La Réunion et Mayotte (Travaux Personnels Encadrés – Géographie - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)
Publié le 07/05/2016
Extrait du document
Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)
• Appelés « zarabs », les Indiens musulmans originaires du Gujarat venus un peu plus tard que
les hindous, sont environ 3 %.
Les langues
• Le français est la langue de
la République, à côté du créole, dont la version réunionnaise est très particulière du fait de l'apport des langues parlées par les différentes communautés de l'île, dont l'usage n'a pas disparu.
Les grandes villes
• Chef-lieu de la Réunion, Saint-Denis (132000 hab.) est la plus grande ville de toutes les collectivités françaises d'outre-mer. Avec ses églises, temples et mosquées, et
ses marchés colorés, elle présente le visage cosmopolite de l'île.
• Saint-Paul (88 000 hab.),
sur la côte ouest est le premier site habité de l’île du fait de sa baie accessible aux navires.
• Saint-Pierre (69 000 hab.) est une ville portuaire de la côte sud.
■ Seule grande localité à l'intérieur des terres, Le Tampon (61000 hab.), entre Saint-Pierre et la plaine
des Cafres, est un gros bourg agricole et commercial.
• Saint-André (43000 hab.) est la plus grande localité de la côte orientale de l'île.
L'ÉCONOMIE_
Les généralités
• Faute de ports, l'île Bourbon s'était vue assigner le rôle de « grenier à blé » par Louis XIV dans l’océan Indien, une vocation agricole qui a évolué au xuf siècle vers la monoculture de la canne à sucre. Celle-ci reste la première ressource de l’île, avant le tourisme. Malgré le dynamisme de son économie, la Réunion est en butte au chômage (33 %) du fait de
sa forte croissance démographique, contraignant de nombreux Réunionnais à émigrer en métropole.
«
L'agrkuhure Maurice et les Seychelles -, en 1986 , Lf CUMAT Mtzamboro éducati o n, l' agriculture , l'artisanat • Sur une surface agricole utile a permis à la Réunion de devenir • Entre l 'équateur et le tropique l'enviro nnement et le développement occupant 17 'lb du territoire , la un acteur majeur de la coop ération du Capr icorne , Mayotte jouit durable , résorbant a insi partiellement production se partage en trois postes régionale .
Les exportations de sucre d 'un climat tropical humide , avec un fort chômage (45 %).
d'importance comparable : la c•nne (109 millions d'euros en 2004 ) une température annuelle moyenne L'agriculture il sucn et les plantes industrielles , prédominent devant le rhum , de 25,6 •c.
• l:agric ulture emplo ie 16000 ménage s les fruits et légumes , les viandes les essences à parfum et les produits On distingue deux grande s saisons .
( 56 'lb d
es ménages) sur prés de 30 'lb et produits d'élevage .
de la pêche.
• La saison des pluies , d 'octobre de la surface émergée de Mayotte , plus • Avec une étendue limitée de plages , à mars, place l'ile sous le régime de de la moitié des exploitations occupant la Réunion a couplé le tourisme la mousson du nord , marqué par des moins d
'un ha.
Les cultures vivrières de balnéa ire avec le tourisme vert pour températures élev ées.
Cette période , manioc et de btlunes occu pent 75 'lb développer son important potentiel.
qui concentre 80 'lb des précipitat ions, de la surface agricol e , l 'élevage est Dotée d'importantes infrastructures , est aussi marquée par des cyclones quasi inexistant La va ni lle et l'essence la Réunion a reçu 432 000 touristes (rares ) et des dépressions tropicales .
d 'ylang -ylang bénéficient encore (surtout métropolitains ) en 2003, • Durant la saison sèche, ou hiver de leur réputation d e qualité , mais générant 365 m illions d'euro s austral , d 'avril à septembre , l'air connai ssent une forte régression .
de recettes , qui font du touri sme est rafraîchi par les alizés du sud-est LA POPULAnoN l'activité principale de l'ile.
et le taux d'hum id it é est moins élevé .
les caradéristlques générales • Les usines sucrières et les distilleries le transport • Mayotte compte 170 000 habitants transforment les récoltes de cannes • À 210 km de Maurice , 800 km de L'HYDROLOGIE (Mahorais ) : 46,6 'lb ont moins de à sucre (60 % des terres cultivables ) Madagascar et 9 200 km de Paris, la • Les massifs de Grande-Terre 15 ans ; 51,7 'lb ont entre 15 et 65 ans; respectivement en sucre (quelque Réunion a besoin de bonnes dessertes donnent naissance à de petits cours 1.7 'lb ont plus de 65 ans.
200 000 t ) et en rhum (80 800 hl aériennes et navales .
Le grand aéroport d'eau dévalant p arfois en cascade • Le taux de natalité est de 43,6 %o d 'alcool pur).
