Grand oral du bac : Les rêves
Publié le 12/11/2018
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Puisant dans l'intarissable source de l'âme, le rêve ne laisse aux hommes qu'un souvenir fugace, une légère humeur teintée de joie, de tristesse ou d'inquiétude.
D'après Jung, il faut toujours se représenter le rêve comme une conversation qui se passe dans l'inconscient et dont nous saisissons certaines bribes.
La durée du rêve est extrêmement courte. Aussi étonnant que cela paraisse, même les rêves qui nous font traverser une multitude d'événements et de situations sans cesse transformés se passent très rapidement, en quelques secondes, rarement en plus d'une minute. Le rêve représente une partie importante de notre vie. En effet, tout le monde rêve et selon les statistiques, 80 % d'entre nous s'en souviennent
DANS L'HISTOIRE DES HOMMES
De tout temps, l'homme a été fasciné par les rêves. Ceux-ci constituent une des portions les plus intimes de son expérience individuelle ; et pourtant, ils lui révèlent une personnalité étrange, inconnue et effrayante, complètement étrangère à celle qu'il retrouve au réveil. Si le sommeil a depuis longtemps été considéré comme un objet d'étude scientifique, le rêve a plutôt été traité comme un sujet de contes de fées et de légendes ou comme un jouet pour les philosophes. Ce n’est que récemment qu'un intérêt scientifique a été accordé au rêve, d'abord par les psychiatres et les psychologues, et plus récemment encore par les physiologistes et les biologistes.
LES CONCEPTIONS DU RÊVE
Il est des raisons de croire que les premières sociétés considéraient le rêve comme un voyage de l'âme, une expérience séparée faisant toutefois partie de la personne. Par ailleurs, des sociétés théistes plus avancées, telles que les civilisations égyptiennes et grecques classiques ont souvent regardé les rêves comme des messages en provenance des dieux.
Au cours des derniers siècles, les progrès réalisés dans les sciences physiques et biologiques, ont conduit à relativiser l'importance du rêve : il fut alors considéré comme une production incompréhensible et perverse d'un cerveau inefficace et pauvrement oxygéné.
Des médecins et des scientifiques du xix* siècle prirent les rêves plus au sérieux. Ils notèrent qu'ils étaient peut-être des psychoses ou des accès de folie de l'homme « normal », durant lesquels des pensées étranges et habituellement cachées apparaissaient.
Sigmund Freud (1856-1939), adopta cette idée en 1895, et en s'appuyant sur l'analyse de son propre inconscient, présenta sa méthode d'interprétation des rêves et les nouvelles bases d'une conception de la vie psychique.
C'est le début de la psychanalyse. Il montra que le rêve pouvait être utilisé pour révéler les pensées et désirs inconscients du rêveur. En effet, d'après lui, le rêve se révèle comme l'accomplissement (déguisé) d'un
désir (réprimé, refoulé). Freud fut tellement impressionné par les possibilités offertes par l'étude des rêves, pour la compréhension de la vie mentale, qu'il parla du rêve comme de « la route royale de l'inconscient ».
Pour Carl Gustav Jung (1875-1961), le rêve donne, en plus de la fonction compensatrice que Freud lui attribue, une fonction prospective. Rêver sert à proposer des solutions : « Cette fonction se présente sous la forme d'une anticipation, surgissant dans l'inconscient, de l'activité consciente future. Son contenu symbolique renferme la solution d'un conflit ». Avec le rêve, le scientifique se trouve, pour la première fois dans l'histoire de la physiologie, devant un phénomène qui n'a aucune fonction, mais qui a pu être « quantifié » : le fœtus rêve 90 % de son temps in utero, 50 % pour le nouveau-né, et 10 fois moins pour la personne âgée.
Autrefois, le rêve était le messager des dieux. Avec Freud, il est devenu le messager de notre inconscient, le lieu privilégié du dialogue avec nous-mêmes.
LE RÊVE DANS LE SOMMEIL
Lt SOMMEIL
On sait désormais que le rêve se situe entre le diencéphale et le bulbe dans la formation réticulée activatrice, groupe de neurones enchevêtrés.
Cerveau
Toute lésion provoque le sommeil et toute activation une plus grande excitabilité des systèmes moteurs et végétatifs. Le sommeil est transmis par des médiateurs chimiques. Selon Kleitman, physiologiste à l'université de Chicago (1895-1999), le sommeil est divisé en 4 stades, chacun étant caractérisé par son type d'onde (voir schéma).
• L'état d'éveil : yeux ouverts, ondes courtes rapides de tension basse.
