Grand oral du bac : Les maladies sexuellement transmissibles
Publié le 16/11/2018
Extrait du document
• L'endométrite
C'est une infection de l'endomètre ou de la muqueuse interne. Signes : fièvre et douleurs de l'utérus.
• La salpingite
Cette inflammation de la trompe utérine est due à des germes. Signes : fièvre, douleurs pelviennes et du col de l’utérus.
• La proctite
C'est une inflammation du rectum ou du colon. Signes : écoulement sanglant, purulent douleur anale, diarrhée, constipation.
• L'ulcération génitale Cette altération des muqueuses de la région ano-génitale est due notamment au virus de l'herpès.
• Et aussi : cystites (infections de la vessie), bartholinites (infections des glandes situées de chaque côté de l'entrée du vagin), balanites (infections du gland, chez l'homme), infections des voies aériennes supérieures (gorge, amygdales à la suite de rapports bucco-génitaux), mais aussi symptômes de maladies générales sexuellement transmissibles (hépatite B et C, sida).
• Les symptômes des MST sont divers. L'infection par le virus de l'hépatite provoque parfois un ictère (coloration jaune de la peau et des muqueuses dans le cas de l’hépatite B) et fréquemment une fatigue, un amaigrissement et une évolution vers la cirrhose, voire la cancérisation.
• L'infection par le virus du sida peut se traduire par des manifestations neurologiques (paralysie faciale, méningite), digestives (diarrhées), cutanées (dermatoses) ou générales (fièvre et fatigue), lesquelles rendent la personne atteinte vulnérable à d'autres infections (pneumopathies, encéphalites, méningites).
• Le tréponème pâle
Cette bactérie responsable de la syphilis est apparue en Europe à la fin du xv' siècle. Elle n'a pu être traitée efficacement qu'à partir de 1945, grâce à la pénicilline.
• La Cardnerella vaginalis
Ce germe, qui est présent en petite proportion dans un vagin normal, peut se développer en quantité pathologique. Il est responsable de la vaginose, infection qui se caractérise par des pertes malodorantes.
• VUreaplasma urealyticum
Ce germe présent en petite proportion dans un vagin normal ne devient pathologique qu'associé à d'autres germes de MST. Il est responsable d'urétrites, d'endométrites et de salpingites.
• Le mycoplasme
Ce germe dont il existe plusieurs familles, responsable de vaginites, d'urétrites, d'endométrites et de salpingites généralement en association avec d'autres.
Les acents viraux
• Les virus sont des microbes (agents infectieux microscopique) plus petits qu'une bactérie, qui pénètrent à l'intérieur des cellules de l'organisme. Les antibiotiques sont inefficaces contre les virus.
• L'Herpès virus simplex (HVS) Différent du virus de l'herpès classique, qui touche la lèvre supérieure, il est responsable de l'herpès génital, provoquant des démangeaisons et des brûlures des muqueuses génitales.
• le Papilloma virus Ce virus des papillomes humains (VPH) est responsable des lésions appelées condylomes ou crêtes de coq.
• le virus de l'hépatite B
Ce virus est transmis par le sang ainsi que lors des rapports sexuels. Le risque d'être contaminé peut être prévenu par la vaccination, dont la systématisation est toutefois, depuis peu, controversée. Le vaccin procure une protection absolue.
• Le virus de l'hépatite C
Ce virus se transmet par voie sanguine (transfusion ou toxicomanie), plus rarement par voie sexuelle. Il est souvent responsable d’une hépatite chronique pouvant évoluer vers la cirrhose ou le cancer du foie.
• le virus du sida
C'est le VIH (virus de l'immunodéficience humaine), un virus, ou plus précisément un rétrovirus, dont le matériel génétique est formé d'ARN, mais qui est transcrit dans la cellule en ADN par une enzyme spécifique, la transcriptase inverse.
Il est présent dans le sang le sperme, les sécrétions vaginales, la salive et les larmes. Ce micro-organisme n'existe qu'en parasitant une cellule du corps. Il s'attaque à certaines cellules du système immunitaire, les lymphocytes T4, une des catégories de globules blancs qui jouent un rôle important dans la défense de l'organisme.
«
•
La syphilis
Cette infection est causée par une
bactérie appelée Treponema pallidum
ou tréponème pâle.
