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Les éclipses (TPE - Science)

Publié le 04/07/2012

Extrait du document


 Pour prévoir une éclipse de soleil, le moyen le plus simple est d’utiliser les saros. 
 Un saros est un cycle comportant plusieurs éclipses à un intervalle de 6 585,321 17 soit 18 ans 42 minutes et 13 secondes (sachant qu’une année anomalistique équivaut à 365,259635864 jour). Or, on observe que dans le canon des éclipses de soleil de l’IMCCE, dans le Saros 188 a eu lieu une éclipse de soleil le 04/01/1992 et pendant le 05/01/1992. On peut donc en déduire que la prochaine éclipse de soleil aura lieu le 15 janvier 2010.
 
Ne pouvant pas définir l’heure exacte du début de l’éclipse général (manque de données disponible sur l’éclipse du 4 janvier 1992) et les lieux touchés par l’éclipse, nous avons pris des données certifiées sur la date de l’éclipse et un des lieu qui assistera à l’éclipse.
L’éclipse du 15 janvier 2010 débutera aux alentours de: 4heures 5 minute et 24 secondes. (source de L’imcce)
 
B/ Calculs des circonstances local de l’éclipse en un lieu : Pondicherry (Inde) :
 
Les circonstances locales d’une éclipse décrivent, en un lieu donné, les différentes phases de l’éclipse, observables par un observateur situé en ce lieu 
Ces phases sont les suivantes : 
– le début de l’éclipse partielle, appelé également premier contact (parfois premier contact extérieur), 
– le début de l’éclipse totale ou annulaire (si l’observateur est dans la bande de centralité), appelé également deuxième contact (parfois premier contact intérieur), 
– le maximum de l’éclipse (instant où la grandeur est maximum en ce lieu) 
– la fin de l’éclipse totale ou annulaire (si l’observateur est dans la ligne de centralité), appelée également le troisième contact (parfois deuxième contact intérieur), 
– la fin de l’éclipse partielle, appelée également quatrième contact (parfois deuxième contact extérieur). 
 
Ici l’éclipse est annulaire, ainsi nous déterminerons la variations des éléments de bessel, le maximum de l’éclipse et les différents instants de contact pour une éclipse annulaire.


« UNE ~CUPSE DE SOLEIL VUE DE L'ESPACE Depuis que les homme s séjournent dans l'espace , il a été possible d 'observer l'ombre de la Lune sur la terre .

Cette ombre se déplace d'Ouest en Est à une vitesse d'autant plus grande que la latitude est grande : elle est de 1 700 km/h à l'équateur, tandis qu'aux p ôles elle peut atteindre 3 400 km/h .

UN PH~NOMÈNE SANS ~CAL L'écl ipse totale de Sole il est le phénomène le plus spectacula ire qui puisse être observé .

Une éclipse totale de Soleil commence avec le premier contact , instant où le d isque lunaire est tangent au disque solaire .

A partir de cet instan~ la Lune commence à recouvrir le disque solaire .

le début de la totalité commence avec le second contact , quand le Sole il disparaît entièrement derrière la Lune .

Le troisième contact est marqu é par la réapparition du d isque solaire .

L'éclip se se termine enfin avec le quatrième contact : la Lune ne recouv re plus le Soleil qui redevient visible .

Quelques secondes avant le début de la total ité, lorsque le disque lunaire recouvre presque entièrement le disque solaire, on peut observer les grains de Baily .

Ce phénomène est du au relief lunaire .

la lumière du Soleil est stopp é e par les montagnes lunaires mais elle nous parvient encore par les vallées lunaires : les bord de la Lune s'illuminent de grains de lumière magnifiques , ce sont les grains de Baily .

Pendant la phase de totalité , on peut découvrir la chromosphère et la couronne solaire.

Ces deux parties les plus externes du Sole il sont invisibles en temps normal , car la photo sphère (part i e du Sole il que l 'on voit à l'œil nu) les masque .

C'est dans la chromosphère que peuvent être vues les protubér11nces sol11ires .

Au même moment.

l'obscur ité est telle que certains astres deviennent visibles .

Ains i, on peut observer les étoile s les plus brillantes et les planètes qui se s ituent aux environs du Soleil.

VISIBILITt Une éclipse totale de Soleil n 'est visible que si l'observateur se place dans l ' étroite bande de centralité .

Cette zone est large de 262 km au maximum .

Elle est coupée en deux par la ligne de centralité qui détermine les lieux pour lesquels la durée de l'éclipse sera optimale .

