La coopération (Travaux Pratiques Encadrés – Institutions & Politique)
Publié le 21/04/2016
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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)
Consistant soit en «aide projets» (directement affectée à la subvention de projets précis), soit en «aide hors projets» (concours financier sous forme de dons ou de prêts), l'aide se répartit en trois domaines essentiels : la coopération technique et culturelle (± 45%), la coopération économique et financière (± 35%) et l'aide aux investissements (± 20%).
L'analyse des projets français menés en 2001 fait ressortir que l’aide aux PMA (pays les moins avancés) est partagée de la manière suivante : 14% éducation ; 13% santé, 22% pour l'appui institutionnel, 23% pour les aides sociales de base et encore 24% pour l'appui au secteur productif.
L'attribution de l'aide bilatérale française fait apparaître une forte concentration sur l'Afrique subsaharienne, qui a bénéficié en 1996 de 42,2% des versements nets : 1,9 milliard d'euros.
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LA FRANCOPHONIE
Pour le général de Gaulle, la francophonie faisait partie des piliers de la coopération, car c'était la présence française qui se trouvait renforcée à travers la langue.
Aujourd'hui, les chefs d'État de la communauté francophone se réunissent régulièrement en sommet afin de promouvoir le développement de la langue française dans le monde .
la francophonie réunit 56 pays, 131 millions de personnes, soit 2,5% de la population mondiale .
direction des pays les plus pauvres .
Cette aide est surtout concentrée géographiquement en Afrique et dans les pGys froncophones.
Elle est généraliste et privilégie aussi bien le développement culturel que le développement productif.
Pour des raisons historiques, du fait de son passé colonial , la France a une forte tradition de coopération bilatérale : 70% de son aide , contre 30% pour l'aide multilatérale .
!:AIDE BllATtRJUI Consistant soit en «aide projets» (directement affectée à la subvention de projets précis), soit en "aide hors projets » (concours financier sous forme de dons ou de prêts ), l'aide se répartit en trois domaines essentiels : la coopération technique et culturelle (± 45%}, la coopération écono mique et financière (± 35 %} et l'aide a ux invest issements(± 20%}.
l'analyse des projets français menés en 2001 fait ressortir que l'aide aux PMA (pays les moins avancés) est partagée de la manière suivante : 14% éducation; 13% santé, 22% pour l'appui institutionnel , 23% pour les aides sociales de base et encore 24% pour l'appui au secteur productif.
l'attribution de l'a ide bilatérale françai se fait apparaître une forte concentration sur l'Afrique subsaharienne, qui a bénéficié en 1996 de 42,2 % des versements nets : 1,9 milliard d 'euros.
l'aide mukilat érale française transite pour moitié par l'Union européenne.
l'autre moitié se répartit entre les institution s financières internationales , les Nations unies et les banques d'aide au développement.
le s moyen s mobilisés par la France dans l'aide multilatérale sont , ces dernières années , en hausse et s'élèvent en moyenn e à 2 milliards d'euros .
la France est le premier contributeur européen en ce qui concerne les aides accordées par le FED : 24,3 % en 2003.
I:ORCANISAnON FRANÇAISE DE L'AIDE AU DMLOPPEMENT En 1998 , le gouvernement de lionel Jospin met fin à l'existence du ministère de la Coop ération créé par décret le 10 juin 1961.
la coopération hérite alors d'un département rattaché au ministère des Affaires étrangères .
Depui s, c'est le Comité interministériel de la coopération internationale et pour le développement (CICID ), présidé par le Premier ministre
LEs DOMAINES D'INTERVENnON Éducation , santé , appui à la socié t é civile , lutte contre la vulnérabilité , diversification économique , sécurité alimentaire, développement rural : tels sont les domaines dans lesquel s la coopération intervient de nos jours.
Concrètement e n ce début du XXI" siècle , la coopération se développe suivant quatre axes prioritaires qui sont • la croissance économique ; • la consolidation des institutions de l'État et de la démocratie ; •la couverture des besoins socioux ; • la recherche et l'information scientifique .
ÉoUCAnON, CUIJURE ET FRANCOPHONIE Au cours de la décennie passée , la France s'est située dans ce domaine au
s'appuie sur 680000 enseignants.
Instrument essentiel de la coopération culturelle française , 4 525 bours es d'études (données de 1997 } ont été attribuées , pour un montant de 169 millions de francs (25 ,8 millions d 'euros ).
Près de 40% de ces bourses ont été attribuées à des étudiants formés pour l'administrat ion, l'équipement et l'aménagement du territoire.
Nombreuses et anciennes, les actions culturelles de la France se sont inscrites naturellem ent dans le cadre de la coopération .
En Afghanistan , le lycée français Esteqlal ,
à Kaboul, constitue un parfait exemple de la constance de la coop ération culturelle française : construit une première fois en 1921, le lycée est restauré et inauguré par Georges Pompidou le 8 mai 1968; en grande partie détruit sous le régime ta liban , il a été reconstruit en trois mois aprés la chute des i slami stes et a rouvert ses porte s le 22 mars 2002 .
LA COOI'tRAnON TECHNOLOGIQUE Encouragée par les Français, qui insistent sur une mondialisation équi librée ,
l ' Union euro péenne finance un programme d 'aide aux pays africains dans le domaine des TIC (technolog ies de l'infor mation et de la communication ).
La France a consacré en 2000 plus de 100 millions de francs (15 millions d'euros ) dans ce domaine .