Elle présente
plusieurs stades de développement.
Symptômes: l'incubation de la
maladie dure environ trois semaines.
Elle commence par une ulcération
sur les organes génitaux appelée
chancre.
Le chancre est en général
discre� propre, superficiel, indolore
et induré.
Il s'accompagne de ganglions
dans les creux inguinaux.
En l'absence
de traitemen� le chancre syphilitique
guérit en quelques semaines,
mais la maladie continue d'évoluer
jusqu'à
un stade
de syphilis
secondt1ire,
caractérisée
par des
éruptions
de boutons
sur tout
le corps,
sans démangeaison, avec de la fièvre
et des ganglions dans les différentes
aires ganglionnaires.
À ce stade
secondaire, le malade est très
contagieux.
En absence de traitement,
la maladie peut sembler disparaître
spontanément pour ne réapparaître
que plusieurs années plus tard, avec
un stade dit de " syphilis tertiaire »
où le risque d'atteinte du système
nerveux est très important (démence,
paralysie, méningite ...
).
Transmission :par contact sexuel
(vaginal.
anal ou buccogénital)
avec une personne infectée.
Troitement de la syphilis primaire
et secondaire : injection intramusculaire
de pénicilline ; traitement de la syphilis
tertiaire : fortes doses d'antibiotiques
par voie intraveineuse.
La syphilis est
une infection très grave qui se propage
dans tout le corps.
En l'absence
de traitement antibiotique approprié,
la maladie provoque la cardiopathie,
la démence, la cécité, la paralysie
et la mort.
lES INFECTIONS BACTtAIENNES
PLUS RARES
• La donovanose
Cette MST qui se rencontre surtout
dans les pays tropicaux se caractérise
par un chancre des organes génitaux.
Le donovan ose est due à la bactérie
Colymmatobaderium granulomatis.
Traitement : antibiotiques.
• La maladie de Nicolas Favre
Cette MST rare, qui est due à un
chlamydia particulier, se caractérise
par un chancre génital accompagné
de ganglions inguinaux.
Traitement : antibiotiques.
· le chancre mou
Cette ulcération des organes
génitaux est provoquée par
la bactérie Hamophilus ducreyi
- ou bacille de Ducrey.
Son nom
provient du caractère ramolli de
la lésion, qui la différencie du chancre
de la syphilis qui est dur.
Traitement : antibiotiques.
• La mycoplasmose génitale
Cette MST est due à des microbes
proches des bactéries, les mycoplasmes,
en particulier Ureaplasma urea/yticum
et Mycoplasma hominis, responsables
notamment d'urétrites chez l'homme,
d'urétrites et de cystites chez la femme.
Traitement : antibiotiques.
lES
INFECTIONS VIRALES
·La condylome (ou crête de coq ou
papillomavirus) Cette lésion charnue
est due au virus du papillome humain
(VPH).
Symptômes: soit apparition
de végétations vénériennes (crêtes de
coq), avec l'aspect de verrues en forme
de chou-fleur ; soit lésions invisibles
à l'œil et asymptomatiques.
Le tout
est localisé, chez la femme sur col
de l'utérus, le vagin, la vulve et l'anus,
et chez l'homme sur le pénis,
le scrotum et l'anus.
Le plus souven�
le VPH s'avère une infection " discrète »,
sans signe évident d'infection.
Tronsmission :par contact sexuel.
Traitement : cryothérapie,
électrochirurgie, chirurgie.
Protection :
éviter le contact avec une personne
infectée, limiter le nombre des
partenaires sexuels; le préservatif n'offre
pas une protection absolue car le virus
de très petite taille peut le traverser.
• L'hépatite B
Cette maladie grave du foie est causée
par le virus de l'hépatite B (VHB).
Transmission :par les rapports
sexuels ou le contact avec du sang
ou des liquides organiques infectés
(notamment le sperme, les sécrétions
vaginales et le lait maternel), ou encore
le partage d'aiguilles pour 11njection
de stupéfiants, la grossesse et/ ou
l'accouchement (exposition périnatale).
Le VHB attaque directement le foie,
provoquant une maladie grave,
des lésions hépatiques et dans
certains cas la mort.