Plus l'observateur s'éloigne de la ligne de centralité, plus la durée de la phas e de totalité diminue .

Plus on s'éloigne de la bande de central ité, moins le disque solaire est masqué par la Lune : l 'éclipse est donc partielle .

Au-delà des ces régions, l' éclipse n 'est pas visible .

AmNTION DANCER ••• L'observation du Soleil et particuli èrement celle des éclipses de Soleil peut être à l'origine de grave s lésion s ocula ires.

L'œil n 'étant pas innervé, quelques dizaines de seconde s peuvent suffire pour provoquer des dégâts définitifs sans qu'aucune douleur n'alerte l'observateu r imprudent.

Pour observer le Soleil et une éclipse de Soleil, il faut se munir de filtres de protection efficaces à la fois contre les UV et les infrarouge s mais également capables de filtrer la lumière visible .

La grande majorité des lunette s de Soleil sont à proscrire , seules les lunettes de haute montagne offrent une réelle protection .

Il est préférabl e d'utiliser des filtre s spéciaux comme les filtres Mylar, ou les filtres de pleine ouverture .

On peut également utiliser des verre s de soudeur dont l'indice est maximal.

Depui s quelques années , il est possible de se procurer chez les spécialistes (vendeurs d e matériel d'astronomie , opticiens ou pharmaciens) des lunettes en carton spécialement conçues pour l'observation du Soleil.

Une seule précaution avec ces lunettes, penser à les remplacer régulièrement.

Il conviendra d'être particuli èrement prudent lorsqu'on souhaite observer le Soleil avec un instrument Gumelles , lunettes ou télescope ).

D 'une manière générale , on ne doit jamais placer son œil ou ses yeux dans l'oculaire d 'un instrument qui pointe vers le Soleil.

Il est préférable de n'observer le Sole il que par projection sur un écran blanc.

la qualit é de l'image est excellente , elle permet d 'observer sans difficulté aussi bien les éclipses que les tâches solaires .

les filtre s solaire s vendus avec les lunettes ou les télescopes sont très dangereux .

Placés directement sur l'oculaire, ils sont facilement détériorés et donc inefficaces .

Lors d'une éclipse de Soleil, c'est seulement lors de la totalité que l'utilisation de filtres est inutile .

Il convient de rester vigilant autour de la totalité : b ien que presque entièrement recouvert, le Soleil garde une intensité suffisante pour créer des lésions irréversibles .

Lorsque la lune rencontre l'ombre de la Terre , il y a éclipse de Lune .

Une éclipse totale de Lune dure entre 5 heures 14 minutes et 6 heures 15 minutes .

Une éclipse de Soleil est toujours accompagnée, 15 jours plus tôt ou 15 jours plus tard , d 'une éclipse de Lune.

Parfois même , elle se déroule entre deux éclipses de Lune .

LES DIFF~RENTIS ÈCLIPSES DE LUNE Il existe trois type s d 'éclipses de Lune .

• Les éclipses par la pénomb re ont lieu lors du passage de la lune dans le cône de pénombre de la Terre .

Ces éclipses sont peu spectaculaires et ne se manifestent que par une légère diminution de la lumino sité de la lune .

• Les éclipses part ielles de Lune se produisent quand une partie du disque lunaire seulement traverse le cône d'ombre terrestre .

• Enfin, les éclipse s totales de Lune se produisent lorsque l'intégral ité du disque lunaire traverse l'ombre de la Terre .

Une tdipse de Lune se déroule selon les étapes suivantes : -entrée dans la pénombre -entrée dans l'ombre · début de la totalité -max imum de l 'éclipse -fin de la totalité - sortie de l'ombr e -sortie de la pénombre Mais, en réalité , seules les éclipses totales passent par toutes ces étape s.

Les éclipses par la p énombre ne sont composées que de la première et de la dernière étape .

Les éclipses part ielles , quant à elles , se déroulent en quatre étapes : entrée dans la pénombre ; entrée dans l'ombre ; sortie de l'ombre ; sortie de la pénombre.

Les éclipses de lune sont plus faciles à observer que les éclipses de Soleil puisqu 'il suffrt que la Lune soit au­ dessus de l'horizon pour qu'un observateur assiste à l'éclipse.

Au cours de la totalité, la Lune ne disparaît pas complètemen~ elle prend une couleur rougeâtre .

On voit encore la Lune alors , qu'en théorie, sa surface n 'est plus éclairée par le Soleil.

