Grand oral du bac : Les rêves
Publié le 12/11/2018
                            
                        
Extrait du document
Puisant dans l'intarissable source de l'âme, le rêve ne laisse aux hommes qu'un souvenir fugace, une légère humeur teintée de joie, de tristesse ou d'inquiétude.
D'après Jung, il faut toujours se représenter le rêve comme une conversation qui se passe dans l'inconscient et dont nous saisissons certaines bribes.
La durée du rêve est extrêmement courte. Aussi étonnant que cela paraisse, même les rêves qui nous font traverser une multitude d'événements et de situations sans cesse transformés se passent très rapidement, en quelques secondes, rarement en plus d'une minute. Le rêve représente une partie importante de notre vie. En effet, tout le monde rêve et selon les statistiques, 80 % d'entre nous s'en souviennent
DANS L'HISTOIRE DES HOMMES
De tout temps, l'homme a été fasciné par les rêves. Ceux-ci constituent une des portions les plus intimes de son expérience individuelle ; et pourtant, ils lui révèlent une personnalité étrange, inconnue et effrayante, complètement étrangère à celle qu'il retrouve au réveil. Si le sommeil a depuis longtemps été considéré comme un objet d'étude scientifique, le rêve a plutôt été traité comme un sujet de contes de fées et de légendes ou comme un jouet pour les philosophes. Ce n’est que récemment qu'un intérêt scientifique a été accordé au rêve, d'abord par les psychiatres et les psychologues, et plus récemment encore par les physiologistes et les biologistes.
LES CONCEPTIONS DU RÊVE
Il est des raisons de croire que les premières sociétés considéraient le rêve comme un voyage de l'âme, une expérience séparée faisant toutefois partie de la personne. Par ailleurs, des sociétés théistes plus avancées, telles que les civilisations égyptiennes et grecques classiques ont souvent regardé les rêves comme des messages en provenance des dieux.
Au cours des derniers siècles, les progrès réalisés dans les sciences physiques et biologiques, ont conduit à relativiser l'importance du rêve : il fut alors considéré comme une production incompréhensible et perverse d'un cerveau inefficace et pauvrement oxygéné.
Des médecins et des scientifiques du xix* siècle prirent les rêves plus au sérieux. Ils notèrent qu'ils étaient peut-être des psychoses ou des accès de folie de l'homme « normal », durant lesquels des pensées étranges et habituellement cachées apparaissaient.
Sigmund Freud (1856-1939), adopta cette idée en 1895, et en s'appuyant sur l'analyse de son propre inconscient, présenta sa méthode d'interprétation des rêves et les nouvelles bases d'une conception de la vie psychique.
C'est le début de la psychanalyse. Il montra que le rêve pouvait être utilisé pour révéler les pensées et désirs inconscients du rêveur. En effet, d'après lui, le rêve se révèle comme l'accomplissement (déguisé) d'un
désir (réprimé, refoulé). Freud fut tellement impressionné par les possibilités offertes par l'étude des rêves, pour la compréhension de la vie mentale, qu'il parla du rêve comme de « la route royale de l'inconscient ».
Pour Carl Gustav Jung (1875-1961), le rêve donne, en plus de la fonction compensatrice que Freud lui attribue, une fonction prospective. Rêver sert à proposer des solutions : « Cette fonction se présente sous la forme d'une anticipation, surgissant dans l'inconscient, de l'activité consciente future. Son contenu symbolique renferme la solution d'un conflit ». Avec le rêve, le scientifique se trouve, pour la première fois dans l'histoire de la physiologie, devant un phénomène qui n'a aucune fonction, mais qui a pu être « quantifié » : le fœtus rêve 90 % de son temps in utero, 50 % pour le nouveau-né, et 10 fois moins pour la personne âgée.
Autrefois, le rêve était le messager des dieux. Avec Freud, il est devenu le messager de notre inconscient, le lieu privilégié du dialogue avec nous-mêmes.
LE RÊVE DANS LE SOMMEIL
Lt SOMMEIL
On sait désormais que le rêve se situe entre le diencéphale et le bulbe dans la formation réticulée activatrice, groupe de neurones enchevêtrés.
Cerveau
Toute lésion provoque le sommeil et toute activation une plus grande excitabilité des systèmes moteurs et végétatifs. Le sommeil est transmis par des médiateurs chimiques. Selon Kleitman, physiologiste à l'université de Chicago (1895-1999), le sommeil est divisé en 4 stades, chacun étant caractérisé par son type d'onde (voir schéma).
• L'état d'éveil : yeux ouverts, ondes courtes rapides de tension basse.
L'INTERPRÉTATION DES RÊVES
La théorie de Freud
Au début du siècle dernier et après une période passée dans l'indifférence et le mépris général, le médecin viennois
Sigmund Freud s'intéresse à la conscience et reconnaît au rêve une valeur psychique d’importance. En 1895, il présente sa
conception de l'appareil psychique, appareil repris et remanié plusieurs fois jusqu'en 1920. Cependant, en 1900, dans un foisonnement d'exemples de rêves personnels, Freud ouvre la voie à la connaissance de l'inconscient : le rêve est un rébus qu'il faut traiter comme un texte sacré, c'est-à-dire déchiffrer selon des lois.
Freud reconnaît dans l'homme deux tendances puissantes et antagonistes : le principe de plaisir et le principe de réalité. Mais comme il l'avait déjà souligné, il ne faut pas uniquement entendre par « plaisir » le plaisir sexuel. Dans la pratique thérapeutique toutefois, Freud et son « école » se sont principalement attachés à cet aspect de la question.
«
                                                                                                                            LE 
RÊVE  ET SON  SENS 
LA  RELATION  DU RlvE  AVEC  LA VEILLE 
L'homme  éveillé admet  aisément  que 
le  rêve  transporte  le dormeur  dans 
un  monde  différent.
                                                            
