Grand oral du bac : Sciences et Techniques INTERNET ET LE WEB
Publié le 26/01/2019
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Internet : mode d'emploi
Pour accéder au réseau Internet et en explorer toutes les fonctions et les curiosités, il faut d'abord disposer d'un ordinateur relié à une ligne téléphonique par un modem. Tout modèle PC ou Apple-Macintosh récent convient, du moment qu'il possède une mémoire suffisante: au moins 12 Mo (mégaoctets) de mémoire vive, et 20 Mo libres sur le disque dur. Quant au modem, il doit avoir un débit suffisant (28800 bits par seconde minimum) pour acheminer les données vers l'ordinateur à un rythme suffisamment élevé. Aujourd'hui, les modems atteignent une vitesse de 57000 bits mais l'insuffisance de la bande passante (capacité des lignes téléphoniques) diminue leurs performances.
Comme les données arrivent sous forme codée IP (codage Internet), il faut également un logiciel pour décoder l'information et l'afficher sur l'écran. Les logiciels assurant cette fonction sont, en 19996, Trumpet Winsock pour les compatibles PC, et MacTCp pour les Apple-Macintosh. Enfin il faut s'abonner à un «fournisseur d'accès», un
prestataire de services qui assure la connexion téléphonique avec le réseau Internet et qui joue, en outre, un rôle de conseil: la mise en marche du logiciel n'étant pas toujours exempte de problèmes, et l'exploration du réseau étant elle-même un véritable labyrinthe, il est en effet indispensable de pouvoir joindre à tout moment un spécialiste au téléphone. Il existe en France, plusieurs dizaines de prestataires de services, qui proposent des connexions pour moins de 100 francs par mois.
Les navigateurs
Une fois l'ordinateur branché et le prestataire choisi, les portes d'Internet s'ouvrent sur un monde virtuel des plus vertigineux. Pour explorer le réseau, il est recommandé de faire appel à des logiciels conçus à cet effet qui guideront l'utilisateur et lui simplifieront la tâche dans ses recherches. Les logiciels de « navigation » les plus populaires sont Netscape, et Internet Explorer. Ils permettent d'explorer et de saisir les données proposées par des dizaines de milliers de serveurs dans le monde, dossiers à base de textes, photographies, voire séquences vidéo et sonores. Ce sous-ensemble du réseau Internet est connu sous le nom de World Wide Web, ou Web. L'exploration des données y est facile et intuitive, de nombreux ponts étant établis à l'intérieur des fichiers (ou entre fichiers différents): il suffit de cliquer sur un mot ou un icône hyperlié pour être catapulté vers la nouvelle page ou le nouveau fichier qui est relié à ce mot. L'hypertextualité est gérée par le langage HTML qui comporte désormais des extensions graphiques et multimédia grâce à un autre langage, Java. L'utilisateur désirant recevoir les dernières photographies de la conquête spatiale va actionner un moteur de recherche (Yahoo, Altavista), affiner sa recherche en cliquant sur un mot du vocabulaire spatial (NASA) pour se retrouver raccordé au serveur de la célèbre agence, et à une première page résumant les données disponibles. Il suffit alors de cliquer sur le mot Mars, par exemple, pour que s'ouvre une nouvelle fenêtre présentant des informations sur la planète rouge.
L'économie d'Internet
Le réseau Internet croît à une vitesse exponentielle. De 200 ordinateurs reliés entre eux en 1983, le nombre a grimpé à plus de 50 millions de machines connectées en 19997. L'Europe compte à elle seule un bon quart des abonnés Internet, se plaçant en deuxième position derrière les États-Unis. La France est très en retard à cause, ou en dépit, de sa culture Minitel.
Le réseau Internet a également évolué d'une confédération de réseaux à but non lucratif vers des applications de plus en plus commerciales, évolution décriée par les puristes mais somme toute logique, à partir du moment où le réseau s'est ouvert à des utilisateurs tous azimuts - et notamment aux sociétés privées qui présentent leurs biens et services sur le réseau. C'est ainsi que l'on peut avoir accès à une liste d'hôtels dans une ville, une centrale de réservations d'avion, ou encore à une librairie comme Amazon.com, qui réalise dix millions de dollars de ventes.
Toute société peut donc aujourd'hui se constituer comme serveur et proposer un catalogue ou une plaquette de présentation en hypertexte sur le réseau. La constitution d'un fichier bien structuré et à multiples fenêtres coûte quelques milliers de francs à mettre en page, à coder en langage approprié et à répertorier dans les moteurs de recherche appropriés. Cette évolution commerciale du réseau a déjà débouché sur une circulation d'argent par Internet destinée à faciliter les commandes: numéros de cartes de crédit, « argent virtuel » et autres comptes courants transitant par le réseau, méthodes de cryptage fiables pour protéger les utilisateurs contre d'éventuels piratages. La chaîne de télévision privée Canal+, par exemple, propose des accès payants à son univers parallèle, baptisé Le deuxième monde, composé de galeries marchandes et de bibliothèques de jeux, en trois dimensions.