Ce phénomène est dO à la réfraction atmosphérique : l ' atmo sphère terrestre dévie les rayons lumineux du Soleil.

Les rayons rouges parviennent à la surface de la Lune et lui donnent son aspect coloré.

INTÉRÊT SCIENTIFIQUE DES ÉCLIPSES H istoriquement , ce sont les éclipses totales de Lune qui ont conduit à une première découverte .

Lorsque la lune est éclipsée , l'ombre que la Terre projette sur la Lune est courbe.

Aristote utilisa cette observation pour affirmer que la Terre était sphé rique.

les éclipses de Soleil ont un intérêt scientifique particulier puisqu 'elles permettent l'étude des couches externes du Soleil .

la chromosph ère et la couronne solaire ne sont jamais visibles en dehors des éclipses, la photosphère est si lumineuse qu'elle rend impossible toute observat ion de ces deux r égions .

La chromosphère, qui doit son nom à sa couleur rouge, est épaisse de quelques milliers de kilomètres .

la température de la chromosphère est plus élevée que celle de la photosphère : 9 700 •c contre 5 500 •c.

la couronne solaire est caractérisée par une température de plusieurs millions de degrés.

Elle se présente comme un vaste halo qui entoure le Soleil , et n 'a pas de véritable limite.

Cette région est encore mal connue malgré les nombreuses études dont elle est le sujet.

Les astronomes s'interrogen~ entre autres, sur l 'origine de l'échauffement de cette couronne .

Alors que la température ne cess e de décroître du centre du Soleil vers sa surface , la température augmente énormément lorsqu 'on passe de la chromosphère à la couronne .

Le 29 mai 1919 , la théorie avancée par Albert Einstein a été vérifiée grâce à une éclipse totale de Soleil.

Lors de cette éclipse , il fut vérifié , par Eddington , qu'à proximité d'une grande masse, ici jouée par le Soleil , la lumière était déviée.

Pour la première fois, la théorie de la relat ivité était p rouvée expérimentalement.

Jusqu 'en 1930, les astronomes ne pouva ient étudier ces couches externes du Soleil que lors des éclipses totales .

On a vu précédemment que la bande de centralité n 'est jamais très large, cela rendait compliquées les campagnes de recherches .

En 1930 , une invention va considérablement faciliter la tâche des scientifiques.

Bernard Lyot (1897-1952 ), astronome français , conçoit le premier appareil qui simule les conditions d'une éclipse de Soleil.

Cet appareil a été baptisé coronographe car il permet à tout instant l'étude du Soleil et particulièrement de la couronne solaire .

Cet instrument est aujourd 'hui très largement utilisé , même à bord des satellites et des sondes spatiales qui étudient l'astre du jour .

Le stltellite SOHO (SOl ar and Heliosphéric Observatory ), lancé en 1995 , étudie le Soleil depuis l'espace.

Parmi les douze instruments qui équipent SOHO, il y a trois coronographes qui permettent en cont inu d'étudier la couronne sola ire.

LES ÉCLIPSES EN FRANCE On pense souvent que les éclipses sont rares .

Pourtant.

chaque année, entre quatre et sept éclipses ont lieu.

Toutes ne sont pas aussi spectaculaires qu'une éclipse totale , mais toutes existent.

Ce qui est rare dans ce phénomène c 'est sa fréquence en un lieu.

A insi, en un même lieu, deux éclipses totales de Soleil sont séparées en moyenne de 370 ans ! Les éclipses totales de lune quant à elles sont plus fréquentes , en moyenne tous les 2 ans.

En France métropolita ine, la dernière éclipse totale de Soleil a eu lieu le 11 aoOt 1999 (visible dans le nord) , la procha ine aura lieu en septembre 2081 (visible depuis le centre de la France ).

D'Ici là, deux éclipses annulaires pourront être observées : le 5 novembre 2059 depuis le Sud­ Ouest de la France et le 13 juillet 2075 depuis la Corse et le Sud-Est de la France .

En ce qui concerne les éclipses de Lune , deux seront visibles en 2006 : le 14 mars 2006 (éclipse par la pénombre ).

7 septembre 2006 (partielle ).

Le 3 mars 2007 , une éclipse totale de Lune aura lieu en première part ie de nuit (maximum vers 23h20 ).

Cette éclipse sera suivie en 2008 d 'une autre éclipse totale, le 21 février en deuxième partie de nuit (ma ximum vers 3h25).. »

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