                                                                                
                                                                     Pourtant,  on peut 
dire  que le rêve  prolonge  l'état de veille 
sous  une autre  forme.
                                                            
                                                                                
                                                                     Nos rêves  se 
rattachent toujours  aux représentations 
qui  étaient  dans la conscience  peu de 
temps  auparavant 
Le contenu 
du  rêve  est 
toujours  plus 
ou  moins 
déterminé 
par  la 
individuelle, 
l'age,  le sexe,  la situation,  la culture,  les 
habitudes  de vie  ainsi  que les événements 
et  l'expérience  de toute  la vie.
                                                            
                                                                                
                                                                    
On  peut  dire que le rêve  prend  ses 
éléments  dans la réalité  et les  transpose 
de  manière  sublimée  ou extravagante, 
en  fonction  du vécu  intérieur  et extérieur.
                                                            
                                                                                
                                                                    
LA  MtMOIRE  ET L'OUBLI 
Tout  le matériel  qui forme  le contenu 
du  rêve  provient  d'une manière 
quelconque  de notre  expérience  vécue : 
il  est  donc  reproduit  ou remémoré  dans 
le  rêve.
                                                            
                                                                                
                                                                     Cependant,  la liaison  entre le 
contenu  du rêve  et la journée  de la 
veille  n'est pas évidente  d'emblée.
                                                            
                                                                                
                                                                    
En  effet,  le rêve  présente  des éléments 
que  nous  ne reconnaissons  pas pendant 
la  veille  comme  appartenant  à notre 
savoir  et à notre  expérience.
                                                            
                                                                                
                                                                     On se 
souvient d'avoir  rêvé, ce dont  il s'agit, 
mais  on ne se rappelle  pas quand 
ni  comment  on l'a vécu.
                                                            
                                                                                
                                                                    ll faut  donc 
convenir  que l'on  a su,  et que  l'on s'est 
rappelé  en rêve  un événemen�  une 
phrase  ou une  image  qui échappait 
à  la  mémoire  de la veille  (phénomène 
inconscient).
                                                            
                                                                                
                                                                     Par  ailleurs,  l'enf11nce  est une  des 
sources  d'où le rêve  tire le plus 
d'éléments.
                                                            
                                                                                
                                                                    ll nous  rappelle 
inlassablement  ce à quoi  nous  ne 
pensions plus,  ce qui  peut  sembler 
avoir  perdu  toute importance.
                                                            
                                                                                
                                                                    
On  sait  que  le rêve  se dissipe  au matin.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Cependant,  certains rêves sont 
rapidement  oubliés alors que d'autres 
persistent  dans la mémoire  d'une 
manière  exceptionnelle.
                                                            
