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Grand oral du bac : LA GUERRE IRAN-IRAK

Publié le 25/01/2019

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iran

Dès l'été 1981, les Iraniens contre-attaquent et lancent l'offensive. En mai 1982, ils reprennent Khorramchahr. Cette victoire constitue un tournant dans la guerre. En juin, Saddam Hussein propose un cessez-le-feu que Khomeyni repousse. Désormais le guide de l'Iran veut une victoire totale. Les forces iraniennes pénètrent alors en Irak et s'emparent d'une bande frontalière au nord-est du port irakien de 8assora. Elles affrontent la puissante et moderne armée irakienne pendant cinq anssur un front quasi statique.

 

Durant ces années, les deux pays subissent d'énormes pertes. Les avions irakiens attaquent les pétroliers et les plates-formes pétrolières de l'Iran. Les villes iraniennes et irakiennes sont également soumises à des bombardements intensifs. Au nord, les rebelles kurdes coopèrent avec les

 

forces iraniennes et les Irakiens ripostent par l'emploi d'armes chimiques, malgré l'interdiction stipulée par les traités internationaux.

 

De leur côté, les Iraniens minent les eaux du Golfe ainsi que le détroit d'Ormuz qu'empruntent les pétroliers en provenance des Etats du Golfe généralement pro-irakiens. L'Irak aurait d'ailleurs sans doute été vaincu sans l'aide financière de l'Arabie Saoudite et des autres États de la région qui craignent la propagation de la révolution islamique. En 1986, l'Iran s'empare de la péninsule de Fao qui isole l'Irak de son débouché sur la mer. Mais un revirement se produit alors : les États-Unis

SADDAM HUSSEIN

Saddam Hussein est très tôt attiré par visrne politique. Ayant adhéré au parti Baath, il participe à des activités illégales, fait de la prison puis est exilé avant la prise du pouvoir par son parti en 1968. En 1979, chef impitoyable de la sécurité politique, Saddam Hussein renverse le président al-Bakr et prend le pouvoir. Peu convaincu de la loyauté de 500 membres du parti, il les fait exécuter. Il instaure alors un régime de terreur et développe un véritable culte autour de sa personnalité. Malgré les victoires irakiennes contre l'Iran et sa défaite lors de la guerre du Golfe en 1991, il réussit à écraser les révoltes kurde et chiite et à se maintenir au pouvoir.

Associated Press/Topham Picture Source Topham Picture Source

sont convaincus que l'Iran constitue désormais une menace pour l'approvisionnement pétrolier de l'Occident. Par conséquent, des navires de guerre américains escortent les navires du Koweit transportant des chargements irakiens. De son côté, la France fournit du matériel à l'armée irakienne. Après une série d'incidents avec la marine américaine, la flotte iranienne est détruite. Aussi, en juillet 1988, l'Iran demande le cessez-le-feu.

 

En août 1990, après l'invasion du Koweit, Saddam Hussein propose de revenir aux accords de 1975. Khomeyni accepte. Cette guerre, qui a fait des millions de victimes, n'a rien modifié.

iran

« La guerre Iran-Irak ! Un Iranien a victime d'un bombardem ent chimique irakien.

Cette attaque aurait fait 5 000 morts et 5 000 blessés.

Pris onniers ......

ir akiens exposés à Téhéran.

Les deux pays comptent alors plus d'un million de combattants, mais l'Iran, avec ses 45 millions d'habitants, dispose d'un •réservoir • quasi inépuisable de soldats.

Peu de temps avant la révolution iranienne, Saddam Hussein s'est emparé du pouvoir.

L'Irak est dirigé par le parti Baath (renaissance) qui prône le socialisme et l'un ité arabe.

En réalité, c'est un régime à parti unique de tendance autoritaire.

L'i llusion de la guerre éclair La révolution islamique déstabilise l'Iran et l'isole sur le plan interna tional.

Saddam Husse in anno nce alors ses objectif s : la révision des accords d'Alger, le rétablissement de la souverai­ neté irakienne sur le Chatt al-Arab et la conquête des trois îlots du détroit d'Ormuz.

Le 17 sep­ tembre 1980, il dénonce le traité d'Alger.

Aux nombreux incidents frontaliers des derniers mois succède la guerre.

