Grand Oral : Le rôle des nouvelles technologies dans la transition écologique

« Grand Oral 2020/2021 Depuis une quinzaine d’années, de nombreux acteurs (industriels, groupes d’intérêts, pouvoirs publics) promeuvent la prolifération des technologies numériques en vantant le rôle qu’elles pourraient jouer dans la transition écologique.

Nous allons donc analyser dans un premier temps ce que l’on cherche à solutionner puis un second temps les promesses d’améliorations et enfin les défis que peuvent poser ces développements technologiques aux projets de transition écologique tout en répondant à la problématique suivante : quel est le rôle des nouvelles technologies dans la transition écologique ? Tout d’abord, nous cherchons à solutionner l’épuisement des ressources qui est de plus en plus intense.

Par exemple, le jour du dépassement est plus précoce d’une année sur l’autre (sauf en 2020 où il recula de 3 semaines par rapport à 2019 du 29 juillet au 22 aout).

Cela reste insuffisant puisqu’en 1970 ce jour était le 29 décembre.

A partir de cette date, l'humanité vit à crédit pour le reste de l'année, ce qui aura des conséquences pour les générations suivantes. Secondement, le problème de la hausse de la consommation énergétique est étudié. Selon le scénario de référence de l’EIA (Energy Information Administration), la consommation mondiale d’énergie primaire pourrait augmenter de 46,9% entre 2018 et 2050. Il y aurait également une hausse de de la demande d’énergie de 70% d’ici à 2050 dans les pays en développement. Le dernier et troisième problème à solutionner est la gestion des déchets comme les emballages, nourriture périmée, vieux vêtements et appareils obsolètes...

Plus nous consommons, plus nous générons de déchets.

La Banque Mondiale lance donc un appel à réagir car ce traitement des déchets génère 5% des émissions de gaz à effet de serre.

De plus, si rien n’est fait, il y aura en 2050 3,4 milliards de tonnes de déchets par an contre 2 milliards aujourd’hui. Face à ces problèmes, les nouvelles technologies nous proposent plusieurs solutions. Tout d’abord la dématérialisation des actions quotidiennes avec la GED (Gestion Electronique des Documents).

Grâce à ce processus que l’Etat souhaite accélérer, la consommation française de papier en 2016 est de 8,8 millions de tonnes contre 10,1 millions de tonnes en 2010. Les intérêts de la dématérialisation sont nombreux : gain de temps, de stockage. Économies d’impression, de carbone.

Moins de ressources matérielles, humaines et financières mises en jeu.

Elle requiert aussi avec le télétravail, symbole de la crise sanitaire,.... »