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La formation des reliefs (Travaux Personnels Encadrés – Géographie - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 07/05/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

(-650 à -550 millions d’années), puis de la chaîne dite de « Grenville » au Canada (-1,1 milliard à -950 millions d'années). Enfin on a détedé des restes de chaînes de montagnes datées respectivement de -1,4, de -1,7, de -2, de -2,5, de -2,7 et de -3,1 milliards d'années. Cette liste, d’ailleurs non exhaustive, fait ressortir un caradère cyclique de 300 à 400 millions d’années de période. Toutes ces orogenèses sont le résultat de la succession d'une phase de sédimentation, suivie par une phase de compression et terminée par une phase de destrudion. Leur multiplicité démontre que la formation de chaînes de montagnes est un phénomène normal et récurrent de la vie de notre planète. Depuis son origine, la Terre forme, détruit et recycle ses chaînes de montagnes : c'est une planète bien vivante. Dans ces conditions, il est évident que des chaînes les plus anciennes, il ne reste que des lambeaux plus ou moins préservés dans les noyaux andens de chaînes plus récentes.

compression, ce qui entraîne un rétrécissement (faille inverse), soit il y a tension (faille normale), ce qui entraîne un écartement. Si le déplacement n'est qu'horizontal, on parle de décrochement (faille transformante).

 

Déformation souple

Si la température et la pression augmentent, des roches apparemment solides et stables sont susceptibles de se déformer et de se plisser. Les roches salines peuvent se comporter comme des fluides et littéralement gicler aux sein des couches. Dans des cas extrêmes, elles jouent un rôle de lubrifiant et sont dénommées « couches savon ». Suivant l'importance des forces mises en jeu, les plis sont de plus en

« magmatiques de surface, appelées roches volcaniques, et les roches magmatiques de profondeur, dites plutoniques, comme les granites .

cassures qui en résultent produisent les creux et saillies composant le relief.

DÉFORMATION CASSANTE .

DEFORMATION SOUPLE lors de l'écartement des plaques tectoniques, toutes les roches vont réagir aux contraintes (compression, tension ou cisaillement).

En fonction de la température et de la pression qu'elles subissent , les roches vont adopter des comportements mécaniques différents .

DÉFORMATION CASSANTE Dans les cas les plus simples de compression ou de tension à température normale , les roches vont casser.

Mais plusieurs cas peuvent se produire: -si elles cassent sans aucun déplacement des deux masses, c'est une fissure ou une fracture suivant la taille; -si au contraire il y a déplacement d'un élément par rapport à l'autre , c'est une faille .

Dans ce cas.

soit il y a compression, ce qui entraîne un rétrécissement (faille inverse) , soit il y a tension (faille normale) , ce qui entraîne un écartement.

Si le déplacement n'est qu'horizontal , on parle de décrochement (faille transformante) .

DÉFORMATION SOUPLE Si la température et la pression augmenten~ des roches apparemment solides et stables sont susceptibles de se déformer et de se plisser .

les roches salines peuvent se comporter comme des fluides et littéralement gicler aux sein des couches.

Dans des cas extrêmes, elles jouent un rôle de lubrifiant et sont dénommées « couches savon».

Suivant l'importance des forces mises en jeu, les plis sont de plus en plus serrés et un flanc peut même se renverser.

lorsqu'il se rompt, on parle de chevauchement, voire de charriage si le chevauchement est important.

Tous ces mouvements se font très lentement (à l'échelle humaine) à la faveur de multiples tremblements de terre .

Ils engendrent des déplacements importants et aboutissent à la formation de reliefs plus ou moins marqués.

(AS DE L' ANATEXIE Si les pressions et les températures augmentent encore , le plissement devient de plus en plus serré et on constate que les roches deviennent de moins en moins visqueuses jusqu'à ce qu'il y ait une véritable fusion : c'est l'anatexie.

Dans ce cas extrême, les roches perdent la trace de toute stratification ancienne et prennent un aspect qui rappelle le granite.

Mais comme il s'agit d 'un processus métamorphique , on parle alors de granite d'anatexie .

iijjjl.ij!.]li les phénomènes d'érosion correspondent à la destruction des reliefs en place sous l'action des fluides comme l'air et eau (à l'état liquide ou solide).

Ce phénomène ne peut se développer que si les roches en place ont subi une forte altération .

Cette dernière peut se faire sous l'action de phénomènes physiques (alternance chaud-froid) eVou de phénomènes chimiques sous des températures plutôt élevées et dans un environnement humide.

L'eau qui ruisselle va donc séparer les divers éléments des roches , dissolvant les éléments solubles et transportant les éléments résiduels .

Ce transport se fait en fonction de la vitesse du courant d'une part et de la taille des éléments d'autre part.

Suivant les cas, on a soit une érosion et un transport, soit une sédimentation des divers éléments.

