Devoir de Philosophie

le Vatican (Travaux Personnels Encadrés – Histoire – TES/TL)

Publié le 28/04/2016

Extrait du document

vatican

La Renaissance est une époque faste pour la ville sainte. Grâce aux revenus, essentiellement agricoles, tirés de leurs États, les papes, à la fois princes et mécènes, attirent les plus prestigieux artistes et savants de leur temps : les peintres Raphaël et Botticelli, l'architecte Bramante, qui dessine les plans de la nouvelle basilique Saint-Pierre (la plus grande église du monde, consacree en 1626) et surtout Michel-Ange, qui peint la voûte de la chapelle Sixtine Rome se couvre d'églises et de monuments. La cour pontificale est l’une des plus fastueuses d'Europe.

 

Cependant, le comportement scandaleux de certains pontifes, tel Alexandre VI Borgia (1492-1503), père de plusieurs enfants, et les abus auxquels s'adonne l'Église pour financer ces travaux seront une des causes de la Réforme protestante.

vatican

« puissance spirituelle sur toute espèce de puissance terrestre ».

Mais le roi de France Philippe IV le Bel refuse l'intervention de Rome dans les affaire s intrigues locales , toujours viv es.

En 1309 , il se fixe à Avignon , un domaine •;-~IY."IILoll"A.- pontif ical à la ,___.

_ _...._.

_ ,.

frontière du royaume de France, cédé par le roi Philippe Ill à la papauté avec le Comtat Venaissin (soit la région de Valréas , enclave vauclusienne dans la Drôme ) en 1274 .

Ce transfert traduit l'affaiblissement de la papauté, placée de fait sous le contrôle des Capétiens .

"La captivité de Babylone » est une période de décadence pour l'Église , où règnent corruption et népotisme .

L'autorité des papes est de plus en plus conte stée dans les États pontificaux ; Rome elle-même est en proie à l'anarchie.

RETOUR À ROME En 1377 , Grégoire Xl décide de ramener la papauté à Rome .

Le palais du Latran étant dévasté, il installe sa résidence au Vatican .

Mais à sa mort , un an plus tard , deux pape s sont élus, l'un à Rome , l'autre à Avignon .

C'est le début du grand schisme , qui va violemment diviser la chrétienté jusqu 'en 1417.

Le concile de Constance y met fin : l'unité de l ' É glise e st r établi e.

La pap aut é réaffirme son autorité temporelle sur ses États , se dote d'une administration efficace et entretient sa propre armée .

Dl LA IIIIWSSANCE A LA CIISE aDoumoNNAIB LE PAPE DANS LES INTRIGUES ITALIENNES Puissance politique, la papauté joue un grand rôle en Italie au début de la Renai ssance , s'immisçant dans les rivalités internes qui secouent nombre de cités de la péninsule .

Cette lutte s'incarne notamment avec le pontificat de Jules Il (1503-1513 ), qui agrandit les États de l'Église de nombreuses villes et participe activement à chasser les Français qui, depuis la fin du XV' siècle , cherchent à s 'emparer du nord de l'Italie.

En 1526 , l'alliance du pape Clément VIl (1523-1534 ) avec François 1~ entra îne le soc de Rome par les Impériaux de Charles Quint en 1527 .

À partir du milieu du XVI' siècle , les États pontificau x connaîtront une relative prospérité , avec un gouvernement centrali s é et paternaliste .

Ils s'étendent sur tout le centre de la péninsule , de la Méditerranée à l'Adriatique , et une partie du Nord-E st.

À quo i s'ajoutent des enclaves dans le royaume de Naples , ains i qu'Avignon et le Comtat Venai ssin.

certains pontifes , tel Alexondre VI Borgia (1492-1503 ), père de plusieur s enfants , et les abus auxquels s'adonne l'Église pour financer ces travaux seront une des causes de la Réforme protestante .

LA DÉFLAGRATION RÉVOLUTIONNAIRE Les échos de la Révolution française auront des répercussions jusque dans les États de l'Église .

Dès 1791 , Avignon et le Comtat Venais sin sont annexés par la Franc e.

Puis la premiè re campagne d 'Italie du général Bonaparte se solde par la perte de Ferrare , de la Romagne et de Bologne , rattaché s à la République cisalpine nouvellement créée (traité de Tolentino, lévrier 1797 ).

En d écembr e, une émeute antifrançai se à Rome entraîne l'occupation de la ville éternelle par les troupe s du général Berthier.

En lévrier 1798 est proclamée la République romaine : le pape Pie VI (1775-1799) est déchu de son pouvoir temporel et emmené en captivité en France .

En 1800, afin de se concilier l 'opinion catholique, Napoléon , Premier consul , restaure les États pontificaux .

En 1804 , le nouveau pape , Pie VIl (1800-1823 ) , assiste au sacre impérial à Paris.

Cependant le souverain pontife , se montrant par la suite réfractaire aux injonctions napoléoniennes , est exilé et ses États sont à nouveau occupés .

Ils deviennent en 1810 deux départements (Tibre et Trasimène ) au sein de l'Empire fran çais.

LA FIN DES ÉTATS PONTIFICAUX LE PAPE FACE À I.'UNirt ITALIENNE En 1815 , lors du congr ès de Vienne , la souveraineté du pape e st rétablie dans ses États .

Il doit cependant renoncer aux territoires situés sur la rive gauche du Pô, anne x é s par l'Empire autrichien qui s'érige en puissance dominante en Italie .

Quant à Avignon et au Comtat Venaissin , ils demeurent attach és à la France.

Le pouvoir temporel de l'Église est en outre bientôt m en acé par les mouvements révolutionnaires en faveur de l'unité italienne .

Les sociétés secrète s, principalement celle des carbonari , sont très actives dans les territoires pontif icaux , en dépit des pour suites dont elles sont l'objet.

En 1830 , une vague de révolte éclate ainsi en Romagne et dans la marche d 'Ancône.

L'intervention de l'Autriche y met fin.

Cependant, tout le pontificat de Grégoire XVI (1831-1846 ) sera .-------.

marqué par une agitation révolutionnaire permanente .

En tant que chef de l'Église , il se montre opposé au mouvement des nationalités qui secoue alors l'Europe.

De fait, il apparaît de plus en plus , pour les partisans de l'unité italienne , comme un obstacle à s a réalisation.

Son successeur , Pie IX (1846-1878 ), au départ plutôt libéral , fait bientôt marche arrière devant la contagion révolutionnaire qui embrase l'Europe au printemps 1848.

Tandis que ~. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles