L' Homéopathie (TPE)

« ! L'étude de la belladone et de ses effets a sur le corps humain (en particulier des maux de tête qu 'elle provoque) est à la base des recherches de Samuel Hahnemann.

Elle a permis la naissance de la médecine homéopathique.

duit en seize langues, est devenu la bible des méd ecins homéopath es.

On y trouv e le d esc riptif et les caractéristiques de 114 substances curati ves d 'origine animale, végé tale ou min é rale.

Un traitement controversé Cependant, rares étaient l es gens qui cr oya ie nt en l'efficacité des re m è des homéopathiqu es.

La car­ rière e t l es recherch es d'Hahnemann ont tou­ jours été entravées par le corps médical.

Alors qu 'il éta it encore étudi ant, il a ulc éré l es méde­ cins en dénonçant l es purgatifs et les saignées, qui étaient largement utilisées à cette époqu e.

En fait, il est l'un des premiers à avoir étudié l es effets d' un médicament avant de le prescrire.

C'est ainsi qu'il expérimenta l'écorce de quinquina sur sa propre personn e.

Il s'élèva co ntre les méthodes thérapeu tiqu es extrêmement rudimen­ ta ir es qui règnaient à son époque.

Plus tard, l es apothicaires refusère nt de distribu er ses médica­ m e nts.

Il décida alors de les prépare r et de les distribuer lui-mêm e, ce qui était interdit par la loi a llemande.

En 1821, Hahn emann fait donc l'ob­ jet de poursuites judicia ir es.

En 1835, il quitte l'Al­ lemagne pour s'installer à Paris , où il connut le succès.

Il y meurt en 1 843.

L'homéopathie aujourd'hui Mêm e de nos jours , la médecine homéopathique est loin de ne faire que des adeptes .

Pour tant, elle se généralise et est de mieux en mie ux acceptée.

En France , elle n'a été officie llement reco nnue qu 'en 1965 , année où les ordonnances prescrites par l es médecins homéopathes ont été re mbour­ sées pour la premi ère fois par la Sécurit é soc ial e.

Le nombre des mé decins conqu is par cette conception de la ma ladie et de la guérison se Souvent présentés sous la forme ..,.._ de granules , les médicaments homéopathiques sont aussi vendus en ampoules, en gouttes ou en suppositoires.

LE SAVIEZ-VOUS ? Comment fabrique -t-on un médicament homéopathique ? • On extrait un principe actif d'une substance animale, végétale ou minérale par macération dans l'alcool.

• On obtient alors la base de la préparation, ce que l'on appele la teinture mère.

• Les substances insolubles sont broyées dans du lactose avant d'étre diluées.

• La teinture mère est rarement utilisée pure.

L e plus souvent elle est diluée, soit au dixiè­ me (c'est-à-dire DH pour décimale hahnema­ nienne) soit au centième (c'est-à-dire CH pour centésimale hahnemaniertne) dans de l'eau distillée ou de l'alcool.

Ainsi , 3C H signifie trois dilutions au centième.

• On mélange la dernière dilution à un exci­ pient neutre.

On imprègne des sphères de cette composition.

Ces granules ou globules sont généra l ement composés de 85 % de saccharose et de 15 % de lactose.

• Ces sphères sont conditionnées dans un tube, qui en comprend la plupart du temps 75 de 50 milligrammes chacune.

multiplie.

En Franc e, on en comp te a ujourd 'hui un peu plus de 10 000 et un Français sur trois r eco urt, plus ou moins ponctuellement , à cette pratiqu e.

Ce son t d 'ailleurs l es patients satisfaits d e ses ré sultats , et non l es médecins allopathes , qui ont permis à l'homéo pathie d'acquér ir son statut et son influ ence actue l s.

Il e st vrai qu' une co nsultati on homéopa­ thiqu e a de quoi dérouter l es personnes habi­ tuées à la médecine cl assiq ue.

En effe t, le méde­ cin homéopathe ne se préoccupe pas seulement d es symptômes, mais auss i du bagage h éréditaire e t inn é a insi que des cond itions de vie de son patient.

Pour ce faire, ce dernier est soumis à un questionnaire extrêmement détaillé , qui peut par­ fois surprendre, tant il semble parfois éloigné du ! Malgré les crit iques, Samuel Hahnemann A est parvenu à démontrer que ses découvertes étaien t efficaces , même en cas de maladie mortelle , comme la typhoïde.

problème considéré.

En fait , le médec in clas­ sique tente de recenser des symptômes et de les c lass er afin de dépister une maladie précise, a lo rs que le médecin homéopathe peut très bien prescrire des médicaments différents à des patients visiblement atteints de la même affec­ tion.

Néanmoins, la pharmacopée homéopa­ thique connaît éga le ment des limit es.

En effet, pour être efficace , elle doit être adm inistrée à un patient dont le corps possède encore des capaci­ tés de réaction efficaces .. »