Cette activité doit faire international de Saint-Denis la relie dans la mer , alimentés par les fortes et le taux de mortalité de 8,6 %o; face à la concurrence d'autres pays à la métropole par un vol quotidien.
pluies tropicales .
Ces rivières ont la mortalité infantile est de 67,8 %o.
et de la betterave à sucre .
Par a illeurs, d'importantes liaisons contribué à l'érosion des montagnes , • Le taux de croissance est de 4,4 'lb • La Réunion est réputée pour sa vanille maritimes par cargos sont assurées dont certains cratères sont occupés avec six naissances /femme .
• Les importantes ressources dont elle produit 28 t malgré la entre la Réunion et l'Europe , par des lacs, comme celu i de Dziani • l:espérance moyenne de vie à halieuti ques du lagon de Mayotte concurrence de la vanille artificielle ; Madagascar , l'Afrique du Sud et dans le cndire de Dz•Oflflzl .
la naissance est de 62,4 ans pour les et du canal du Mozambique l'importance économ ique des essences l'Extrême -Orient.
La Réunion possède femmes et 58,1 ans pour les hommes.
sont prometteuses quant à parfum (géranium , vétiver, ylang- deux ports de plaisance , Saint -Gilles - • La densité moyenne de la population au déve loppement de la pêche .
ylang ), est en régression .
les-Bains et Saint-Pierre, desservant sur l'arch ipel s'élève à 455 hab./ km' .
• Le secteur modern e est dominé par • Les plantat ions fruitières , concentrées les localités du littoral.
Les voies La population urbaine est concentrée les travaux publics (et depuis peu par dans les «bas" de la Réunion , sont de communicat ion, y compris ferrées , à Mamoudzou et Petite -Terre .
l'agroalimentaire : crevette et homard ).
surtout vivrières , mais les ananas, letchis, sont limitées.
Depuis la route littorale , la composition Son esso r résulte d'Importants besoins mangues et autres fruits tropicaux quelques routes montent vers • À un fond de peuplement malayo - en logements sociau x, locatifs et sont aussi exportés .
les « hauts », mais certains sites , indonésien s'ajoutent, avant le en équi pements pub lics.
• La Réunion produit 1 517 t de viande comme le cirque de Mafate , restent XIV' siècle , des Bantous de l'Afrique Industrie et services bovine et 197 000 hl de lait et 11 273 t inaccessibles par la route.
de l'Est Puis des commerçants arabes • Secteu r dynamique , les activités de viande porcine ; le paturage en fréquentent l'arch ipel qu'ils islamisent de servi c e emploient près de la moitié altitude a renforcé la filière bovine .
œ:rmm fAUNE ET FLORE au XVI' s iècle .
Mayotte connait des actifs de Mayotte .
Mais la taille • Les activités de pêche sont dom inées la flore une nouvelle vague d 'immigration réduite des entreprises et les par la pêche industr ielle au large • Située à mi-chemin entre Madagasca r • La lori'! couvre encore prés de malgache quand la France prend débouchés limités les empêchent (7 550 t pour un chiffre d 'affaires et l'entrée du canal du Mozambique , 20 ooo hectares et a gardé quelques possession de l'ile en 1841.
La d 'être concurrentiell es à l'exportation .
de 28 millions d 'euros ) jusqu'aux nes Mayotte est un archipel de 374 km', vestiges de sa forê t primaire, préservée population mahoraise résulte • La hausse du pouvoir d'achat australes des Kerguelen .
La pêche formant la part ie orientale de l 'arch ipel en zones assez denses .
Manguiers , du brassage entre ces populations soutenue par l'argen t public et l'arrivée 1 artisanale côtière , en raison des récifs des Comores ( 2 000 km' environ), bananiers , canneliers , tamariniers , bantoues de métropolitains , a permis une frangeants et d 'un plateau continental dont les nes de la Grande Comore eucalyptus , tecks , bambous et cocotkrs et malgaches, réorgan isation et une expans ion des limité , est moins développée .
(Ngazidja ), Moil i et Anjouan (Ndzouan i) poussent en abondance , ainsi que les métissées activités commerciales , les grandes L'Industrie sont indépendantes depuis 1976.
baobabs , dans le sud de Grande-Terre .
d' éléments surfaces commençant à concurrencer • Employant 10 'lb des salariés , le secteur Mayotte cultive une identité africaine les « doukas >>, petits comme rces industriel se partage entre industries plus marquée que la Réunion .
et indiens .
familiau x présents sur tout le territoire.
agroalimentaire et manufacturière .
l:islam sunnite • En 2004 , les exportations aquacoles • l:industrie agroal imentaire ; qui LE REUEF rassemble 97% (dont langouste s et crevette s) ont repr ésente plus de 20 'lb du secteu r lamontape des M•hor•ls dépassé les lOO tet sont devenue s secondaire et emploie 38% de ses • Au cœur de l'un des plus grands et joue un rôle le prem ier poste d 'exportation , avant salariés (chiffre d'affaires : 750 millions lagons fermés du monde (1 500 km'), considérable dans l'organisation la vanill e et l'essence d 'ylang-ylang .
d'euros ), se spécialise dans la Mayotte comprend l'ile de G rande- de la société (droit coutumier ).
