La chirurgie esthétique
Publié le 05/12/2012
Extrait du document
«
C’est parfois l’impression d’un décalage entre la personnalit é et l’apparence qui pousse
à
entreprendre un acte de chirurgie esth étique embellissant ou rajeunissant.
« Je ne veux pas
v
éhiculer une image qui ne me correspond pas ! » dit Sandrine, 43 ans.
Les personnes dont le visage est un outil de travail ont souvent acc
ès à la chirurgie
esth
étique qui est de plus en plus une pratique incontournable.
Par exemple, deux candidats
ayant les m
êmes qualit és professionnelles et un CV presque équivalent vont se d épartager par
leur apparence.
On consid
ère cela comme une discrimination, cependant elle est souvent
in
évitable. « Quand vous êtes dans la tranche des cinquante ans, retrouver un emploi devient du
grand art. Je dois le mien
à mon visage. Mon directeur ne voulait pas d’une gamine mais mon
physique jeune a fait pencher la d
écision d’embauche en ma faveur.
Je suis h ôtesse.
» dit
Catherine, 52 ans.
2.
Les limites de la chirurgie esth
étique face aux religions : Aton le droit de
changer notre apparence ?
Dans certaines religions, il est illicite du point de vue religieux de recourir a la
chirurgie esth
étique. En effet, pour plusieurs d’entre elles, modifier le corps que leur a donn é
Dieu, est un signe de r
évolte envers lui et de non acceptation de soi en tant qu'individu imparfait
et rempli de d
éfauts.
Chez les Islamistes, la chirurgie esth
étique est consid érée par les juristes musulmans
comme relevant de l'alt
ération à la cr éation d'Allah.
Il est donc interdit d’avoir recours aux liftings (qui vise à rajeunir le visage en diminuant ou en supprimant les rides au niveau du front, des paupi ères ou du cou notamment…), à la chirurgie du sein (que ce soit pour l'augmentation mammaire par la pose de proth èse ou pour la diminution du sein, et ce, par pur souci d'embellissement), au remodelage du nez ou rhinoplastie (lorsqu'elle est r éalis ée dans un but purement esth étique), à l'otoplastie, c'est à dire le remodelage de l'oreille externe, à la chirurgie correctrice du menton recul é, à la chirurgie qui vise à augmenter l' épaisseur des l èvres, aux diff érentes plasties abdominales (minilift abdominal, lipectomie abdominale…) Chez les Juifs, selon le grand rabbin Immanuel Jackobovits (192199), la chirurgie esth ét ique est une forme d'arrogance et de vanit é (surtout chez les hommes) et devrait être interdite sauf si indication m édicale, par exemple apr ès un accident ou pour de graves raisons . »
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