Cette dernière, conçue comme une guerre éclair, doit contraindre Khomeyni à négocier.

Les Irakiens, mieux armés et mieux préparés, ont en outre l'avantage de la surprise.

L'ava nce est rapide dans les premières semaines.

Ils occupent la ville de Khorramchahr et assiègent Abadan.

Pourtant, l'offensive s'enlise rapidement.

Au lieu de s'affaibl ir, le régime iranien est renforcé par une vague de ferveur religieuse et nationaliste.

Des vagues humaine s Dès lors, les Iraniens ne tergiv ersent plus et lan­ cent des «vagues humaines» à l'a ssaut des Ira­ kiens.

Le gouver nement n'hésite pas à sacrifier un nombre considérable de combattants dans la bat aille.

Avec une population trois fois plus impor­ tante que celle de l'Irak et des hommes animés de l'esprit de sacr ifice propre à la foi chiite, l'Iran dis­ pose d'une grande réserve de combattants.

Dès l'été 1981, les Iraniens contre-att aquent et lancent l'offensive.

En mai 1982, ils reprennent Khorramchahr.

Cette victoire constitue un tour­ nant dans la guerre.

En juin, Saddam Hussein propose un cessez-le-feu que Khomeyni repousse.

Désormais le guide de l'Iran veut une victoire totale.

Les forces iranienne s pénètrent alors en Irak et s'emp arent d'une bande frontalière au nord-est du port irakien de 8ass ora.

Elles affron­ tent la puissante et moderne armée irakienne pendant cinq ans sur un front quasi statique.

Durant ces années, les deux pays subissent d'énormes pertes.

Les avions irakiens attaquent les pétroliers et les plates-f ormes pétrolières de l'Iran.

Les ville s iranien nes et irakiennes sont éga­ lement soumises à des bombardement s intensif s.

Au nord, les rebelles kurdes coopèrent avec les forces iraniennes et les Irakiens ripostent par l'emploi d'armes chimique s, malgré l'interdiction stipulée par les traités internationaux.

De leur côté, les Iraniens minent les eaux du Golfe ainsi que le détroit d'Ormuz qu'empruntent les pétroliers en provenance des Etats du Golfe généralement pro-irakiens.

L'Irak aurait d'ailleurs sans doute été vaincu sans l'aide financière de l'Arabie Saoudite et des autres États de la région qui craignent la propagation de la révolution isla­ mique.

En 1986, l'Iran s'empare de la péninsule de Fa o qui isole l'Irak de son débouché sur la mer.

Mais un revirement se produit alors : les États -Unis SADD AM HUSSEIN Saddam Hussein est très tôt attiré par l'� vlsrne politique.

Ayant adhéré au parti Baath, il participe à des activités illégales, fait de la pri­ son puis est exilé avant la prise du pouvoir par son parti en 1968.

En 1979, chef impitoyable de la sécurité politique, Saddam Hussein ren­ verse le président al-Bakr et prend le pouvoir.

Peu convaincu de la loyauté de 500 membres du parti, il les fait exécuter.

Il instaure alors un régime de terreur et développe un vérita ble culte autour de sa person nalité.

Malgré les vic­ toires irakiennes contre l'Iran et sa défaite lors de la guerre du Golf e en 199 1, il réussit à écraser les révoltes kurde et chiite et à se maintenir au pouvoir.

j !!! sont convaincus que l'Iran constitue désormais � une menace pour l'approvisi onnement pétrolier � de l'Occident.

Par conséquent, des navires de ! guerre américains escortent les navires du Kowe it transportant des chargements irakiens.

De son côté, la France fournit du matériel à l'armée ira­ kienne.

Après une série d'incident s avec la marine américaine, la flotte iranienne est détruite.

Aussi, en juillet 1988, l'Iran demande le cessez -le-feu.

En août 1990, après l'invasion du Kowe it, Sad­ dam Hussein propose de revenir aux accords de 1975.

Khomeyni accepte.

Cette guerre, qui a fait des millions de victimes, n'a rien modifié.

' En juillet 1988, des cercueils contenant les dépouilles de pilotes iraniens abattus par les missiles américains sont portés par la foule à tra vers Téhéran, la capitale de l'Iran.. »

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