                                                                                
                                                                    
L'oubli  s'explique  par l'action  d'une 
censure  et est  en quelque  sorte 
intentionnel.
                                                            
                                                                                
                                                                     Tout comme  le doute, 
l'oubli  est un message,  un discours  qui 
serait  interrompu.
                                                            
                                                                                
                                                                     Le désir  du rêve  est 
de  faire  passer  le message.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Par  ailleurs,  pour que nous  puissions 
nous  souvenir  des sensations,  des 
représentations  et des  pensées,  elles 
ne  doivent  pas demeurer  isolées, mais 
établir  entre elles des liaisons  et des 
associations  adéquates.
                                                            
                                                                                
                                                                    Or, dans  la 
plupart  des cas,  le rêve  manque  d'ordre 
et  de  clarté.
                                                            
                                                                                
                                                                    
On  note  également  que dès le réveil, 
le  monde  des sensations  accapare 
l'attention,  et peu d'images  du rêve 
peuvent  se maintenir.
                                                            
                                                                                
                                                                     LE 
RlvE  CHEZ  L'ENFANT 
L'activité  onirique  des enfants  est bien 
plus  importante  que celle  des adultes.
                                                            
                                                                                
                                                                    
En  elfe�  plus nous  vieillissons  et moins 
nous  rêvons.
                                                            
                                                                                
                                                                     Ce sont  les nouveau-nés, 
et  en  particulier  les prématurés,  qui ont 
des  phases  de sommeil paradoxal les 
plus  longues.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les nourrissons passent 
de  40  à 60%  de leur  temps  de sommeil 
à  rêver.
                                                            
                                                                                
                                                                     Cette proportion  n'est plus 
que  de 20 à 30  %  chez  les enfants  de 
2  à 5  ans,  et elle  baisse  jusqu'à  15% 
chez  ceux de 5 à  13  ans.
                                                            
                                                                                
                                                                    
D'après  Freud, à partir  d'un an et demi, 
l'enfant  rêve toujours  de la réalisation 
de  désirs  que le jour  précédent  a fait 
naître  en lui,  sans  les satisfaire.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Il  semblerait  que les rêves  aident  à la 
construction  de l'identité,  à l'émergence 
d'un  certain  niveau de conscience,  la 
réalité,  le raisonnement,  le savoir,  la 
logique prenant  peu à peu  le pas  sur 
l'imaginaire.
                                                            
                                                                                
                                                                     Cela étant,  de quoi  les 
enfants rêvent-ils  ? 
On  note  que vers  7-9 ans,  la longueur 
des  récits  équivaut  plus ou moins  à 
celle  des adultes,  avec un nombre  de 
mots  utilisés  plus importants  chez les 
filles  que chez  les garçons.
                                                            
                                                                                
                                                                    
La  différence  entre les rêveurs  des deux 
sexes  ne s'arrête  pas là : les  décors  et 
les  personnages  varient également.
                                                            
                                                                                
                                                                    
En  effet,  de 3 à  5  ans,  les enfants 
rêvent  d'endroits  familiers, avec une 
préférence  pour les intérieurs chez 
les  filles  et pour  les extérieurs  chez les 
garçons, ceux-ci partant plus  rapidement 
à  la  découverte  de lieux  inconnus.
                                                            
                                                                                
                                                                    
les enfants 
en  rêve 
montagnes 
bonbons, 
glaces, 
gâteaux 
tout  genre.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Mais  c'est surtout  la présence  des 
animaux  familiers  ou extraordinaires, 
petits  ou grands,  qui rend  les rêves 
d'enfants  différents  de ceux  des adultes.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Il  faut  savoir  que cette  présence 
animale  dans les nuits  des enfants  se 
trouve  plus souvent  menaçante  que 
sécurisante.
                                                            
                                                                                
                                                                     Ainsi, les enfants  sont dans 
leurs  rêves  plus souvent  victimes  que 
les  adultes,  d'où la présence  fréquente 
des  cauchemars  et des  terreurs  nocturnes.
                                                            
                                                                                
                                                                    
