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La Grèce De la conquête romaine à nos jours (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE – TES/TL)

Publié le 25/04/2016

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histoire

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

est détenu par Otton de La Roche; le Péloponnèse, alors dénommé la Morée, appartient à la dynastie des Villehardouin, qui se font princes d'Achaïe. La société féodale est importée par ces seigneurs, et la Grèce se couvre de chàteaux forts détenus en fiefs. Les archontes locaux s'adaptent à ce système, dans lequel ils trouvent parfois leur place. Mais un sursaut national, parallèle à un retour en force de l'Empire byzantin

(Michel VIII Paléologue accède au pouvoir en 1258), ébranle cette occupation étrangère, malgré le renfort des Vénitiens installés en Crète et en Messénie, puis des Angevins (Charles I\" d'Anjou succède à un Villehardouin en 1278, et la famille perdurera en Grèce jusqu'en 1364). La cité de Mistra est alors le pivot de la reconquête byzantine. Le despotat de Morée, aux mains des Cantacuzène, Manuel et Mathieu, fils

de Jean VI, poursuit la lutte de celui-ci contre les royaumes latins. Avec l'appui tactique des Turcs et de Murad le', les Paléologues rétablissent leur domination (1382) mais subissent bientôt la pression de ces amis encombrants : la Sublime Porte s'empare d'Athènes et du Péloponnèse. Sans le vouloir, c'est Tamerlan qui, sauve temporairement la Grèce en écrasant les Turcs à Ankara (1402). Tout le xlie siècle est marqué par les hauts et les bas des relations avec les...

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« EUFTHÉRIOS VENIZÉLOS Né en Crète en 1864, Venizélos dirige en 1896 l'Insurrection de son Ue nata le contre les Turcs, qui aboutit en 1897 à un large statut d'autonomie.

Mais Vealz élos , fervent patriote grec.

est hostile à ce statut et à une union avec la Grèce.

En 1909, à la faveur d'un coup d'État militaire, il devient Premier ministre à Athènes.

À l'Issue de deux guerres balka niques ( 1912-1913), il annexe la Macédoine, l'Épire, la Crète, les nes de l'Égée (sauf le Dodéca nèse), puis, ayant en 1917 engagé la Gréce d u côté des Alliés dans la Première Guerre mondiale- contre l'avis du roi Constantin 1", contraint à l'exil avec les germanophiles de son entourage- i l récupère notamment la Thrace orientale et la région de Smyrne (traités de Neuilly et de Sèvres).

Battu aux élections en 1920, revenu a u pouvoir en 1923 après la défaite de Constantin l" contre la Turquie, i l organise le retour des Grecs d'Asie Mineure, modernise l'agriculture (essor de la vigne et du tabac) , développe la ville d'Athènes, les infrastructures routières et industrielles ...

Ses partisans ayant obtenu la proclamation de la Républiqu e en 1924, il est aux affaires de 1928 à 1932, puis épisodiqueme n t jusqu'en 1935.

Il doit finalement céder la place aux royalistes et s'exile à Paris, où il meurt en 1936.

LE RÉGIME DES COLONELS Les forces réactionnaires , actives depuis longtemps ( c 'est ce que montrez.

le célèbre film de Costa-Gavras évoquant l'assassinat du député de gauche Lambrakis en 1963 ), redoutent un succès de la gauche aux élections .

Le 21 avril1967 , par un coup d 'État, une junte militaire s'empare du pouvoir .

Un régime dictatorial , dirigé par le colonel Ghe6rghios Papadhôpoulos {1919 -1996), international reprend , après un long boycott ; la Grèce signe son traité d'adhésion à la CEE en 1979 (entrée effective en 1981 ).

f-------- -- -- --,------------ -i est mis en place , avec son lot par la république revient, et la monarchie avec lui.

Il appelle bientôt au gouvernement le général loannis Metaxàs (1871-1941), qui établit un régime «musclé », deuxième (un certain général Pangalos s'y était brièvement essayé en 1924) d 'une longue série de dictatures au XX" siècle .

L'OCCUPATION ET LA RÉSISTANCE Au début de la Seconde Guerre mondiale , la Grèce se veut neutre , mais Mussolini , mis en appétit par l'invasion de l'Albanie, veut sur sa lancée occuper la Grèce .