Dans le cadre de l'Union européenne, elle participe ainsi au projet AFRICANTI dont le but est de promouvoir le commerce électronique pour trois pays : Sénégal , Guin ée, Mali .
LA SANrt l'accès à la santé est un objectif prioritaire dans la lutte contre la pauvreté et pour un développement durable .
l'action fran çaise, dans ce domaine , est déjà ancienne : la France a
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au •>e"•ent encore de nos jours (cito ns à titre d 'exemple les hôpitaux de Bamako , libreville , Nouakchott.
Tananarive , Abidjan et Yaoundé) , et elle a financé des équipes mobiles chargées de lutter contre les grandes endémies .
C'est en effet à cette époque qu'un médecin coopérant français, le Dr Geor ges Fournier, a mis en place des soins de santé primaire , et
ce avant même que l'OMS décide d'en faire sa stratégie mondiale de soins "de proximité» .
la France s e montre également particulièrement active dans la mise en œuvre de la politique de santé décidée au sommet d 'Aimaty (Alma -Alta, 1978} .
la pandémi e du sida a provoqué une nouvelle prise de conscience, et il est aujourd'hui admis que, dans ce domaine, le sort d'un État est lié aux décisions prises au niveau international.
Aussi la France participe-t-elle au fonds mondial de solidarité PRIO contre le sida qui a fini par voir le jour.
En 2000 , le montant des projets de santé financés par la France s 'élevait à 1,45 milliard d e francs (220 millions d'euros).
Sur 22 projets financés, 5 avaient pour objectif la lutte contre le sida, 6 concernaient la lutte contre les maladie s sexuellement transmissibles .
l'aide française passe également par une assistance technique spécialisée .
Ainsi ,
350 coopérants apportent leur aide : médecins , infirm ières, pharmacien s, etc.
LE DOMAINE SCIENnFIQUE Divers établissements rattachés à l'Agence française de développement mènent à bien de nombreux projets .
Citon s, entre autres : • en matière de reche rche agronomique,
le Cl RAD , spécialisé dans l'agricultun des régions trop icales et subtropicales .
Il développe une coopération avec plus 90 pays et pilot e 20 programmes de recherche ; • l'Institut fran çais de recherche scientifique pour le développement en coopération (anciennement appelé ORSTOM ), un établissement public de recherche pluridi sciplinaire travaillant sur le climat les ressourc es en eau, les risques naturels, les écosystèmes marin s, etc.
Il gère un budget de près de 1 million d'euro s, et 1 563 personnes y sont employées, dont 807 chercheurs .
!:AIDE À LA COOPÉRAnON
UN EXIM PLE D'AIDE BllATtRJUI : lA MAURITANIE La France a apport é depui s 40 ans un quart de l'aide publique au développe ment reçu par ce pays , soit l'équivalent de 1 milliard d'euro s (deuxième aide bilatérale , derrière le Japon ).
De 1997 à 2001, I'APD français e s'est élevée en moyenn e à 25 millions d'euros par an, soit environ 10 euros par habitant la divers ité des aides françaises est remarquable .
On compte 30 accords de partena riat local entre les collectivités locales françaises et la Mauritanie , et 10 organ isations de solidarit é franco mauritaniennes .
L es projets de I'AFD se sont également concrétisés par la présence sur le sol maur itanien de plus de 60 assistants techniqu es e xpérimentés et de plus de 20 volon taires juniors .
!:EXEMPLE TUNISIEN la coopération françai se en Tuni sie bénéficie de trois budgets distincts : • des crédits d'intervention votés chaque année dans le cadre de la loi de finances (17,560millions de dinars tunisiens en 2003, environ 12,5 millions d'euros ); • des fonds de solidarité prioritaire destinés au financement de p rojets sur une échéance de trois à quatre ans (16 millions de dinars ); • un financement pour l'enseignement du franç ais issu de l'Agence pour l'ensei gnemen t français à l'étranger (AEFE) s'élevant à 27,87 millions de dinars.
Citons , parmi les projets en cours (2001- 2005} , la mise en valeur du site archéologique de Douggo , un projet
d'aquaculture, l'appui au développement de l'enseignement technolo gique supérieur et le développement de l'enseignement du français à l'école primaire et dans le secondaire.
l es crédits d~nteNention se r éparti sse nt ainsi : • fonctionnement : 7%; • action culturelle : 10%; • coopération scientifique et technique : 48 %.
• coopération linguistique et éducative : 35% 120 personnels administratifs , 92 prof esse urs et 20 coopérants travaillent pour la coopération .
On dénombre 10 établissements scolaires français (7 écoles primaires e t 3 lycées ), comprenant 4655 élèves , dont 346 étudiants boursiers du gouve rnement
deuxième ou troisième rang mondial des l---------------------------,---------------1 pays donateurs , en valeur absolue , et elle est le plus important contributeur au Fonds européen de développement dans le domaine culturel : 1,4 milliard d 'euros ont été engagés dans cette aide , auxquels s'ajoutent 350 millions supplémentaires mis à la disposition des organismes multilat éraux .
la France dispose de 224 établissements culturels français à l'étranger , installés dans 91 pays, et d 'un réseau de 263 centres d e l'Alliance fran çaise.
l'enseignement du français concerne 70 millions d'élèves dans 166 pays et
Ministère de 1 'Économie et
Banque mondiale, Union européenne , banques régionales de développement
Régions, départements, communes
Système des Nations unies
Organisations de solidarité internationale
Entreprises , syndicats, etc..
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