Symptômes :
de nombreuses personnes souffrant
de l'hépatite B n'ont pas de symptômes,
ceux qui en ont présentent des
symptômes semblables à ceux de la
grippe (fatigue, nausée, vomissements,
fièvre, refroidissements), des urines
foncées, des selles liquides ou encore
un jaunissement de la peau ou des yeux
(ictère).
Traitement: pas de remède
spécifique pour l'hépatite aiguë sinon
le repos et l'absorption de beaucoup
de liquides ; les personnes atteintes
d'hépatite chronique peuvent être
soulagées grâce à un traitement
par l'Interféron et le lamivudine,
un médicament antiviral administré
par voie orale ; dans les cas graves,
une transplantation hépatique
est parfois nécessaire.
• L'hépatite C
Cette maladie grave est causée par le
virus de l'hépatite C (VHC).
On estime
que 550 000 à 600 000 Français sont
infectés par le VHC, soit environ 1 % de
la population.
Symptômes: la grande
majorité des patients infectés ne présente
pas de symptôme mais la maladie peut
évoluer de nombreuses années plus
tard en drrhose ou cancer du foie.
Transmission
:essentiellement par
voie sanguine (transmission de la mère
à l'enfant; transfusion de sang ou de
ses dérivés ...
; usage de drogue par
voie intrtlveineuse avec partage des
seringues ; instrument souillé de sang
contaminé et insuffisamment désinfecté
dans les activités telles que tatouage,
piercing.
acupuncture, mésothérapie ;
risques nosocomiaux) voire par voie
nasale (partage d'une même paille)
ou sexuelle.
Traitement: association
de deux médicaments, interféron
et ribavirine (bithérapie ou
thérapie combinée).
• L'herpès génital Cette infection
courante est causée par l'Herpès
simplex virus (HSV).
Symptômes :
apparition de vésicules et d'ulcères
sur la bouche, le visage, les organes
génitaux ou autour de l'anus.
Une
fois qu'une personne est infectée par
l'herpès, elle le demeure toute la vie.
Cependant, le virus reste souvent
" latent ».
Transmission :par contact
cutané intime avec une personne
infectée.
L'herpès buccal se transmet
par le baiser et l'herpès génital
par contact sexuel (vaginal.
anal
et buccogénital).
Les poussées
d'herpès peuvent être déclenchées,
notammen� par le stress, la lumière
du soleil, la consommation de
cacahuètes, d'alcool ou de café.
Traitement: aucun ; des médicaments
et des pommades antiviraux (tel que
l'aciclovir) permettent de diminuer
la gravité des symptômes, la durée
de la poussée et la fréquence
des poussées récurrentes.
• le sida (ou syndrome
d'immunodéficience acquise) Il s'agit
du stade ultime de 11nfection par le VIN.
l'organisme, ce qui limite son aptitude
naturelle à lutter contre des infections
et maladies.
Si aucun traitement n'est
entrepris, il peut s'écouler entre 8 et
11 ans entre le moment où l'infection
au VIH est contractée et l'apparition
du sida.
Symptômes initiaux: s'il y
en a, ils se traduisent par de la fièvre,
des diarrhées, des maux de gorge,
une léthargie et des éruptions cutanées.
En fin d'évolution de llnfection VIH,
la diminution de l'immunité provoquée
par le VIH rend sensible le sujet infecté à
différents microbes et aux infections,
anodines chez la plupart des gens mais
potentiellement mortelles pour les
personnes immunodéficientes Onfections
opportunistes).
Affections: notammen�
cytomégalovirus (CMV, un virus qui
attaque plusieurs systèmes d'organes),
sarcome de kaposi (type de cancer
qui atteint généralement la peau),
lymphome (type de cancer qui attaque
généralement les ganglions ou la rate),
pneumonie à Pneumocystis carinii
(PPC.
infection des poumons), infection
cérébrale due au toxoplasme (maladie
causée par un parasite), syndrome
de dépérissement (perte de poids
considérable, diarrhée et fièvre).
Transmission: le VIH se propage
à travers les liquides organiques
(sang, sperme, sécrétions vaginales,
lait maternel) des personnes infectées.
On ne peut pas contracter le VIH par le
toucher, l'usage commun de nourriture
ou d'ustensiles de table, le fait de
serrer la main à quelqu'un, les sièges
des toilettes, les piqûres d'insecte,
les larmes, la salive, etc.