«
Internet
et le web
Connecter deux machines entre elles par un
câble de transmission n'était envisageable qu'à
par tir du moment où elles étaient du même
modèle et util isaient le même langage.
C'est ainsi
que le Département des projets avancés de l'ar
mée américaine (l'ARPA) a décidé, en 1969 , de
relier quatre ordinateurs entre eux.
Le premier
réseau était né.
D'autr es installations en réseau suivirent dans
les anné es 1970 , les ordinateur s d'un centre de
recherches, d'une université ou d'une société pri
vée dialoguant entre eux par le truchement de
ligne s téléphoniques.
Au départ, un accessoire
appelé "modem •• (modu lateur/démodula teur)
se chargeait de coder les données informatique s
en pu lsions téléphoniq ues, et, à l'ar rivée, un outil
similair e reconvertissait les pulsions en langage
inf ormatique pour l'ordinateur récepteur.
On assista ainsi à l'éclosion de petit s réseaux
indépendant s, chacun dialoguant dans son lan
gage informatique attitré.
Pour sortir tous ces
min i-rése aux de leur cloisonnement, deux infor
maticiens américains -Vi nton Cerf et Rober t
Kahn -créèrent, en 197 3, un langage de transmis
sion universe l, rendant possible l'échange de
données entre réseaux différents.
Appelé protoc ole Internet ou "IP •• (pour
Internet Protocof), ce langage commun allait unir
tous les réseaux entre eux, tissant une véritable
Au moment des grèves des transports .....
en commun, en décembre 1995,
les usa gers pouvaient trouver des informations
sur le trafic et l'évolution du conflit,
sur le site Internet de la Ré gie autonome
des transports parisiens( RATP) .
toile
d'araignée de liaisons informatiques à tra
vers le monde.
Ainsi naissait Internet, qui fut rapi
dement baptisé" le réseau des réseaux ••.
Ce codage universe l de l'inf ormation (IP) fut
conçu sur la base de paque ts de donné es-appe
lés aussi datagr ammes -pouvant circuler sur les
lignes téléphonique s, les fibres optiques, les ca
naux radio et les liaisons satellites.
Utilisant ces
multi ples vecteur s de communication, des ordi
nate urs spéciali sés, des "routeurs >>, faisaient
office de ponts, ou "nœuds ••, entre les différents
réseaux à raccorder .
BIENVENUE SUR LE SERVEUR
de la RATP
R611ie AUIOnome des Trompons Parisiens
EpR'jlh msjon Les dernims nouvelles
Situation du trallc leU�
lA lnfic Olt iluiNDt rar l'o-mble d• .-...
W6tro ot RER do la
RATP.
Tnfic BUS trh porturW .......
Pour se connecter au rése au et envoyer
un e-mail à Mi ke à Ne w Yo rk, Fré déric doit
dis poser de racco rds inte nnédiaires, ou routeurs
(L ondres, Tokyo ou San Francisco), que lui fournit
son prestataire de service, ou messag erie
(m ail@ parisnet.fr ) à qui il transmet son messa ge
par paquets d'infonnations (billes colorées).
Ceu x-ci
sont centralisés dans la messa gerie de Mi ke
(m ail@ newyo rlcnet.fr ) et transmis à la boÎt e au x
le ttres de Mike, où ils se recompos ent en mess age.
Une structure décentralisée
En 1983 , le nombre d'ordina teurs raccordés entre
eux sur Internet (essentiellement aux États-U nis)
dépa ssait 200 unités.
Outre leur nombr e crois
sant, ces postes interconne ctés préfiguraient une
nouvelle logique de réseau.
En effet, la structur e
appliquée jusqu'alors était celle de la central isa
tion: les réseaux, tant téléphonique s que postiers,
voire ferrov iaires et aériens, avaient été conçus, à
l'origine, de façon radiale à partir d'un centre
névral gique-standard central pour le téléphone,
capitale d'un pays pour un réseau ferroviaire.
Cette disposition centralisée avait des avan
tages certains à l'époque (équipements et res
ponsable s rasse mblés en un point; trafic princi
palement focalisé autour de ce point) .
Mais à
l'heur e de l'inf ormatique et de la décentral isa
tion, cette structur e perdit de son intérêt et révéla
de nombr eux incon vénients.
Par ailleur s, dans le cont exte de la guerre
froide, il est apparu que la fragilité stratégique
d'une organisation centralisée pouvait être parti
culi èrement problématique.
Les télécommun ica
tion s étant le ner f de la guerre, toute frappe
nucléair e sur le central téléphonique ou informa
tique d'un pays paralyserait toutes ses activités.
Le réseau Interne t se tissait quant à lui de
façon non centralisée, ressemblant plus à un filet
de pêche qu'à une toile d'araignée : il n'a vait
aucun cen tre de commandement et la destruc
tion de certaines de ses mailles n'empêcherait
pas le flot d'inf ormations de se pour suivre, le rou
tage de celui-ci pouvant se faire par une infinité
de combi naisons de nœuds différents et inter
chang eables.
Cette très grande souplesse du.
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