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La société parisienne au XIXème siècle à travers les romans d'Emile Zola

Publié le 02/07/2012

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On peut comprendre son envie de mettre en lumière la vie des ouvriers car c’est un milieu qu’il a lui-même connu dans sa jeunesse. Il fut attiré par la lutte ouvrière et il s’y intéressa grandement. Il s’employa à décrire la vie misérable des ouvriers et voulut à travers ses romans décrire les nouveaux fléaux de la société tels que l’alcoolisme, la prostitution et la délinquance. Cela montre qu’il était en phase avec l’actualité de son temps. Il était révolté par cela et il en donne un reflet violent dans ses romans. Il voulut dénoncer à la société entière l’horreur de certains aspects de la vie ouvrière. On retrouve cette intention de dénoncer des scandales dans son implication dans les affaires Dreyfus et Calas. Zola décrivit aussi la naissance des classes moyennes. Il retranscrit toute l’avidité qu’a la classe moyenne à gravir les marches de l’échelle sociale. La classe moyenne occupe une place importante au cœur des romans de Zola. Là encore, nous constatons qu’il relate un phénomène d’actualité, en phase avec son époque. Il décrit aussi très précisément les couches supérieures de la société, qu’il a également fréquenté. Il dénonce l’étalage de richesses et les manières des bourgeois. Il pose un regard critique sur ces classes.

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« L’Industrialisation De 1850 à 1873, l’industrie vit une période de croissance.

De 1873 à environ 1895 c’est la période de la Grande Dépression.Cependant pendant toute cette période, la France développe considérablement son industrie.

Elle est basée essentiellement sur le charbon, la machine à vapeur, lasidérurgie, la métallurgie et le textile.

De nombreuses découvertes sont faites comme par exemple les premiers puits de pétrole (1859), le transport d’électricité àlongue distance (1883) ou le moteur à explosion (1886).Dès la fin du XIXème siècle, l’industrie utilise de nouvelles sources d’énergie comme l’électricité ou le pétrole et se développe dans de nouveaux domainesindustriels comme l’automobile ou la chimie relançant la croissance économique. Nous pouvons donc dire que la France est rentrée au cours de ce XIXème siècle dans une ère moderne.

Elle a connu la mécanisation, l’industrialisation et est enfinparvenue à instaurer un régime démocratique après de nombreuses batailles et de nombreux pas en arrière. [pic] L’industrialisation est massive en banlieue parisienne.Huile sur toile de Maurice Fallies Nous voyons nettement sur cette carte de l’industrialisation en Europe au XIXème siècle que la France est très touchée par l’industrialisation notamment dans le Nord(charbon, textile), dans la région lyonnaise (charbon, textile) et qu’il y a une grande concentration autour de la région parisienne qui représente aussi une placefinancière importante. [pic] La société française La société au XIXème siècle est en profonde mutation.

En effet dès 1850, la Révolution Industrielle a largement touché la France.

L’industrialisation modifie lasociété.

Il n’y a plus les nobles et les paysans comme autrefois.

De nouvelles couches sociales sont nées de cette industrialisation, telle que la classe ouvrière et laclasse bourgeoise.

Le travail à la chaîne est né.Avec la classe ouvrière se créent les mouvements ouvriers et les idées socialistes.

Progressivement, c’est aussi la classe moyenne qui se développe. Cependant la France reste encore très rurale, et les paysans sont encore nombreux.

Mais eux aussi se modernisent en passant d’un travail essentiellement manuel audébut du siècle à un travail presque totalement mécanisé à la fin du siècle. [pic] En tête de lettre de la société Lotz fils de l’Aîné, par Guiguet, fin XIXe siècle(Archives départementales de Loire-Atlantique) qui produit des machines à vapeur, des batteuses et des égreneuses symbole de la mécanisation agricole. Réalisme et naturalisme : un regard sur le siècle Définissons maintenant le mouvement réaliste ainsi que le mouvement naturaliste auquel appartiennent les trois livres que nous utiliserons pour illustrer ce dossier.Quand et comment ces styles sont-ils apparus et quelles en sont leurs caractéristiques ? Un texte écrit dans le style réaliste s’applique à dépeindre le monde, la vie, de la manière qui soit la plus proche de la vérité sans artifice et sans idéalisations.

