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Histoire de la Bretagne (Travaux Personnels Encadrés – Histoire – TES/TL)

Publié le 28/04/2016

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histoire

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

La Bretagne des Plantagenéts_

 

Henri II se montre un excellent administrateur. Il divise le duché en huit baillages - Nantes, Rennes, Ploërmel, Broërec, Cornouaille, Léon, Tréguier, Penthièvre - qu’il confie à des sénéchaux révocables.

 

En 1185, son fils Geoffroy fait adopter l'« assise » - premier acte législatif connu relatif à la province - qui introduit le droit d'aînesse dans

 

la transmission des fiefs.

 

À sa mort en 1190, Geoffroy laisse une fille, Aliénor, et un fils posthume, Arthur. En l'absence du roi Richard d'Angleterre, parti en croisade, la duchesse d'Aquitaine Constance établit des relations avec le roi de France, Philippe-Auguste. De retour en 1199, Richard ravage la Bretagne. Constance met son fils à l'abri à la cour

 

des Capétiens.

 

Le roi de France impose Arthur sur le trône du duché de Bretagne puis, à la mort prématurée de celui-ci, la dernière fille de Constance, Alix, qui sera mariée en 1213

 

à un arrière-petit-fils du roi de France Louis VI, Pierre de Dreux.

histoire

« • En 1166, à Thouars, presque tous les nobles bretons prêtent hommage à Henri Il Plantagenêt qui est aussi duc d'Aquitaine et devient donc le maître de tout l'ouest de la France .

Le duc Conan offre la garde de la Bretagne à Henri Il et promet sa fille au fils de celui-ci, Geoffroy.

LA BRETAGNE DES PLANTAGENlTS • Henri Il se montre un excellent administrateur.

Il divise le duché en huit baillages -Nantes, Rennes , Ploërmel , Broërec, Cornouaille , Léon , Tréguier, Penthièvre- qu'il confie à des sénéchaux révocables.

• En 1185 , son fils Geoffroy fait adopter l'« assise"- premier acte législatif connu relatif à la province- qui introduit le droit d'aînesse dans la transmission des fiefs.

• À sa mort en 1190, Geoffroy laisse une fille, Aliénor , et un fils posthume , Arthur .

En l'absence du roi Richard d'Angleterre, parti en croisade , la duchesse d'Aquitaine Constance établit des relations avec le roi de France , Philippe-Auguste.

De retour en 1199, Richard ravage la Bretagne .

Constance met son fils à l'abri à la cour des Capétiens.

• Le roi de France impose Arthur sur le trône du duché de Bretagne puis, à la mort prématurée de celui-ci, la dernière fille de Constance, Alix, qui sera _.=!!!!!:: =i mariée en 1213 à un arrière-petit-fils du roi de France Louis VI, Pierre de Dreu x.

LA BRETAGNE CAPÉTIENNE • Devenu duc sous le nom de Pierre 1" Mauclerc, celui-ci annonce son intention d'introduire la féodalité capétienne en Breta gne.

Cette perspective mécontente les barons, l'Église et la régente de France Blanche de Castille.

Fatigué, Pierre 1 " abandonne le pouvoir et se retire sur ses terres en 1237.

• Son successeu r, Jean 1er le Roux (1237-1286 ), restaure la paix civile.

abandonnant les mesures contre les barons.

Les ducs Jean Il (1286-1305), Arthur Il (1305-1312) et Jean Ill (1312- 1341 ) se révèlent des vassaux loyaux -sauf quand ils tentent de s'allier à l'Angleterre comme en 1294 .

Cette allégeance au roi capétien est récompensée par la reconnai ssance officielle du titre de duc et pair en 1297 .

lA GUERRE DE SUCCESSION DE BRETAGNE • Lorsque Jean Ill meurt en 1341 sans enfant, deux branches revendiquent le duché :les Penthièvre , qui descendent de Guy, frère du duc, et les Montfort , issus de la seconde épouse d'Arthur Il.

• Jean Ill avait donné des garanties à sa nièce , Jeanne de Penthièvre , à qui il fait épouser Charle s de Blois, le neveu du roi de France Philippe VI de Valois.

En Bretagne , Jeanne de Penthièvre est soutenue par le pays gallo, les grands et l'Église .

!:Angleterre, pour laquelle la Bretagne représente un chaînon stratégique entre 171e et l'Aquitaine, prend position en faveur des Montfort.

Le conflit, qui éclate en pleine guerre de Cent Ans, consiste en une succession de chevauchées et de sièges entrecoupés de trêves.

• En 1341, leon de Montfort se fait reconnaître duc à Nante s et recherche l'alliance anglaise .

Quelques mois plus tard, le roi de France, qui soutient Charles de Blois , envoie une armée reprendre Nantes et capturer Montfort .

En 1347 , c'est au tour de Charles de Blois d'être capturé.

