Grand oral du bac : APPRENTISSAGE ET INTELLIGENCE
Publié le 25/01/2019
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«
App
rentissage et inte llige nce
les aspects de l'intelligence liés au comportement,
c' est-à-d ire à prendre en compte la façon dont les
ani maux les plus intell igents (au nombr e desquels
l'ho mme) modifient leurs manièr es d'agir dès lors
qu'ils ont à faire face à des circonstances perpé
tuellement changeantes.
Les divers types d'intelligence
C'est aux idées de Spencer que nous devons la
conception de l'intel ligence généralement
acceptée aujourd'hui.
Des expériences faites par
la suite les ont modifiées et développées mais
elles restent valables dans leur ensemble et ont
conduit à distinguer trois aspects principaux de
l'intellig ence.
C'est tout d'abord une faculté cognitive, distincte
de celles qui, chez l'être humain, sont plus en rap
port avec les émotions.
Ensuite, elle se manifeste
dans toutes sortes de processus tout en n'étant spé
cifique d'aucun.
Enfin, elle est présente dans notre
patri moine génétique et donc pour une grande part
inn ée, ne dépendant que dans une moindr e
mesure de facteurs liés à l'environnement et aux
expé riences vécues par chacun.
Ce fut d'abord à partir de spéculations d'ordre
phi losophique et à l'a ide de raison nements
logiques que de tels principes furent dégagés mais,
vers la fin du XIX" siècle, des psychologues se mirent
à vérifier leur bien-fondé en se livrant à des expé
riences et en étudiant des données statistiques.
C'est ainsi qu'un premier système destiné à mesu
rer l'intelligence vit le jour.
D'autres furent mis au
point par la suite, mais leur efficacité et l'importan
ce relative à donner aux divers aspects de l'intelli
gence continuent, encore aujour d'hui, à faire
l'o bjet de nombreuses discussions.
Parmi les précurseurs dans le domaine de la
mesure de l'intelligence, il faut citer les noms des
Fr ançais Francis Galton, qui aborda ce sujet en
18 83, Alfred Binet et Théodore Simon, qui y
trav aillèrent de 1890 à 191 1, et du psychologue
américain Edward Lee Thorndike dont les travaux
datent de 1910.
Les premiers tests efficaces sont ......
L'apprentissage
de la lecture
peu t faire appel
à des jeux, comme
celu i-cl.
Il reste
toutefois que
le mécanisme qui
préside à la résolution
du problème implique
que l'enfant fasse déjà
preuve d'un type
particulier d' Intellig ence.
Ainsi, ce jeu peu t tout aussi
bien faciliter
l' apprentissage de
la lecture que
le compliquer : pour
rentrer chez lui,
Jean doit suivre
� les panneaux.
� Il
choisit les mots
§ qui
ont changé d'une
" seule lettre à chaque
� ...._ _ _ --.
..
fols
(exemple : voix -
i noir -loir) .
"' Les psychologues
� scolaires jouent
l un
rôle accru dans
� les sociétés modernes.
c
L-����------- �
Les exercices �
que l'on peut
proposer aux jeunes
enfants font intervenir
toutes sortes de
capacités.
Dans ce jeu,
qui est extrait d'un
livre destiné à
l' apprentissa ge du
calcul, l'enfant est
invité à rega rder
la première image
de chaque série.
Il doit ensuite
la cacher avant
d'entourer le dessin
qui est identique
à cette image .
Da ns cet exerc ice,
c'est la mémoire
visuelle qui est avant
tout soll icitée.
De façon générale,
les exercices que l'on
propose aux enfants
prés entent
des diffic ultés
croi ssantes.
ceux conçus par Galton.
Ils furent par la suite
dév eloppés par Binet et Simon, et mis au point par
Cyri l Lodowie Burt en Angleterre, Willi�m Stern en
Al lemagne et Lewis Terman aux Etats-U nis.
D' autres chercheurs s'intéressèrent également
au problème, et on peut citer parmi les princ ipaux
J.P.
Guildf ord, Edward de Bono, Raymond B.
Cat tell
et Hans Eysenck.
Edwar d Lee Thorndike proposa de distinguer
trois sortes d'intelligence : l'intel ligence pratique,
l'intell igence sociale et l'intelligence abstraite.
La première est celle qui servir ait dans le manie
ment des outils, la seconde celle qui serait à
l' œuvre dans les relations humaines, et la troisiè
me celle qui donn erait la capacité de manipuler
les symboles (mots et chi ffres) et les principes
scientifiques.
Chaque individu semble privilégier l'une
ou l'autre de ces capacités, et rares seraient
ceux qui briller aient avec un égal bonheur dans
les trois domaines ainsi définis.
La pensée créatrice
La capacité d'invention de l'être humain ne tenait
que très peu de place dans la classification de
Thorndike.
En 1950, J.P.
Guilford imprima une
autre direction aux recherches se rapportant à
l'int elligence en con cevant l'existence de deux
sortes de pensée, la pensée convergente et la pen
sée diverge nte.
La première se manif este chez les
indi vidus capables de trouver une solution «atten
due» à un problème ; la seconde, au con traire,
caractérise les individus chez qui la solution pro
posée est considérée comme «inattendue»..
»
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