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Le Rajasthan terre de seigneurs

Publié le 31/03/2014

Extrait du document

rartisanat du Rajasthan est issu d'une longue

tradition, de sources et d'inspiration diverses,

fruit d'un brassage culturel fécond.

e Le Rajasthan est

l'Etat le plus visité en

Inde et certainement

fa contrée fa plus

spectaculaire du souscontinent.

Cette terre

désertique et inhospitalière

a été le creuset d'une

civilisation foisonnante,

faite de princes et de

guerriers qui l'ont

imprégnée de leur code

de l'honneur, lui conférant

une unité culturelle

qui existe toujours.

e Le Rajasthan est un

musée vivant. Chaque

région raconte une histoire

différente et a conservé

intacts les vestiges de

son ancienne splendeur.

En un clin d'oeil, on

passe de l'austérité d'une

forteresse bâtie pour

défendre un royaume au

charme harmonieux d'un

palais princier construit

pour ravir les hommes.

• Le Rajasthan est k

pays de la beauté et de la

coukur. Un concentré de

ce que l1nde a de meilleur

à offrir. Le plus pauvre

des paysans sur son char

à boeufi ressemble

à une miniature. La plus

humble des femmes arbore

avec grâce des vêtements

aux couleurs éclatantes.

e Le Rajasthan a su

préserver son authenticité

et ses traditions. A l'heure

où les modes de vie se

standardisent dans le

monde entier, cette terre

des seigneurs observe

encore les valeurs

ancestrales : l'honneur,

l'esprit chevaleresque,

le courage et le respect

de fa hiérarchie.

e Le Raja5than possède

une très grande capacité

d'accueil Grâce

à son réseau routier

et ferroviaire et à

d'importantes possibilités

de logement (du grand

palace à fa petite

auberge), le Rajasthan

peut à lui seul faire

l'objet d'un voyage,

même de courte durée.

Les Rajasthanis ont

su valoriser leur

patrimoine artistique

et s'adapter aux exigences

des touristes.

Jaipur , Jodhpur, Udaipur, Bikaner : autour

des vieux faubourgs de ces villes , se sont développés

de nouveaux quartiers aux larges avenues,

bruyantes et commerçantes. Les rues

sont encombrées de toutes sortes de moyens

de transports : bus et voitures (l'Ambassador,

la belle coloniale), bicyclettes et rickshaw ,

charrettes tirées par des boeufs, des chameaux,

des éléphants.

Même ici, l'évolution reste limitée au mode

de vie oriental. La ville est restée le domaine

des petites boutiques, des échoppes regorgeant

de marchandises, des vendeurs de thé

ambulants et des gargotes servant des repas à

toute heure. L'explosion incontrôlée que

connaissent les autres villes indiennes -

« Nains utilisaient un r arrière ou vélaire, un son qui déplaisait fort aux Eldar. RH représentait un r sourd (gé néralement dérivé d’un sr initial, plus ancien).

Un phonème qui, en quenya, s’écrivait hr .

Voir L.

S est toujours une consonne sourde, comme dans l’anglais « so » ou « geese », à l’époque contemporaine, le son z était inconnu en quenya comme en sindarin.

SH Le SH qui s’entendait en westron, tel que le parlaient les Nains ou les Orques, s’apparente de près au sh anglais.

TH représente le th sourd, comme dans l’anglais « thin cloth».

En quenya parlé ce pho nème avait acquis la valeur d’un g, bien qu’il eût conservé une graphie différente : Isil en quenya, Ithil en sindarin : la « lune ».

TY qui représente probablement un phonème analogue au t anglais dans tune , dérive pour l’essentiel de c ou de t+y.

Les locuteurs lui substituaient généralement le ch anglais, fort courant en westron.

Voir HV, la rubrique Y.

V se prononçait comme le v anglais, mais n’était jamais utilisé en finale.

Voir F.

W se prononçai t comme le w anglais.