De plus, suivant les divers types de roches mis en cause, et suivant les types de plissements, l'érosion dégage diverses formes de reliefs.

On peut avoir ainsi des reliefs calcaires de type jurassien ou appalachien (du nom des Appalaches, chaîne de montagnes hercynienne de l'est des États-Unis), ou, au contraire, des reliefs granitiques plus émoussés comme dans les Vosges ou le Massif central.

Enfin , des massifs montagneux récents donnent des reliefs tourmentés et des 11igu il le s comme dans les Alpe s ou les Pyrénées .

LE RELIEF MONOCLINAL Quand des couches sédimentaires sont régulièrement inclinées dans la même direction , les bancs épais et plus résistants (des calcaires ou des grès), donc en saillie, forment des côtes encore appelées cuesta.

la pente la plus raide -le front- est située du côté opposé à l'inclinaison générale des couches.

Au contraire, la pente située dans le sens de l'inclinaison est généralement faible et correspond à la surface des bancs de roches.

On parle alors de surface structurale.

Parfois , en avant de la cuesta, l'érosion a isolé des éléments limités de toutes parts par une falaise : ce sont les buttes témoins .

Comme leur nom l'indique, elles sont la preuve d 'un développement plus important de ces couches dans un passé géologique récent.

LE RELIEF JURASSIEN le relief jurassien, conditionné par un empilement de couches calcaires et de couches argileuses, se caractérise par des plis plus ou moins parallèles déterminant les cours des rivières et les axes routiers, donc les voies d'échanges.

Ces plis peuvent être recoupés perpendiculairement à la faveur de cluses par des rivières au cours en baïonnette.

D'autre part, les plissements étant modestes, nous voyons se dégager une morphologie très caractéristique avec des plis parallèles et réguliers.

En outre, les masses calcaires forment des falaises qui sont attaquées par l'érosion régressive pour former des reculées (comme à Beaume-les-Dames) , des cirques et des combes, des ruz, et si l'attaque est avancée , des crêts (comme le crêt de la Neige) .

Dans une phase très avancée, les fonds de vallées qui correspondaient au fond des plis en L'ISOSTASIE la croûte continentale flotte sur le manteau, au même titre qu'un bateau flotte sur l'eau.

Si le bateau est chargé, il s'enfonce plus profondément dans l'eau ; sa ligne de flottaison est plus basse.

C'est exactement ce qui se passe au niveau des montagnes, zones où la croûte terrestre est plus lourdement chargée : la lithosphère située sous ces reliefs s'enfonce .

On a coutume de dire que les montagnes possèdent des " racines » proportionnelles à leur taille .

En raison de ce mécanisme, la croûte terrestre peut atteind re 70 km d'épaisseur à certains endroits.

Or, la croûte ayant une densité moyenne d'environ 2,8 alors que celle du manteau avoisine 3,3,l'excès de masse en surface est compensé par un déficit de masse plus en profondeur: c'est ce phénomène de compensation qui est appelé isostasie.

creux- les synclinaux, par opposition aux anticlinaux- se retrouvent en altitude (synclinal perché) avec une importante inversion de relief .

le relief appalachien est un relief jurassien totalement arasé mais qui a été rajeuni par une reprise intense de l'érosion qui met en évidence des structures anciennes qui avaient été presque complètement rabotées .

LE RELIEF VOLCANIQUE DÉRIVÉ Après une période d'activité volcanique intense plus ou moins longue , l'érosion peut s'attaquer à la structure volcanique.

Elle déblayera les cendres, scories e t autres lapillis , mettant en évidence les anciennes cheminées volcaniques comme les " pipes » (laves), les necks (formations bréchiques), les dyke s (filons plus ou 1------------ -"------- -- - -- ...._ _____ __ _____ ..._ ______ ___ __ ~ moins verticaux de laves),less ïl/s Fractures, f ailles et plis anticlinal synclinal (filons horizontaux de laves) .

Enfin, si l'édifice volcanique est recouvert de grands épanchements de coulées de laves , elles formeront des planèzes.

Ces dern ières ont généralement une forme triangulaire , en part de gateau , induite par l'action érosive des rivières issues du massif volcanique.

C'est le cas du massif du Cantal.

DES TRANSFORMATIONS INCESSANTES les reliefs sont la preuve indiscutable de la perpétuelle tran sformation de notre planète.

les surfaces continentales montrent à l 'air libre des formations qui, bien auparavant, étaient soit enfouies sous les océans, soit dans l'épaisseur de la croûte terrestre .

C'est grâce à la formation des relief s que l'on peut acquérir des connaissance sur les phénomènes complexes qui président depuis son origine à l'évolution de notre planète, la Terre, et qui ont contribué à lui donner l'aspect que nous lui connaissons actuellement.. »

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