L'INTERPRÉTATION  DES R
ÊVES 
LA  THÉORIE  DE FREUD 
Au  début  du siècle  dernier  et aprés  une 
période  passée dans l'indifférence  et le 
mépris  général,  le médecin  viennois 
Sigmund Freud  s'intéresse  à la 
conscience  et 
reconnaît  au 
rêve  une valeur 
psychique 
d'importance.
                                                            
                                                                                
                                                                     En  1895,  il 
présente  sa 
conception  de l'appareil  psychique, 
appareil  repris et remanié  plusieurs 
fois  jusqu'en  1920.
                                                            
                                                                                
                                                                    Cependant,  en 1900, 
dans  un foisonnement  d'exemples de 
rêves  personnels,  Freud ouvre  la voie 
à  la  connaissance  de l'inconscient  : 
le  rêve  est un rébus  qu'il faut traiter 
comme  un texte  sacré,  c'est-à-dire 
déchiffrer  selon des lois.
                                                            
                                                                                
                                                                     Freud 
reconnaît  dans l'homme  deux 
tendances  puissantes  et antagonistes  : 
le  principe  de plaisir  et le principe  de 
réalité.
                                                            
                                                                                
                                                                     Mais comme  il l'avait  déjà 
souligné,  il ne  faut  pas uniquement 
entendre  par " plaisir » le plaisir sexuel.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Dans  la pratique  thérapeutique 
toutefois,  Freud et son  " école  » se  sont 
principalement  attachés à cet  aspect 
de  la question.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Il  est  évident  que les rêves  traduisent 
cette  envie de  plaisir ; mais  ils en 
traduisent  tous les aspects,  même les 
plus  enfantins,  et à tous  les ages.
                                                            
                                                                                
                                                                    
D'après  Freud, le principe  de réalité 
s'oppose  à cette  puissante  force 
d'origine  interne.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Il  s'agit  d'une  sorte d'organe  interne 
qui  réclame  l'adaptation  à la  réalité, 
à  l'ordre  moral et qui  travaille  sous 
l'Impulsion  de l'instinct  de conservation.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Il  exige  la renonciation  à la  partie  du 
plaisir sexuel  qui blesserait  l'ordre 
moral  par un dépassement  de 
puissante, refoulée 
(processus  de mise  à l'écart  des 
pulsions  qui se voient  refuser  l'accès 
à  la  conscience  dans l'inconscient), 
cherche  alors à se  frayer  un passage 
dans  le rêve.
                                                            
                                                                                
                                                                     Ce phénomène  forme 
en  quelque  sorte la toile  de fond  même 
du  rêve.
                                                            
                                                                                
                                                                     C'est pourquoi  Freud lait la 
différence  entre  le contenu  manifeste  et 
le  contenu  latent.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ce qui  est manifeste, 
c'est  le récit  onirique,  et constitue  ce 
que  Freud  appelle  " la  façade  du rêve  ».
                                                            
                                                                                
                                                                    
Celui  qui ne fait  que  raconter  son rêve 
en  révèle  donc la partie  manifeste.
                                                            
                                                                        
                                                                     Mais 
celle-ci  constitue  un substitut  déformé 
de  la véritable  pensée du rêve,  appelée 
"  pensée  latente », qui  est inconsciente 
et  répugne  à se  montrer  au grand  jour.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Cette déformation  est nécessaire  pour 
que  le "  moi  » (terme  psychanalytique 
employé  par Freud  pour désigner  le 
siège  de la conscience  et aussi  lieu 
de  manifestations  inconscientes) ne 
rencontre  pas le véritable  contenu 
qui  est asocial  et immoral,  et dont  les 
appétits  puissants  s'exercent  dans 
un sens  interdit.
                                                            
                                                                                
                                                                     Donc.
                                                            
                                                                                
                                                                    le "  contenu 
manifeste  •• du  rêve  peut  être considéré 
comme  la réalisation  déguisée de 
désirs  refoulés.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Le  rêve  tel que  le voit  Freud  accomplit 
un  important  travail en transformant 
les  désirs  en images.
                                                            
                                                                                
                                                                     Il "  condense  » 
la  pensée  de l'objet  désiré et son 
déroulement  interne en un  symbole  ou 
une  action  symbolique.
                                                            
                                                                                
                                                                     Le désir  peut 
se  cacher  encore  plus profondément 
dans  une histoire  très banale,  il peut 
se  travestir  sous les formes  les plus 
invraisemblables  et pourtant  toujours 
signifier  la même  chose.
                                                            