Il échoue , mais H itler lui emboîte le pas et réussit, malgré les efforts britanniques .

Les Allemands , qui resteront en Grèce jusqu'en octobre 1944, doivent faire face à des mouvements de résistance certes rivaux mais qui leur mènent la vie dure : à droite , l'Armée de la résistance grecque, du général Zervas; à gauche (partis communiste et socialiste, Union démocrate populaire , parti social ouvrier) , le Mouvement national de libération (EAM) et l 'Armée populaire de libération g recque (ELAS).

Quant au gouvernement et au roi, ils sont réfugiés au Caire depuis 1941 et bénéficient du soutien des Anglais.

Ceux-ci, pour faire barrage aux communistes, favorisent la résistance royaliste et créent une force militaire grecque de même opinion.

En octobre 1944, Athènes est libérée .

L'APRÈS· GUERRE Le gouvernement de coalition dirigé par Papandhréou , puis celui , populiste, de Tsaldaris (issu des électio n s cc libres» de 1946) sont attaqués par les membres de I'ELAS, qui n'ont pas désarmé : les troupes communistes de Markos ont pour bases arrière l'Albanie et la Yougoslavie , tandis que le gouvernement grec bénéficie de l'appui déterminé de Londres et de Washington .

En 1948 , la rupture entre Tito et Staline affaiblit la guérilla communiste, qui dépose les armes en septembre 1949 .

À partir de la fin de cette guerre civile , la reconstruction du pays étant en grande partie financée par les États­ Unis , la droite a les mains libres .

forte composante communiste , fait également un bon score et entend peser de tout son poids sur les décisions du Premier ministre .

Celui-ci , en dépit de cette pression et face au roi Constantin Il (1940-) , qui est monté sur le trône en 1964 , joue de sa popularité et s 'efforce d'établir un véritable régime démocratique .

Entré en conflit ouvert avec le roi sur la question de l'épuration des cadres extrémistes de l'armée, il est destitué en 1965 .

d'arrestations massives et arbitraires, torture, disparitions inexpliquées , censure , suppression de toutes les libertés publiques et civiques ...

L'EDA est dissoute , ainsi que le mouvement des Jeunesses Lambrakis .

L'administration , l 'enseignemen~ la justice sont «épurés ».

Le roi, impuissant à changer le cours des choses , est contraint à l'exil.

Il se réfugie en Italie .

Le monde entier , consterné , assiste à cette plongée de la Grèce, terre natale de la démocratie , dans l'obscurité de la dictature .

Malgré les arguments de défense de l'Occident contre le péril rouge ella volonté annoncée de lutte contre la pauvreté dans le pays , l'opinion internationale reste défiante .

D'autant que, le 17 novembre 1973, les étudiants de l'École polytechnique d 'Athènes , insurgés, subissent une répression sanglante dont on ignore encore aujourd 'hui le nombre de victimes.

C'est Chypre , une vieille épine dans le pied grec , qui va précipiter les événements .

Les colonels encouragent I'Enôsis , le rattachement de Chypre à la Grèce.

En juillet 1974 , les Turcs ripostent à une tentative de putsch et envahissent la moitié de 111e.

Ils y sont encore .

L'armée grecque se soulève alors contre les colonel s e t provoque la chute de la junte .

RETOUR À LA DÉMOCRATIE Si la répub lique est proclamée dès la fin de 1973 , c'est avec le retour d'exil de Konstandinos Karamanlis (Constantin Caramanlis) et la victoire aux élections de son parti Nouvelle Démocratie (Nea Demokratia , ou ND), en 1974 , que la page est vraiment tournée.

Les libertés sont restaurées; le tourisme qui l'avaient exilée, est députée en 1977 ._ _ _ -..;~~ et devient minist re de la Culture (1981-1989 puis 1993-1994).

En 1985, le socialiste Khristos Sardzetakis (l'ancien juge d'instruction de l'affaire Lambrakis) est élu président de la République .

L'été 1988 est marqué par l'attaque d'un bateau , le City of Paros , par des terroristes, ce qui entraîne la mort de onze touristes .

Diverses affaires de corruption, des attentats alourdissent l'ambiance .

En 1989 , courte victoire électorale du parti de la Nouvelle Démocratie .

Papandhréou démissionne, et des gouvernements de coalition se succèdent.