En 1360, le traité de Brétigny offre un premier compromis, qui est rejeté par Jeanne de Penthièvre .

Quatre ans plus tard , ses partisans sont battus à impose alors la paix de Guérande .

Le duché doit toutefois l 'hommage au roi de France .

• Le règne de Jean IV (1365- 1399 ) connaît plusieurs années de crise.

Si le pouvoir ducal en sort renforcé, il demeure toutefoi s le champ clos de l'opposition entre Capétiens et Plantagenêts .

LE XVE SIÈCLE GLORIEUX DU DUCHÉ • Au cours du xv• siècle, cinq ducs se succè dent : Jean V (1399 -1442) , ses fils François 1 " (1442-1450 ) et Pierre Il (1450-1457 ), puis leur oncle Arthur Ill (1457-1458 ) et leur cousin Françoi s Il (1458-14 88).

Pris entre les exigences anglaises et les ambitions française s, les ducs tentent avec plus ou moins de réussite de mener une polit ique d'équilibre à leur profit.

• Au début de son règne, Jean V s'engage successivement auprès des Bourguignons puis des Armagnacs avant de privilégier, à partir de 1424, une politique d'équilibre, puis d 'affirmer finalement sa neutralité .

• Ses successeurs, tout en affirmant les droits bretons , prennent Je parti du roi de France qui vient de chasser les Anglais du royaume.

• Fran çois Il s'oppose au nouveau roi de France, Loui s X l, et renoue avec les Anglais.

Il rejoint les grands hostiles au roi réuni s au sein de la Ligue du Bien public.

Tentant de s'insérer dans les conflits féodau x, les Bretons pénètrent en Normandie et en Poitou , mais connaissent des échecs.

• Arrive alors au pouvoir le conseiller Landai s, qui refu se toute allégeance à la couronne de France .

De 1480 à 1488 , il privilégie l'alliance anglaise pour défendre les intérêts économiques et commerciaux breton s .

Les régents de France , Anne et Pierre de Beaujeu , mob ilisent les nobles breton s contre le conseiller Landais , qui est arrêté et pendu.

Mais les exigences françaises mécontentent les Bretons : la guerre reprend et aboutit en 1488 à la défaite des Bretons, à Saint-Aubin-du-Cormier.

Le traité du Verger confirme les prétentions françai ses sur le duch é .

LA FIN DE !."INDÉPENDANCE BRETONNE • La disparition de l'indépendance bretonne est due à une affaire dynastique .

À la mort du duc François Il, sa fille unique Anne a 11 ans : la question de la régence se pose.

Anne est mariée en 1488 avec le roi Charles VIl qui a conquis Nantes en 1491.

Le contrat de mariage prévoit l'union personnelle de la Bretagne à la couronne de France à travers Anne ; il prévoit aussi que si Charle s meurt avant Anne , celle-ci devra épouser son successeur : ce qui arrive en 1498 .

Le nouveau roi de France, Louis Xli, promet à Anne de respecter les libertés bretonnes .

En 1532, les États de Bretagne réunis à Vannes approuvent l'union du duché au royaume.

LA BmAGNE FRAN®SE DÉVELOPPEMENT ET RÉVOLTES • !:histoire de la Bretagne moderne est celle de sa longue francisation.

• Profondément catholique, la Bretagne n'est pas sensible aux idées de la Réforme .

Seuls quelques bourgeois et nobles se font protestants.

En revanche , la province est marquée par les guerres de la Ligue , son gouverneur, le comte de Mercœur menant le combat contre Henri de Navarre .

• Du point de vue des institutions , la Bretagne jouit de plusieurs privilèges : les fonctions ecclésiastiques sont LA BRETAGNE sous LA RÉVOLUTION • En 1790, la Bretagne est divisée en cinq départements : le Finistère, les Côtes-du-Nord -devenues Côtes­ d 'Armor en 1986 -,le Morbihan, l'Ille-et-Vilaine et la Loire inférieure -devenue Loire-Atlantique en 1957.

• Catholique et légitimiste, la Bretagne réprouve l'adoption de la Constitution civile du clergé (1791) et l'exéc ution du roi (1793 ).

Elle entre en révolte à l'instar de tout l'Oue st.

• Le mouvement débute à Vannes en 1793 .

Une armée paysanne combattant « pour Dieu et son pays >> attaque les garnisons républicaines .

Cette armée de chouans a pour chef de file Georges Cadoudal , qui pour suivra son combat jusque sous le Consulat.

En 1795 , une tentative de débarquement des émigrés est repoussée par Hoche à Quiberon (Morbihan).

Sous la Terreur , Nantes est le théatre de noyndes en masse de royalistes dans la Loire.

LA BRETAGNE AU XIX' SIÈCLE • On ne peut toutefoi s réduire la Bretagne politique à une région royaliste et catholique .

Dans les villes et les ports, le vote breton est républicain.

