Grand oral SVT Sujet : Comment traiter les malades de la maladie de Parkinson ?
Publié le 24/04/2025
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Grand oral SVT
Sujet : Comment traiter les malades de la maladie de Parkinson ?
C’est la principale cause de handicap moteur après les accidents
vasculaires cérébraux, la deuxième maladie neurodégénérative en France après
l’Alzheimer et la maladie neurologique qui connaît la croissance la plus rapide au
monde.
La maladie de Parkinson touche plus de 270 000 personnes en France et
on compte 25000 nouveaux cas par an.
Dans le monde plus de 10 millions de
personnes sont affectées.
Cette affection chronique neurodégénérative
progressive a été découverte par le Docteur James Parkinson au début du
XIXème siècle.
Cette maladie est caractérisée par la dégénérescence des
neurones dopaminergiques dans une région particulière du cerveau : la substance
noire.
Cette dégénérescence provoque une forte baisse de la production d’un
neurotransmetteur très important, la dopamine, dans une région essentielle au
contrôle des mouvements.
Ainsi la maladie de Parkinson touche principalement les
fonctions motrices mais elle se caractérise aussi par de nombreux symptômes
non moteurs.
Face à la complexité de cette maladie il est crucial de comprendre
les processus biologiques mis en cause afin d’élaborer les meilleurs traitements
possibles et de mieux appréhender les symptômes.
C’est pour cela que nous allons
nous demander comment traiter les malades atteints de la maladie de Parkinson.
Pour commencer, nous allons détailler les processus biologiques responsables de
la maladie de Parkinson, puis nous examinerons les symptômes cliniques moteurs
et non moteurs de la maladie pour enfin discuter des traitements actuels et
envisageables dans le futur.
En premier lieu, la maladie de Parkinson est le résultat de plusieurs
mécanismes biologiques.
D’abord, la maladie possède une certaine cause neurologique.
En effet elle
est causée par la dégénérescence progressive des neurones dopaminergiques
dans la substance noire du cerveau.
Ces neurones produisent un
neurotransmetteur : la dopamine, celle-ci est dirigée principalement vers le
striatum et elle est nécessaire à la communication entre les différents neurones,
le réseau formé constitue un système modulateur des aires corticales motrices,
il est donc essentiel au mouvement.
Les causes de la mort des neurone
dopaminergiques sont les suivantes : on remarque une accumulation dans le
cerveau d’amas de protéine alpha-synucléine, ces amas sont appelés corps de
Lewy, il y a également une activité anormale des mitochondries et une
inflammation du tissu cérébral.
La cause principale de la maladie de Parkinson est
l’alpha-synucléine, cette protéine est naturellement présente chez l’être-humain
mais chez les malades elle présente une forme tridimensionnelle anormale qui
favorise la formation d’agrégation, elle devient alors néfaste pour le
fonctionnement des cellules.
Une étude réalisée par l’Inserm confirme sa
responsabilité dans la maladie de Parkinson : les chercheurs ont prélevés la
protéine dans le cerveau de patient décédés, ils l’ont ensuite purifiée et injectée
dans le cerveau de macaques et de souris au niveau du striatum, au bout de
quelques mois ils ont observé une dégénérescence des neurones dopaminergiques
qui ne cessait de progresser, plus tard l’étude du cerveau des animaux a permis
de montrer que l’alpha-synucléine malade peut déclencher la transformation des
protéine saine en protéine anormale de proche en proche puis de neurone en
neurone.
Ainsi les amas protéiques qui s’accumulent provoques l’apoptose des
neurones dopaminergiques, alors la régions cérébrale siège de la maladie, le
striatum, une structure sous-corticale impliquée dans de nombreuses fonctions
comme la motricité perd son innervation dopaminergique.
Puis,
la
maladie
a
une
origine
incertaine
mais
probablement
multifactorielle.
Parmi ces facteurs, on retrouve l’âge, en effet, plus de la moitié
des malades ont été diagnostiqué après l’âge de 58 ans, seulement 17% des
malades ont moins de 50 ans.
Il y a aussi des facteurs génétiques, on remarque
des antécédents familiaux chez 15% des patients et une origine génétique est
détectée dans 5% des cas, les prédispositions génétiques sont surtout présentes
pour les moins de 45 ans.
Les chercheurs ont identifié une vingtaine de gènes
associés à des formes monogéniques de la maladie comme les gène LRRK2 et
SNCA impliqués dans le métabolisme de l’alpha-synucléine ou les gènes Parkin et
PINK1 impliqués dans l’immunité et le contrôle de la qualité des mitochondries.
Une mutation de ces gènes augmente les risques de contracter la maladie.
Il y a
également des facteurs environnementaux qui favorise le développement de la
maladie de Parkinson comme l’exposition à des pesticides ou certains métaux
lourds comme le fer ou le plomb.
Ainsi les agriculteurs utilisant des pesticides
sont plus exposés, en effet on a retrouvé dans le cerveau de certains malade une
grande quantité de pesticides contenant du manganèse.
De plus la neurotoxine
MPTP peut être considérée comme une cause immédiate et permanente de la
maladie de Parkinson, en effet dans les années 1980, des consommateurs
d’héroïne contaminée par cette molécule ont contracté rapidement une forme
sévère
de
la
maladie.
Néanmoins,
il
se
peut
que
certains
facteurs
environnementaux soient « protecteurs », comme la consommation de café ou de
tabac, cette « protection » serait due au fait que la caféine et la nicotine
stimule tous deux la production de dopamine.
Deuxièmement, tous ces mécanismes biologiques provoquent de nombreux
symptômes.
Pour commencer, il y a les symptômes moteurs provoqués par le déficit en
dopamine qui réduit la transmission des informations dans les aires motrices du
cerveau, il en existe trois qui sont emblématiques de la maladie de Parkinson,
d’abord, il y a l’akinésie, c’est-à-dire une difficulté d’initiation au mouvement, elle
s’accompagne souvent d’une bradykinésie c’est-à-dire des mouvements lents et
d’une hypokinésie, c’est-à-dire des mouvements pauvres, on observe des
difficultés pour les mouvements fins comme une micrographie, la marche est
lente.
Le second symptôme est l’hypertonie, c’est-à-dire une rigidité des
membres.
Et enfin le symptôme le plus connu, les tremblements qui sont présents
surtout au repos, les malades ont souvent les mains ou la mâchoire qui tremble.
Tous ces troubles moteurs entraîne une baisse de l’autonomie, de la vie
relationnelle et professionnelle et de la qualité de vie.
Puis, il y a également de nombreux symptômes non moteurs qui peuvent
parfois être plus handicapant que les symptômes moteurs.
Parmi ces symptômes,
on compte des troubles du sommeil, une perte d’odorat, des troubles cognitifs,
des troubles de l’équilibre, des dépressions, etc.
Néanmoins, la maladie de Parkinson a une progression lente.
En effet, la
phase préclinique peut durer plusieurs années pendant lesquelles le cerveau va
compenser le manque de dopamine grâce à la plasticité, les premiers symptômes
font surfaces....
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