En 1990 , confirmation de la victoire du parti de la Nouvelle Démocratie ; Konstandinos Mitsotakis devient Premier ministre, et Konstandinos Karamanlis retrouve son fauteuil de président de la République .

La première moitié de la décennie est marquée par les problèmes de voisinage : forte immigration albanaise (5 ooo réfugiés arrivent en 1991 ) et soucis avec la Macédoine , l'une des six républiques de l'ex-Yougoslavie, provisoirement appelée «Ancienne république yougoslave de Macédoine» après son indépendance et accusée d 'usurper un nom grec (manifestation de 1 million de personnes en 1992 ).

En 1993 , le PASOK et Andhréas Papandhréou reviennent au pouvoir .

r-------------'------------ ___, Afin de favoriser son déco llage US PRINCIPAUX PARTIS PASOK (Panelli nian Sada/istikon Kinima) : Mouvement socialiste panhe llénique, fondé en septembre 1974 par Andhréas Papandh réou.

ND (Nea Demokratia, Nouvelle Démocratie) :fondé e n ju in 1974 par Konstandinos Karamanlis.

Dikki (Dimokratiki Kinoniki Kinisi) , fondé en 1995 , présidé par Dimitri Tsovolas.

Pola (Politiki Anixi) fondé en 1993, présidé par Ant o nis Samaras .

KKE (Kommo unistiko Komma El/ados, Parti comm uniste), fondé en 1918; secrétaire généra l depuis 1992 : Aléka Papa riga.

Synaspismos (Coalition de gauche et du progrès), fondé en 1989 , présidé depuis 1993 par Nikos Konstantopo ulos.

Démomdie christianique , fondé en 1953.

Kodiso (Parti d u socia lisme démocratique) , fondé en 1979 , présidé depuis 1984 par Charalambos Protopapas .

ÉcoJoclstes alternatifs .

KAE (Parti agraire).

EDA (Gauche démocratique unifiée).

ESPE ( Regroupeme n t socialiste unifié de la G rèce).

EDIK (Union démocratique du centre).

EPEN (Union politique nationale), d'extrême droite .

économique, la Grèce se voit attribuer par l'Europe , en 1994, une aide d 'environ 14 milliards d'écus d'ici à l'an 2000 (qui en deviendront 35 au bout du compte).

En 1995 , Kostls (Konstandinos) Stefan6pou los est élu président de la République grace à une alliance entre PASOK et Pola (Palitiki Anixi , ou Printemps politique) .

En 1996, Andhréas Papandhréou démissionne , et K6stas Simitis (PASOK) devient Premier ministre.

En 1998 , la Grèce entre dans le serpent monétaire européen (SME).

Aux élections de 2000 , Stefan6poulos est confirmé à son poste de président.

En 2001 , c'est l'entrée dans la zone UCIN ÉMA Si les arts de la Gréce moderne et contempora ine ont une réputation qui sort assez peu des frontières nationales, le cinéma fait exception.

Au gran d dam de nombreux Grecs, qui s'insurgent à juste titre contre la vision réductrice que certaines œ uvres donnent de leur pays, on ne peut passer sous silence ZorlHI Ie Grec (1964), film américain de Michel Cacoyannis, d 'après un r oman de Nikos Katzantzakis .

Irène l'ripas donne la réplique à Anthony Quinn (rôle-titre) dans les beaux paysages évoqua n t magnifiquement la Crète .

La bande (Konstan dinos Gavras), né Athènes e n 1933, émigré France à l'age de dix­ ans, se souvient de grecques et euro, dernière étape d 'une intégration européenne réussie -même si elle est entachée de quelques soupçons de manipul ation des chiffres économiques.

En 2004 , une nouvelle victoire de la Nouvell e Démocratie ramène Kôstas Karamanlis aux fonctions de Premier ministre .

Durant l'été, le succès des jeux Olym piq ues , puis Paralympiques a été total : les insta llations ont été prêtes à temps (ce que bien des polémiques ne laissaien t pas présager) , et il n'y a eu aucun incident (les menaces terroristes islamistes et autres sont désormais une préoccupation constante pour les organisateurs de ce type de manifestation).

En novembre 2004 , la reconna issance officielle par les États­ Unis du nom de République de Macédoine provoque un vif émoi en Grèce .. »

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