• Toutefois , la polit ique de « francisation >> forcée à traver s l'éco le, la conscription, l'applica t ion de loi de séparation de l'Église e t de l'État suscite d'importantes résistan ces.

Des revendications régional istes puis indépendantistes surgissent à partir des années 1920 .

LA BRETAGNE CONTEMPORAINE • La Bretagne prend part de manière active aux combats de la Première Guerre mondiale , qui provoque la mort de 120 000 Bretons, puis de la Résistance contre l'occu pation alleman de durant la Seconde Guerre mondial e.

Au cours de celle-ci, le mouvement régionali ste se déconsidère en prenant le parti des Allemand s.

• Dans la seconde partie du siècle, une nouvelle revendication de l'identité bretonne gagne une reconnaissance populaire à travers la musique -qui conduit au succès du Festivnl interceltique de Lorient- et la défense de la langue bretonne -notamment par le biais des écoles Diwan.

• En 1973, la Bretagne devien t une région administrative.

Celle-ci inclut quatre départements seulement, la Loire-Atlantique étant intégré dans la région des Pays-de-Loire.

La majorité de droit e qui dominait le conseil régional depuis 1983 a cédé la place en 2004 à une majori té de gauche.

majoritairement occupées par des clercs f-------------..1..--------------f bretons ; la coutume de Bretagne sert de base à l'exerc ice de la justice .

En 1554 , un Parlement indép endant est institué à Rennes .

De plus , les États de Bretagne réuni s chaque année votent l 'impôt.

Ils sont dominés par la nobles se -en 1600 , tout noble peut y siéger.

Le roi est représent é par un gouverneur.

• Du point de vue économique, la politique royale depuis Richelieu privilégie le développement des ports .

Au début du xvu• siecle.

Nnntes, qui s'enrichit grâce au commerce triangulaire , devient le premier port de France.

• La Bretagne est aussi terre de révoltes .

La plus importante est celle dite du «papier timbré >> en 1675 : des émeutes urbaines et paysanne s mettent alors la province à feu et à sang.

Plusieurs révoltes sont guidées par la crainte de l'introduction de la gabelle -l'impôt sur le sel- qui ne se produira jamais .

Au xvn• siècle, quelque s nobles opposés au roi fomentent la conspira tion de Pontcallec (1718-1720 ), tandis que les parlementaires breton s sont à l'origine de l'affaire de Breta gne (1770-1774 ).

• En 1788-1789 , la société bretonne est très divisée, une nobl esse arc-boutée sur ses privilè ges et un tiers état allié a u bas clergé.

L'HISTOIRE ÉCONOMIQUE DE LA BRETAGNE • Des traces de fonderies datant de l'époque gallo-romaine, médiévale et préindustrielle sont présentes dans de nombreuses contrées bretonnes : Saint-Malo, Dinan, Mur-de-Bretagne, Rohan, Loudéac.

• La Bretagne cannait une première grande crise au >Me siècle du fait des guerres de religion .

Elle est ensuite portée par le développement de la marine royale et la croissance des ports de Brest et de Lorient.

Les besoins de la marine favorisent les activités qui y sont liées : voiles, bois de construction, métallurgie.

• Brest et sa rade protégée s'imposent comme le principal port de la marine de guerre.

Le bassin de l'arsenal est construit en 1683.

Plus de 200 navires sont construits dans la rade sous l'Ancien régime, et plus de 1 200 sous le Premier Empire.

À partir de 1820, Lorient devient l'un des cinq grands sites français de défense navale .

Au milieu du x1x' siècle, la Bretagne est l'une des premières provinces du pays sur le plan économique.

• Au XIX' siècle, la faiblesse de ses ressources énergétiques et sa situation excentrée par rapport aux axes prioritaires de développement français ont privé la Bretagne des effets de la révolution industrielle .

Les investissements consacrés à la Bretagne chutent.

• Le marasme qui gagne la province dès avant 1914 se transforme en crise à partir de 1935.

La Seconde Guerre mondiale accélère la décadence de la région avec la destruction des ports de Brest et de Lorient • La reconstruction entreprise dans les années 1950 va de pair avec l'engagement d'une politique d'aménagement du territo ire et de restauration d'une industrie fondée sur l'agriculture, ainsi qu'avec une valorisation de l'héritage culturel et patrimonial.

• !:un des initiateurs de cette révolution économique est le Centre d'études et de liaison des intérêts bretons (Celib) qui rassemble à part ir de 1950 des parlementaires, des représentants des collectivités locales, du monde financier, des syndicats, etc.

• Cette politique commence à porter ses fruits dès les années 1960.

Désenclavement de la région, développement de l'agricukure maraîchère et aviaire puis passage à l'agro-industrie, réindustrialisation et tertiairisation aboutissent à une modernisation rapide de la Bretagne.

1: exode rural vers la capitale est stoppé et l'urbanisation se développe.. »

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