L'INTERPRÉTATION DES RÊVES
La théorie de Freud
Au début du siècle dernier et après une période passée dans l'indifférence et le mépris général, le médecin viennois
Sigmund Freud s'intéresse à la conscience et reconnaît au rêve une valeur psychique d’importance. En 1895, il présente sa
conception de l'appareil psychique, appareil repris et remanié plusieurs fois jusqu'en 1920. Cependant, en 1900, dans un foisonnement d'exemples de rêves personnels, Freud ouvre la voie à la connaissance de l'inconscient : le rêve est un rébus qu'il faut traiter comme un texte sacré, c'est-à-dire déchiffrer selon des lois.
Freud reconnaît dans l'homme deux tendances puissantes et antagonistes : le principe de plaisir et le principe de réalité. Mais comme il l'avait déjà souligné, il ne faut pas uniquement entendre par « plaisir » le plaisir sexuel. Dans la pratique thérapeutique toutefois, Freud et son « école » se sont principalement attachés à cet aspect de la question.
«
LE
RÊVE ET SON SENS
LA RELATION DU RlvE AVEC LA VEILLE
L'homme éveillé admet aisément que
le rêve transporte le dormeur dans
un monde différent.
Pourtant, on peut
dire que le rêve prolonge l'état de veille
sous une autre forme.
Nos rêves se
rattachent toujours aux représentations
qui étaient dans la conscience peu de
temps auparavant
Le contenu
du rêve est
toujours plus
ou moins
déterminé
par la
individuelle,
l'age, le sexe, la situation, la culture, les
habitudes de vie ainsi que les événements
et l'expérience de toute la vie.
On peut dire que le rêve prend ses
éléments dans la réalité et les transpose
de manière sublimée ou extravagante,
en fonction du vécu intérieur et extérieur.
LA MtMOIRE ET L'OUBLI
Tout le matériel qui forme le contenu
du rêve provient d'une manière
quelconque de notre expérience vécue :
il est donc reproduit ou remémoré dans
le rêve.
Cependant, la liaison entre le
contenu du rêve et la journée de la
veille n'est pas évidente d'emblée.
En effet, le rêve présente des éléments
que nous ne reconnaissons pas pendant
la veille comme appartenant à notre
savoir et à notre expérience.
On se
souvient d'avoir rêvé, ce dont il s'agit,
mais on ne se rappelle pas quand
ni comment on l'a vécu.
ll faut donc
convenir que l'on a su, et que l'on s'est
rappelé en rêve un événemen� une
phrase ou une image qui échappait
à la mémoire de la veille (phénomène
inconscient).
Par ailleurs, l'enf11nce est une des
sources d'où le rêve tire le plus
d'éléments.
ll nous rappelle
inlassablement ce à quoi nous ne
pensions plus, ce qui peut sembler
avoir perdu toute importance.
On sait que le rêve se dissipe au matin.
Cependant, certains rêves sont
rapidement oubliés alors que d'autres
persistent dans la mémoire d'une
manière exceptionnelle.
L'oubli s'explique par l'action d'une
censure et est en quelque sorte
intentionnel.
Tout comme le doute,
l'oubli est un message, un discours qui
serait interrompu.
Le désir du rêve est
de faire passer le message.
Par ailleurs, pour que nous puissions
nous souvenir des sensations, des
représentations et des pensées, elles
ne doivent pas demeurer isolées, mais
établir entre elles des liaisons et des
associations adéquates.
Or, dans la
plupart des cas, le rêve manque d'ordre
et de clarté.
On note également que dès le réveil,
le monde des sensations accapare
l'attention, et peu d'images du rêve
peuvent se maintenir.
LE
RlvE CHEZ L'ENFANT
L'activité onirique des enfants est bien
plus importante que celle des adultes.
En elfe� plus nous vieillissons et moins
nous rêvons.
Ce sont les nouveau-nés,
et en particulier les prématurés, qui ont
des phases de sommeil paradoxal les
plus longues.
Les nourrissons passent
de 40 à 60% de leur temps de sommeil
à rêver.
Cette proportion n'est plus
que de 20 à 30 % chez les enfants de
2 à 5 ans, et elle baisse jusqu'à 15%
chez ceux de 5 à 13 ans.
D'après Freud, à partir d'un an et demi,
l'enfant rêve toujours de la réalisation
de désirs que le jour précédent a fait
naître en lui, sans les satisfaire.
Il semblerait que les rêves aident à la
construction de l'identité, à l'émergence
d'un certain niveau de conscience, la
réalité, le raisonnement, le savoir, la
logique prenant peu à peu le pas sur
l'imaginaire.
Cela étant, de quoi les
enfants rêvent-ils ?
On note que vers 7-9 ans, la longueur
des récits équivaut plus ou moins à
celle des adultes, avec un nombre de
mots utilisés plus importants chez les
filles que chez les garçons.
La différence entre les rêveurs des deux
sexes ne s'arrête pas là : les décors et
les personnages varient également.