                                                                                
                                                                    
L'ANGOISSE  DANS LES RMS 
Dans  les rêves,  l'angoisse  se traduit  la 
plupart  du temps  par des  sentiments 
négatifs  de tous  ordres.
                                                            
                                                                                
                                                                     Elle se 
manifeste  par des  situations  de vie 
difficiles,  soit passées,  soit actuelles, 
et  peut  survenir  de façon  répétée 
durant  des années.
                                                            
                                                                                
                                                                    
L'angoisse  que nous  éprouvons  en rêve 
ne  s'explique  qu'en apparence  par 
le  contenu  du rêve.
                                                            
                                                                                
                                                                     En elfe�  elle  présente 
un  refus 
que  le 
«m oi» 
oppose 
aux  désirs 
refoulés,  devenus puissants.
                                                            
                                                                                
                                                                    
C'est  pourquoi  sa présence  dans le rêve 
peut  s'expliquer  si celui-ci  exprime  trop 
pleinement  ces désirs  refoulés.
                                                            
                                                                                
                                                                    
lEs  SYMBOLES 
Un  symbole  est une représentation 
chargée  d'émotion.
                                                            
                                                                                
                                                                     On ne peut 
évidemment  pas compter  sur une 
seule  signification  symbolique.
                                                            
                                                                                
                                                                     En effet, 
même  si le  sens  général  d'un symbole 
se  dégage  par l'étude  de milliers  de 
rêves  dont le contenu  symbolique  est 
analogue,  chacun doit pourtant  se poser 
la  question  :"Que signifie ce symbole 
pour  moi ? Quel  est son  sens  en rapport 
avec  ma situation  du moment?  •• 
Le  symbolisme  du corps  humain 
Notre  corps peut refléter  en rêve  notre 
comportement  d'une manière  générale.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Les  rêves  de baignade  en particulier, 
symbole  de purification,  dévoilent le 
corps  et ses  imperfections,  c'est-à-dire 
notre  être psychique  et ses  défauts.
                                                            
                                                                                
                                                                    
L'œil  est l'organe  de la lumière,  de la 
conscience  mais il peut  aussi  être 
interprété  comme l'organe  de la femme.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Quant  aux rêves 
dents,  ils ont  une 
presque  sexuelle.
                                                            
                                                                                
                                                                    L-"'"'=	-""""· aa1ns  le comportement 
érotique  sont significatives  à ce  sujet.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Le  symbolisme  des couleurs 
D'après  Goethe,  les couleurs  sont des 
événements  psychiques, donc faisant 
partie  de notre  désir et renseignant  sur 
des  situations  mentales importantes.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Par  exemple,  le vert  représente  la vie 
végétale,  le domaine  de la nature  et de 
la  croissance.
                                                            
                                                                                
                                                                     Le rouge  signifie  le sang 
et  le feu.
                                                            
                                                                                
                                                                     Il est  passionné  et provoquant.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Lorsque  son intensité  est atténuée,  il 
désigne  l'amour  mais aussi  la charité 
et  la miséricorde.
                                                            
                                                                                
                                                                    
On  note  que la signification  des couleurs 
dans  les rêves  est limitée  car peu  de 
rêves  ne présentent  qu'une seule 
couleur  spécifique.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Le  symbolisme  des animaux 
Les  animaux  n'interviennent 
généralement  que dans  les rêves 
importants.
                                                            
                                                                                
                                                                     Ils symbolisent  entre autres 
les  instincts  et les  forces  vitales 
profondes,  et parfois  refoulées.
                                                            
                                                                                
                                                                     Ils 
peuvent  se montrer  secourables  ou 
menaçants.
                                                            
                                                                                
                                                                     Dans les rêves,  ils sont 
tels  que  nous  les faisons  car d'après 
le  psychologue  et psychanalyste  Pierre 
Daco,  ils sont  des projections  de nous
mêmes.
                                                            
                                                                                
                                                                     Ils représentent  nos passions, 
nos  angoisses, nos  peurs.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les animaux 
oniriques  sont souvent  les symboles 
de  personnages  puissants, la mère  et 
le  père  par exemple.
                                                            
                                                                                
                                                                    