• Le tourisme devrait devenir à court transformation de produits agricoles , Terre , l'ile de Petite-Terre au nord-est les langues terme l'un des pôles majeurs de en particulier la canne à s ucre, dans constituée de l'ilot de Pamandz i • La langu e officielle est le frança is , dévelop pement Chaque anné e, les rhumeries et les raffineries de sucre , et du rocher de Dzaoudzi , reliés la faune mais les deux tiers des Mahora is 23 000 tour istes et 8 000 c roisiéristes , mais aussi la viande et le lait par une digue , et entourée • Les espèces animales offre n t une parlent plus volontier s le shimao ré venant surtout de la métropole et • l:industrie manufacturière, qui d'une trentaine d'îlots .
certaine parent é avec celles rencontrée s ( d' orig ine swah ili) ou le shiboushi de la Réu nion, ont visité l'ile, mais regroupe plus des trois quarts des • D 'orig ine volcanique, Mayotte a surgi à Madaga scar, comm e le maki , espèce (d 'o r igine malgache ).
le tour isme de loisirs reste limité.
entrepris es industrielles et représente de l'océan il y a 8 millions d 'années , endémique de lémur ien, ou encore les grandes villes Le dével oppement du secteu r tient 51 'lb du chiffre d'affaires global , ce qui explique l'érosion du relief.
le caméléon .
Les roussettes , grandes • Dzaoudzi (19 000 hab.) aux capacités de l'aéroport e t de se compose des entreprises de biens Formée de six massifs culminant au chauves-souris frug ivores , partagent est le chef-lieu admin istratif.
l'hôtelle rie, et à la réduct ion des coûts intermédiaires , de biens d'équipement mont Bénara (660 rn) , Grande-Terre le ciel de Mayotte avec une multitude • Mamoudzou (45 000 hab. ), qui lui fait de trans port aérien .
De grandes cha ines et de biens de consommation courante .
porte les témoignages d'un volcanisme d 'oiseau x mult icolor es, comme les face sur Grande-Terre , est le véritable hôtelières commencent à s'intéresser les services actif, comme le cirque de Cavan i.
martins , les courlis , l'inséparable pôle urbain de l'ile.
La ville concentre à cette destination originale .
• l:art isanat emploie 15 'lb Les côtes , déchiquetées , forment à tête grise , les cardinaux, les colibris l'essentiel de l 'activité économique de la population active dans 34 % des caps , des presqu'iles , des baies et autres aigrettes.
Le lagon , délimité et regroupe 28 'lb de la population.
Lf YRANSPORT des entreprises .
Le travail du bois profondes bordées de _.,roves ; par une barri ère de cora il de plus de • Les transports routiers et maritimes est l 'activité principale , suivi il n 'existe que peu de ports naturels 160 km, est peupl é d'une faune tout L'koNOMIE permett ent une bonne circulation de l'alimentat ion, le batiment ou de plages .
aussi colorée de poisson s-perroquets , • l:économie reste étroitement dans l'archipel, dont les liaisons la mécanique et la broderie, chirurg iens, poissons-coffres , m é rous, dépe ndante des apports extérieurs.
avec l'extérieur sont en constante dont Cilaos est un haut-lieu .
balistes , poissons-clowns , et autres Le développement des infrastructures progress ion.
Menacé de saturation , • Les entreprises commerciales pois sons-anges , évoluant au sein est dO à des financements de avec 390 000 tonnes , dont 47 'lb en et les grandes et moyennes surfaces de l'architecture foisonnante des la métropole ou de I'UE.
Avec transit, le port de Longoni a vu ses ont profité de l 'accroissement du pouvoir coraux.
De juillet à octobre , les baleines la convention de développement capacités d 'accueil agrandies en 2005 .
d'achat des ménages .
Le commerce visitent le lagon avec leurs nouveau - du 13 décembre 2002 , l'État français En forte hausse lui aussi , le trafic extérieur s 'est développé surtout nés, et les tortues viennent pondre a débloqué une enveloppe de aérien a nécessité la modernisation depuis que l'entrée de la France sur la plage de Moya , protégée lOO millions d 'euros sur cinq ans et l'agrandissement de l'aéroport dans la Commission de l'océan Indien comme nombre de sites du littoral destinée à financer de grands projets de Dzaoudzi (135 000 passagers -avec les Comores , Madagascar, désorma is classés .
dans le transport la formation- annuels ) ..
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