Traitement:
pas de remède pour le sida ; toutefois,
l'association des nouveaux médicaments
antiviraux (trithérapie) et des
médicaments destinés à prévenir
les infections opportunistes permet
de prolonger et d'améliorer la qualité
de vie et retarder la progression
de l'infection à VIH vers le sida
de personnes infectées, dites
"séropositives>>.
INFECTIONS PARASITAIRES OU FONGIQUES
• La trichomonase Cette MST bénigne,
causée par un protozoaire Trichomonas
vaginalis, est susceptible d'être associée
à des MST plus graves (hépatite, syphilis,
VIH ...
).Chez l'homme, elle peut
provoquer une urétrite ou une banalite
(inflammation du gland) ; chez la
femme, des vulve-vaginites avec pertes
vaginales abondantes et mousseuses.
Transmission : par les rapports sexuels
vaginaux avec une personne infectée.
Traitement : antibiotiques,
habituellement un médicament appelé
métronidazole (Flagyl).
• La candidose génitale Cette
infection bénigne due à des levures du
genre candida, dont la plus fréquente
est Candida albicans.
Cette infection
n'est pas toujours une MST, c'est-à-dire
contagieuse.
Symptômes: rougeur
du gland, démangeaisons ou petites
plaies superficielles chez l'homme ;
chez la femme, irritation de la vulve,
pertes vaginales avec démangeaisons
et brûlures souvent intenses.
• Les poux du pubis (morpions) Ce
sont des insectes qui contaminent la
peau.
Symptômes: démangeaisons,
irritations cutanées.
Transmissions :
par contact sexuel.
Traitement : crèmes,
lotions ou shampoings spéciaux.
La gale Elle est due à une parasitose
tique femelle qui se glisse dans la peau
pour y pondre ses œufs.
Symptômes:
démangeaisons, irritations cutanées.
Traitement: local, par application
d'une crème spéciale.
LES
MST DANS LE MONDE
• En 1998, l'OMS estimait à 333 millions
le nombre de cas de MST dans
le monde -infection à VIH exclue.
·D'après l'Organisation mondiale
de la santé, ces MST dus à
la trichomonase (120 millions),
à l'infection à chlamydiae (50 millions),
aux verrues génitales (30 millions),
aux gonococcies (25 millions),
à l'herpés génital (20 millions),
à la syphilis (3,5 millions), au virus
de l'hépatite B (2,5 millions), au
chancre mou (2 millions) et au VIH
responsable du sida (10 million de
malades et 40 millions de séropositifs).
• En Afrique, la blennorragie touche
40 % des prostituées, la syphilis 20 %,
la chlamydiose 15 %, l'herpès génital
10 %, le chancre mou et la dovanose
5 %.
L'hépatite virale B est vingt fois
plus fréquente qu'en Occident.
80 % des prostituées et 12 % des
femmes non prostituées en Afrique
noire sont séropositives.
• En 1998, aux États-Unis, on a
enregistré 12 millions de chlamydioses,
1 million d'infections à papillomavirus
(HPV), 700 000 cas d'herpès génital,
600 000 gonococcies.
Dans ce même
pays, le coOl de la prise en charge
des salpingites résultant de ces MST
et de leurs conséquences était évalué
à 10 milliards de dollars pour
l'année 2000.
• Une constante s'applique à tous
les pays : les victimes privilégiées
des MST sont les sujets jeunes
(15 à 25 ans surtout) et les populations
socialement les plus défavorisées.
• Si les MST bactériennes ont diminué,
il n'en va pas de même des MST
d'origine virale dont la fréquence
continue de croître.
C'est le cas
notamment des infections à VPH,
très fréquentes chez les adolescentes.
· Les relations entre infection à VIH
et les autres MST sont démontrées,
comme l'association possible
entre une MST type chlamydiose
et une infection à VIH ou encore
l'herpès génital qui facilite la
transmission du VIH : les mêmes
groupes à risques sont concernés.
De plus, il a été établi que l'herpès
génital facilitait la transmission du VIH,
constatation qui rend encore plus
nécessaire une prévention efficace
de l'ensemble des MST.
• À part la chasteté, le • sale sex >>
et la fidélité, la seule méthode
de prévent ion contre les MST
(hormis la vaccination contre
l'hépatite B) est l'utilisation correcte
du préservatif masculin à chaque
rapport sexuel..
»
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