L'oiseau  symbolise  la vie  spirituelle.
                                                            
                                                                                
                                                                     Le 
poisson  représente  souvent l'Inconscient 
la  vie  intérieure  et profonde.
                                                            
                                                                                
                                                                    Quant 
au  serpen t..
                                                            
                                                                                
                                                                    il symbolise  ce qui  est 
obscur  en nous.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
'' ., 
.
                                                            
                                                                                
                                                                     .
                                                            
                                                                                
                                                                     -..	
.....
                                                            
                                                                                
                                                                    	' 	..
                                                            
                                                                                
                                                                    	'-	-	
Il représente  également la connaissance 
et  la sagesse,  mais aussi  le symbole 
sexuel  un iversel.
                                                            
                                                                                
                                                                    
La  mort 
Le  rêve  a souvent  un rapport  avec la 
mort,  ce qui  n'est  pas pour  rassurer  le 
rêveur.
                                                            
                                                                                
                                                                     Cependan�  l'expérience  qui 
s'est  dégagée  de nombreux  rêves 
montre  que la mort  n'y annonce  jamais 
une  mort  physique  mais plutôt  une 
mort  psychique.
                                                            
                                                                                
                                                                     Par exemple,  la fin 
d'une  relation  entre deux personnes.
                                                            
                                                                                
                                                                    
L'INFLUENCE  DE FACTEURS  CONTINGENTS 
L'importance  de l'alimentation 
Consommateur  d'énergie, le rêve  exige 
un  stockage  préalable,  la constitution 
de  réserves 
sous forme  de 
...._-...-�...,  glycogène 
(glucide 
formé  par la 
réunion  de 
nombreuses 
molécules 
de  glucose) 
dans  les 
cellules  nutritives  des neurones.
                                                            
                                                                                
                                                                    
C'est  seulement  quand un niveau 
suffisant  de réserves  énergétiques  a 
été  atteint  que le rêve  peut  survenir  et 
dépenser  ses réserves.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Par  ailleurs,  une mauvaise  digestion, 
l'absorp tion  d'alcool  ou les  régimes 
peuvent  perturber  l'irruption  du rêve.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Les  effets  des médicaments 
Les  hypnotiques  diminuent la durée  du 
sommei l paradoxal  et donc  du rêve.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Certains  médicaments  utilisés dans le 
traitement  de la dépression,  comme 
les  antidépresseurs,  le suppriment 
complètement  ou presque,  ainsi que 
certains  somnifères.
                                                            
                                                                                
                                                                    
La  plupart  des tranquillisants  diminue 
le  sommeil  paradoxal  (et lorsque  l'on 
arrête  la prise,  on est  souvent  victime 
de  cauchemars).
                                                            
                                                                                
                                                                     Or, comme  le prouve 
l'expérimentation  chez l'animal,  la 
suppression  du sommeil  paradoxal 
favorise  l'accroissement  de l'agressivité, 
l'agir  immédiat  et le conformisme.
                                                            
                                                                                
                                                                    
LA  RÉALITÉ  DU RÊVE 
Le  rêve  est une  autre  vie qui  nous 
accompagne.
                                                            
                                                                                
                                                                     Nous passons  un tiers 
de  notre  vie à dormir  et la moitié 
à  rêver.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Le  rêve  constitue  le monde  mystérieux 
de  la vie  nocturne.
                                                            
                                                                                
                                                                     C'est le suprême 
refuge  où autrui  ne peut  nous  suivre.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Nous  utilisons  surtout  le rêve  comme 
un  processus  de compensation.
                                                            
                                                                                
                                                                     Tous 
nos  échecs  de la journée  viennent 
trouver  « réparation  >> dans  nos rêves 
nocturnes.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Mais  la nuit  ne suffit  pas car le rêve 
déborde  sur la vie  diurne.
                                                            
                                                                                
                                                                     Un rêve 
heureux  nous met de bonne  humeur, 
il  conditionne  notre caractère  et notre 
personnalité.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les  rêves  sont une part  de nous-mêmes.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Ils  remettent  sans cesse  en question  le 
sens  de notre  vie et nous  confrontent 
continuellement  au plaisir,  à la 
souffrance,  à l'angoisse  et à la  mort..
                                                                                                                    »
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