HW est un w sourd, comme dans l’anglais « white » (dans la prononciation des gens du Nord).

En quenya, le w figure assez fréquemment au commencement d’un mot bien que le présent ouvrage ne nous en donne, semble -t- il, aucun exemple.

Po ur transcrire le quenya, et ce malgré notre parti pris de latinisation de l’orthographe en ce qui concerne cette langue, on a utilisé le v et le w, car ces deux phonèmes, d’ailleurs d’origine distincte, sont attestés l’un et l’autre dans la langue.

Y représente en quenya un y consonantique comme dans l’anglais you.

En sindarin, y est une voyelle (voir ci -dessous).

HY est à y ce que HW est à w, et correspond à un son courant en anglais : celui qui s’entend, par exemple, dans « hew » et « huge », le h dans les mots quenya eht , iht , avait la même valeur phonétique.

Les locuteurs lui substituaient souvent un phonème courant en westron, analogue à l’anglais sh .

Voir ci - dessus, TY.

HY était fréquemment formé à partir de sy- ou de khy - ; dans l es deux cas, les équivalents en langue sindarine comportent un h initial, comme dans harad le « Sud », ou Hyarman (le Sud en quenya).

On notera que deux mêmes consonnes consécutives, telles que tt, Il, ss, nn représentent des consonnes longues ou « double s », mais généralement l’une d’elles tombait à la fin des mots de plus d’une syllabe : ainsi dans Rohan qui provenait de Rochann (en parler archaïque : Rochand ).

En sindarin, les combinaisons ng, nd, mb, qu’affectionnaient les langues eldarines lors d’un premier stade, devaient subir diverses modifications : mb se trouva ainsi réduit à m en toutes occurrences, tout en conservant la valeur d’une consonne longue pour le calcul de l’accent tonique (voir ci -dessous), et s’écrit conséquemment mm dans tous les c as où (accent pourrait faire problème [12] , ng demeurera inchangé, sauf au début ou à la fin d’un mot où il prit la valeur d’ une simple nasale (comme dans (anglais sing), nd devint nn dans l’usage courant : ainsi Ennor « Terre du Milieu », ou en quenya Endore. nd se maintint toutefois à la fin des monosyllabes accentués tels que thond « racine » (voir Northond la « Racine noire »), et aussi devant r, comme dans andros la « longue houle ».

On retrouve aussi ce nd dans certains noms propres d’autrefois, par exemple Nargothrond, Gondolin, Beleriand .

Au Troisième Âge, la finale rad s’était muée en nn, puis en n tout court dans les mo ts longs comme Ithilien.

Rohan, Anorien . LES VOYELLES On utilisait comme voyelles i, e, a, o, u.

et (mais seulement en sindarin) y.

Pour autant que l’on puisse savoir, les phonèmes représentés par ces lettres (hormis le y) étaient ceux que nous entendon s normalement, bien que sans aucun doute, nombre de nuances locales aient échappé à notre détection.

Autrement dit, les voyelles i, e, a, o, u, correspondaient approximativement à celles que l’on entend dans les mots anglais machine, were, father, for, bru te , compte non tenu de la quantité.

En sindarin, les voyelles longues e, a, o , avaient la même qualité phonique que les brèves, étant dérivées de ces dernières à une époque relativement récente (on avait déjà modifié les é, it, b, plus anciens).

En quenya, le é et le ó longs, prononcés correctement [13] , comme chez les Eldar, avaient quelque chose de plus concis et de plus « serré » que les voyelles brèves. Le sindarin était la seule langue contemporaine à posséder le u « modifié », c’est-à - dire palatalisé, évoquant plus ou moins le u français dans « lune », un phonème provenant d’une modification du o et du u, mais sans doute dérivé des diphtongues plus anciennes eu et iu .

On a choisi de représenter ce phonème par y (comme en vieil anglais) : c’est le y de lyg « serpent », leuca en quenya, ou encore celui d’emyn, pluriel de amon « colline ».. »

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