Lesauteurs réalistes veulent coller au plus près à la réalité des choses, de la vie.

Ils s’appliquent à fidèlement décrire l’environnement qui les entoure.

Ce mouvement esten opposition avec le romantisme ambiant présent au début du XIXème siècle. La littérature réaliste correspond approximativement aux œuvres parues en Europe et également aux Etats-Unis entre les années 1840 et 1890.

Le mouvement vit lejour en France avec des textes d’Alfred de Musset et de Balzac puis avec des romans de Gustave Flaubert, ceux d’Emile Zola et les nouvelles de Guy de Maupassant.Tous ces auteurs sont restés fidèles au principe de retranscrire les faits tels qu’ils sont et ne pas se soucier de l’esthétisme dans leurs textes.

Ils cherchaient à rendrefidèle toutes les scènes quotidiennes, qu’elles soient vulgaires ou très distinguées.

Zola cependant fut proclamé le maître d’un autre mouvement, le naturalisme.Celui-ci apporte quelques éléments supplémentaires au mouvement réaliste. Le naturalisme se construit sur les bases du réalisme, il en diffère cependant légèrement.

Le chef de file de ce style ou tout simplement son créateur n’est autrequ’Emile Zola.

Le naturaliste dispose d’un style d’écriture réaliste mais qui introduit l’utilisation d’éléments nouveaux tels que la filiation, l’héritage génétique, enbref une approche plus scientifique de la vie est apportée dans le texte.

Ce mouvement s’explique par le scientisme ambiant qui régnait à ce moment-là et traduit destendances de l’époque. Les Rougon Macquart dont font partie l’Assommoir et Au Bonheur des Dames et La Curée sont inscrits dans ce style.

Le réalisme et le naturalisme sont des stylesinédits car ils dépeignent fidèlement et parfois crûment des aspects laids, douloureux et pénibles de la vie. Emile Zola croit en les théories darwinistes, il croit en la psychologie comme à la physique.

Ces personnages ont donc des caractéristiques mentales spécifiques,évoluant par rapport au milieu dans lequel ils vivent.

Zola crée des situations qui lui permettent d’exprimer ses observations scientifiques.

Par exemple, il construitdes exemples de l’aliénation mentale, de l’hérédité naturelle.

Par exemple, Gervaise (L’Assommoir) a une fille, Nana (Nana), qui beaucoup de caractéristiquescommunes avec elle. Emile Zola, le maître du mouvement naturaliste Emile Zola, né à Paris en 1840, il grandit à Aix-en-Provence puis repart à Paris.

Il échoue à l’examen du baccalauréat et finit par s’engager dans la maison d’éditionHachette.

En travaillant pour le service de presse, il commence à écrire.

Il devint ensuite journaliste et se révéla être un ardent critique.

Il publie sa première œuvre en1864, Les Contes à Ninon, puis Thérèse Raquin en 1867.

Après ce roman, le projet des Rougon-Macquart germe dans sa tête. Le projet des Rougon Macquart L’Assommoir, Au Bonheur des Dames et La Curée font tout trois partie de la série des Rougon-Macquart.

Ils sont respectivement parus en 1877,1883 et 1872.

Leprojet des Rougon-Macquart fut de créer un dessin de la société en racontant l’histoire d’une famille au long de vingt romans.

Le fil rouge de l’œuvre sera l’hérédité,en cela les Rougon-Macquart sont une œuvre naturaliste.

Pour créer son œuvre gigantesque, Zola s’est inspiré de la Comédie Humaine de Honoré de Balzac qu’ilentend même détrôner. Le « plan » des Rougon-Macquart est terminé dès 1868.

L’épopée débute avec La Fortune des Rougon en 1870.

Puis un roman paraît chaque année dans les journauxtout au long de vingt années.

L’œuvre se termine avec Docteur Pascal en 1893.

Zola racontera cette famille durant cinq générations.. »

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