Le cannabis en France

« France.

Le cannabis consommé en Europe provient principalement de la région du Rif, une région montagneusesituée dans le nord du Maroc, aux portes de l'Europe.

Mais il provient aussi d'Asie et du Moyen Orient.

Mais c'est leMaroc le 1er producteur mondial de cannabis I) Le développement du cannabis de la fin 19ème jusqu'au début des années 1960-1970.

a) Le club des Haschischins Le club des Haschischins est un groupe voué particulièrement à l'étude et à l'expérience de drogues (principalementle hashisch) fondé par le docteur Jacques-Joseph Moreau, crée en 1844 et actif jusqu'en 1849.

Les séancesmensuelles ont lieu chez le peintre Fernand Boissard à l'Hôtel de Pimodan ) sur l'île Saint-Louis, une petite île situéesur la Seine dans Paris.

De nombreux scientifiques, hommes de lettres et artistes Français de cette époque ont faitdes passages dans le club des Haschischins lors de ces séances.

Plusieurs drogues comme le hachisch et l'opium sont de plus en plus connues en Europe à partir du début XIXesiècle.

A cette époque, la consommation de ces drogues devient particulièrement répandue dans les milieuxscientifiques et littéraires à des fins scientifiques.

Le docteur Moreau crée le club des Haschischin en 1844.

Théophile Gautier est un des premiers poètes à participeraux séances d'expériences des drogues, il écrira plus tard un ouvrage, se nommant Le Club des haschischins,consacré à cette organisation.

Il est précédé de la publication d'un article sur ce sujet en février 1846 dans laRevue des Deux Mondes expliquant le contenu et le contexte des expériences menées au club des hachischins.

Théophile Gautier invite à ces séances des amis et fait peu à peu étendre le cercle du club des Haschischins.

C'estnotamment en ce lieu qu'on rencontre pour la première fois Charles Baudelaire, ce dernier étant venu un jour ensimple observateur.

Débute alors une grande amitié entre ces deux poètes, Théophile Gautier écrira d'ailleurs lapréface des Fleurs du mal, le chef d'œuvre de Charles Baudelaire.

Cependant Théophile Gautier ne participerapas souvent aux séances, disant que «Après une dizaine d'expériences, nous renonçâmes pour toujours à cettedrogue enivrante, non qu'elle nous eût fait mal physiquement, mais le vrai littérateur n'a besoin que de ses rêvesnaturels, et il n'aime pas que sa pensée subisse l'influence d'un agent quelconque.» b) De la première guerremondiale jusqu'au début des années 1960-1970.

Les premières réglementations internationales concernant lesdrogues datent du début du XXe siècle.

En 1912, tout d'abord avec la Convention internationale de l'opium visant àréglementer l'import-export des dérivés du pavot.

Ce traité fut complété avec des textes concernant d'autressubstances pendant les 50 années qui suivirent.

Peu après la Première Guerre mondiale en 1920, la France obtientde la Société des Nations un mandat sur les régions syriennes du Levant.

En 1926 le Liban devient officiellement uneRépublique sous influence française.

Pendant cette même période cette région connaît une forte augmentation desa production de cannabis.

Aurait-elle eu une influence sur la consommation de cannabis par la populationfrançaise? Au début des années 60, il y a la génération « Peace and Love » avec notamment les hippies.

Leshippies étaient les membres d'un mouvement de contre-culture des années 1960 et des années 1970 qui avaientpour but un style de vie marginal, communautaire ou nomade.

Ils avaient tendance à consommer du cannabis lors derassemblement avec d'autres hippies.

Il s'agissait néanmoins d'un mouvement de très grande ampleur car ilconcernait simultanément une grande partie de la jeunesse née du baby-boom dans tous les pays occidentaux.

Trèsvite, la société va considérer le cannabis comme un élément déviant, autrement dit il ne fait pas partie des normesinstaurées par la société de cette époque.

Le fumeur de marijuana va recevoir une étiquette.

Il est à partir de cesannées considéré comme un individu déviant, hors la loi.

Ainsi les Etats du monde vont adopter la convention unique sur les stupéfiants de 1961.

Elle ajoute pour la premièrefois le cannabis et ses dérivés à l'opium et les autres drogues.

Les pays signataires ont progressivement adapté leurlégislation à ce texte, catégorisant les drogues selon des tableaux équivalents aux conventions de 1961 et de 1971,permettant ainsi une cohérence internationale en termes de réglementation sur les drogues.

II) La réaction de l'État face à l'augmentation de la consommation de cannabis en 1960.

a.

Le cannabis : problèmepour l'État ( les lois ) La réglementation française, conformément aux normes internationales, émise parl'Organisation Mondiale de la Santé et l'ONU a classifié les produits dangereux dans le code de la santé publique en 4catégories : - les substances stupéfiantes (ex.

héroïne, cocaïne, cannabis, etc) - les substances psychotropes(antidépresseurs, tranquillisants, etc) - certains autres médicaments - les substances dangereuses (éther, acide,etc) La production, la distribution et l'usage de ces substances sont sévèrement réglementés, à l'exception del'usage médical.

La loi est une règle de conduite en société, votée par les représentants du peuple et qui s'impose à tous.Protégeant l'individu et la société, elle se situe au carrefour de l'intérêt général et de la liberté individuelle.

Elle. »