttlfion RETOURN EMENT DE L'OPINION L'appel du Gén éral a été entendu par les gaullistes mais , plus largement , par cette «majorit é silencieuse», qui, depuis le début des troubles, assiste impuissante aux combats de rue, subit les grèves et la pénurie et aspire à un retour à la no rmale .

En quelques jours a lieu u n spectacu laire retournement de l'opinion.

La situation quasi insurrectionnelle apeure la France profonde .

Des comités de défense de la Répub lique sont constitués, qui incitent parfo is violemment, à la reprise du travail.

Réconforté, le patro nat durcit le ton.

L'approvisionnemen t en essence reprend , relançant doucement la machine économique.

Une dizaine d'organisations d'extrême gauche sont interdites et dissoutes , l 'ORTF est remise au pas.

DERNIERS SOUBRESAUT S Malgré la fermeté gouvernementale, la reprise du travail s'échelonnera cependant sur plusieurs semaines.

Dans certaines usines, les grévistes, déçus par la tournure des événements malgré les avancées de Grenelle, s'opposent violemment aux force s de l'ordre venues les évacuer.

Le 11 juin, à Sochaux deux ouvriers de Peugeot sont tués au cours de ces affrontements .

La veille déjà , un jeune lycéen avait trouvé la mort au cours d'une manifestation qui avait une nouvelle fois tourn é à la bataille rangée .

Ce seront les seules victimes de mai 1968 outre un commissaire de police écrasé par un camion à Lyon .

TRIOMPHE DE LA DROITE AUX tlECTIONS Les aspirations à l'ordre trouvent leur expression dans les urnes .

Les législatives des 23 et 30 juin se soldent par une écrasante victoire de la droite, ..__a.;;;;.o....,"""!' ~o-"'"' qui obtie nt la majorité absolue à l 'Assemblée nationale .

L'opposition parlementaire , DANIEL COHN - B E NDIT Les célèbres photos de DtniJel Coiiii­ Belldlt narguant les forces de l'ordre d em eurent p armi les plus emblémat iques de la révolte de mai 1968 .

Elles mettent en scène celui qui fut, et demeure , le symbole de la contestation étudiante .

Né en 1945 à Montauban de parents juifs allemands réfugiés en France , il choisit à dix-huit ans la nationalité allemande pour échapper au service militaire.

En 1968 , étudiant en sociologie à Nanterre, membre d 'un groupuscule d'inspiration anarcho-libertaire , il est l'un des leaders du Mouvement du 22 mars , à l'orig ine de l'occupation de la faculté .

qui avait mis la droite en ballottage lors du scrutin législatif de 1967 , subit une cuisante défaite .

Dans la foulée, Georges Pompidou est remplacé (10 juillet) à la tête du gouvernement par Maurice Couve de Murv ille .

C ependant , la crise a profondément ébran lé le pouvo ir et moins d'un an plus tard , le général de Gaulle décidait de se retirer après l'échec du référendum sur la régional isation et la réforme du Sénat.

L'HtRITA~ E DE MAl 1968 «Les choses ne seront plus jamais comme avant » : la sentence de Georges Pompidou illustre la profonde rupture induite par les événements de mai 1 968 dans la France d 'après guerre.

C ertes, a prior i, le mouvement a pu apparaître comme «une grande fête» , joyeuse et débridée , où, l'espace de quelques semaines , les Français ont paru s'affranchir des contraintes pesantes du monde moderne , où la parole s'est soudainement partout libérée , avant que le pouvoir siffle la fin de la récr éation.

Pourtant , malgré sa brièveté et le retour à l 'ordre qui s'en est suivi, les idée s et les revendications des « soixante-huitards » irrigueront lentemen t mais profondémen t la société française pendant les années suivantes .

Dans de multiples domaines , il y aura désormais un avant et un aprè s-Mai 68: à l' université (autonom ie, cogestion ...

), dans l'éduc ation (remise en cause de l'autorité professorale , nouvelles méthode s d'enseignement centrées sur l'enfant ), dans le monde du travail (liberté syndicale), dans le rapport des citoyens à la politique et, peut-être plus encore, dans les mœurs (fin de l'autorité familiale, libéralisation sexuelle ...

) et les mentalités (affirmation de la primauté de l'individu sur le groupe, égalité des sexes ...

).

Presque quatre décennies plus tard , les échos de la déflagration se font encore entendre : mai 1968 suscite toujours débats et controverses passionnés .

Celui que l'on surnomme Dany le Roug e est expulsé de F rance à la fin mai vers l'Allemagne -l'interdiction de territ oire ne sera levée qu'en 1978 .

Éducateur dans une créche autogérée, libraire puis journaliste , il rompt avec l'anarch isme en 1984 pour adhérer au parti écologiste d'outre-Rhin .

Maire adjoint aux affaires mu~iculturelles de Frandort, il est élu député europée n en 1993.

En 1999 , il lait son retour sur la scène politiqu e française en prenant la tête de liste des Verts aux élections européennes .

Alljofln/'11111 , Daniel Cohn-Bend it est coprésident du groupe écologiste au Parlement européen .

Il est égaleme n t l'auteur de nombreu x ouvrage s, notamment Nous l'avons tant aimée, la révo lution (1987), évocatio n de son passé militant. »

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