En effet, de 3 à 5 ans, les enfants
rêvent d'endroits familiers, avec une
préférence pour les intérieurs chez
les filles et pour les extérieurs chez les
garçons, ceux-ci partant plus rapidement
à la découverte de lieux inconnus.
les enfants
en rêve
montagnes
bonbons,
glaces,
gâteaux
tout genre.
Mais c'est surtout la présence des
animaux familiers ou extraordinaires,
petits ou grands, qui rend les rêves
d'enfants différents de ceux des adultes.
Il faut savoir que cette présence
animale dans les nuits des enfants se
trouve plus souvent menaçante que
sécurisante.
Ainsi, les enfants sont dans
leurs rêves plus souvent victimes que
les adultes, d'où la présence fréquente
des cauchemars et des terreurs nocturnes.
L'INTERPRÉTATION DES R
ÊVES
LA THÉORIE DE FREUD
Au début du siècle dernier et aprés une
période passée dans l'indifférence et le
mépris général, le médecin viennois
Sigmund Freud s'intéresse à la
conscience et
reconnaît au
rêve une valeur
psychique
d'importance.
En 1895, il
présente sa
conception de l'appareil psychique,
appareil repris et remanié plusieurs
fois jusqu'en 1920.
Cependant, en 1900,
dans un foisonnement d'exemples de
rêves personnels, Freud ouvre la voie
à la connaissance de l'inconscient :
le rêve est un rébus qu'il faut traiter
comme un texte sacré, c'est-à-dire
déchiffrer selon des lois.
Freud
reconnaît dans l'homme deux
tendances puissantes et antagonistes :
le principe de plaisir et le principe de
réalité.
Mais comme il l'avait déjà
souligné, il ne faut pas uniquement
entendre par " plaisir » le plaisir sexuel.
Dans la pratique thérapeutique
toutefois, Freud et son " école » se sont
principalement attachés à cet aspect
de la question.
Il est évident que les rêves traduisent
cette envie de plaisir ; mais ils en
traduisent tous les aspects, même les
plus enfantins, et à tous les ages.
D'après Freud, le principe de réalité
s'oppose à cette puissante force
d'origine interne.
Il s'agit d'une sorte d'organe interne
qui réclame l'adaptation à la réalité,
à l'ordre moral et qui travaille sous
l'Impulsion de l'instinct de conservation.
Il exige la renonciation à la partie du
plaisir sexuel qui blesserait l'ordre
moral par un dépassement de
puissante, refoulée
(processus de mise à l'écart des
pulsions qui se voient refuser l'accès
à la conscience dans l'inconscient),
cherche alors à se frayer un passage
dans le rêve.
Ce phénomène forme
en quelque sorte la toile de fond même
du rêve.
C'est pourquoi Freud lait la
différence entre le contenu manifeste et
le contenu latent.
Ce qui est manifeste,
c'est le récit onirique, et constitue ce
que Freud appelle " la façade du rêve ».
Celui qui ne fait que raconter son rêve
en révèle donc la partie manifeste.
Mais
celle-ci constitue un substitut déformé
de la véritable pensée du rêve, appelée
" pensée latente », qui est inconsciente
et répugne à se montrer au grand jour.
Cette déformation est nécessaire pour
que le " moi » (terme psychanalytique
employé par Freud pour désigner le
siège de la conscience et aussi lieu
de manifestations inconscientes) ne
rencontre pas le véritable contenu
qui est asocial et immoral, et dont les
appétits puissants s'exercent dans
un sens interdit.
Donc.
le " contenu
manifeste •• du rêve peut être considéré
comme la réalisation déguisée de
désirs refoulés.
Le rêve tel que le voit Freud accomplit
un important travail en transformant
les désirs en images.
Il " condense »
la pensée de l'objet désiré et son
déroulement interne en un symbole ou
une action symbolique.
Le désir peut
se cacher encore plus profondément
dans une histoire très banale, il peut
se travestir sous les formes les plus
invraisemblables et pourtant toujours
signifier la même chose.
L'ANGOISSE DANS LES RMS
Dans les rêves, l'angoisse se traduit la
plupart du temps par des sentiments
négatifs de tous ordres.
Elle se
manifeste par des situations de vie
difficiles, soit passées, soit actuelles,
et peut survenir de façon répétée
durant des années.
L'angoisse que nous éprouvons en rêve
ne s'explique qu'en apparence par
le contenu du rêve.
En elfe� elle présente
un refus
que le
«m oi»
oppose
aux désirs
refoulés, devenus puissants.
C'est pourquoi sa présence dans le rêve
peut s'expliquer si celui-ci exprime trop
pleinement ces désirs refoulés.
lEs SYMBOLES
Un symbole est une représentation
chargée d'émotion.
On ne peut
évidemment pas compter sur une
seule signification symbolique.
En effet,
même si le sens général d'un symbole
se dégage par l'étude de milliers de
rêves dont le contenu symbolique est
analogue, chacun doit pourtant se poser
la question :"Que signifie ce symbole
pour moi ? Quel est son sens en rapport
avec ma situation du moment? ••
Le symbolisme du corps humain
Notre corps peut refléter en rêve notre
comportement d'une manière générale.
Les rêves de baignade en particulier,
symbole de purification, dévoilent le
corps et ses imperfections, c'est-à-dire
notre être psychique et ses défauts.
L'œil est l'organe de la lumière, de la
conscience mais il peut aussi être
interprété comme l'organe de la femme.
Quant aux rêves
dents, ils ont une
presque sexuelle.
L-"'"'= -""""· aa1ns le comportement
érotique sont significatives à ce sujet.
Le symbolisme des couleurs
D'après Goethe, les couleurs sont des
événements psychiques, donc faisant
partie de notre désir et renseignant sur
des situations mentales importantes.
Par exemple, le vert représente la vie
végétale, le domaine de la nature et de
la croissance.
Le rouge signifie le sang
et le feu.
Il est passionné et provoquant.
Lorsque son intensité est atténuée, il
désigne l'amour mais aussi la charité
et la miséricorde.
On note que la signification des couleurs
dans les rêves est limitée car peu de
rêves ne présentent qu'une seule
couleur spécifique.
Le symbolisme des animaux
Les animaux n'interviennent
généralement que dans les rêves
importants.
Ils symbolisent entre autres
les instincts et les forces vitales
profondes, et parfois refoulées.
Ils
peuvent se montrer secourables ou
menaçants.
Dans les rêves, ils sont
tels que nous les faisons car d'après
le psychologue et psychanalyste Pierre
Daco, ils sont des projections de nous
mêmes.
Ils représentent nos passions,
nos angoisses, nos peurs.
Les animaux
oniriques sont souvent les symboles
de personnages puissants, la mère et
le père par exemple.
L'oiseau symbolise la vie spirituelle.
Le
poisson représente souvent l'Inconscient
la vie intérieure et profonde.
Quant
au serpen t..
il symbolise ce qui est
obscur en nous.
'' .,
.
.
-..
.....
' ..
'- -
Il représente également la connaissance
et la sagesse, mais aussi le symbole
sexuel un iversel.
La mort
Le rêve a souvent un rapport avec la
mort, ce qui n'est pas pour rassurer le
rêveur.
Cependan� l'expérience qui
s'est dégagée de nombreux rêves
montre que la mort n'y annonce jamais
une mort physique mais plutôt une
mort psychique.
Par exemple, la fin
d'une relation entre deux personnes.
L'INFLUENCE DE FACTEURS CONTINGENTS
L'importance de l'alimentation
Consommateur d'énergie, le rêve exige
un stockage préalable, la constitution
de réserves
sous forme de
...._-...-�..., glycogène
(glucide
formé par la
réunion de
nombreuses
molécules
de glucose)
dans les
cellules nutritives des neurones.
C'est seulement quand un niveau
suffisant de réserves énergétiques a
été atteint que le rêve peut survenir et
dépenser ses réserves.
Par ailleurs, une mauvaise digestion,
l'absorp tion d'alcool ou les régimes
peuvent perturber l'irruption du rêve.
Les effets des médicaments
Les hypnotiques diminuent la durée du
sommei l paradoxal et donc du rêve.
Certains médicaments utilisés dans le
traitement de la dépression, comme
les antidépresseurs, le suppriment
complètement ou presque, ainsi que
certains somnifères.
La plupart des tranquillisants diminue
le sommeil paradoxal (et lorsque l'on
arrête la prise, on est souvent victime
de cauchemars).
Or, comme le prouve
l'expérimentation chez l'animal, la
suppression du sommeil paradoxal
favorise l'accroissement de l'agressivité,
l'agir immédiat et le conformisme.
LA RÉALITÉ DU RÊVE
Le rêve est une autre vie qui nous
accompagne.
Nous passons un tiers
de notre vie à dormir et la moitié
à rêver.
Le rêve constitue le monde mystérieux
de la vie nocturne.
C'est le suprême
refuge où autrui ne peut nous suivre.
Nous utilisons surtout le rêve comme
un processus de compensation.
Tous
nos échecs de la journée viennent
trouver « réparation >> dans nos rêves
nocturnes.
Mais la nuit ne suffit pas car le rêve
déborde sur la vie diurne.
Un rêve
heureux nous met de bonne humeur,
il conditionne notre caractère et notre
personnalité.
Les rêves sont une part de nous-mêmes.
Ils remettent sans cesse en question le
sens de notre vie et nous confrontent
continuellement au plaisir, à la
souffrance, à l'angoisse et à la mort..
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