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Exposé sur le bébé médicament

Publié le 05/12/2011

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Comme vous le voyez sur ces photos, il s’agit d’un bébé mais pas n’importe lequel puisque c’est le premier « bébé médicament « né en France le 26 janvier 2011 dans une famille turque. Je veux donc aujourd’hui vous convaincre qu’on ne conçoit pas un enfant pour en guérir un autre. Pour cela je vous expliquerai ce qu’est un « bébé médicament « puis je vous donnerai mes différents arguments.

« d’une maladie du sang : la bêta-thalassémie.

Pour que ces enfants survivent, il f aut qu’ils aillent se faire transfuser des globules rouges toutes les trois semaines.

Donc vous pouvez constater que la situation n’est pas simple.

Cepe ndant les médecins ont expliqué aux parents que grâce à la sélection des embryons, ils pouvaient avoir un autre enfant sain dont le sang du cord on ombilical pouvait en plus gué rir un des aînés.

Mais pour cela il faut commencer par prévoir large.

Dans ce cas précis il a été conçu vingt-sept embryons pour finalement ne pouvoir en implanter qu’un sain et compat ible avec sa sœur malade.

Mais être conçu pour sauver sa sœur n’est -ce- pas une mission trop lourde à porter ? Cela revient à faire peser sur cet enfant la responsabilité de la guérison de son aîné.

Quelle culpabilité l’enfant portera s’il échoue ? Et s’il réussit ses parents auront-ils une dette envers lui ? Quelle relation aura -t- il avec sa sœur ? Et avec son frère qu’il n’aura pas sauvé ? On met cet enfant en danger sur le plan psychologique et on oublie ce danger en mettant en avant un facteur émotionnel : la situation désespérée des deux aînés malades.

Et peut -on concevoir un enfant à une fin utile même si c’est pour soigner ? Cela veut dire que le « bébé médicament » apprendra un jour qu’il n’a pas été conçu par amour, qu’il a été souhaité certes mais pas pour lui, pour un autre ne serait -ce qu’en partie ; sous entendu il n’e xisterait peut- être pas si ses deux aînés n’étaient pas malades .

On sait que bien des adultes nés pour remplacer un enfant mort témoignent que c’est une lourde charge émotionnelle à porter qui peut altérer de façon très importante la vision et la conception qu’ils ont de leur propre existence.

Ce sont des enfants de remplacements.

Le bébé est considéré par ses parents comme un médicament (d’où son nom) et donc s’il échoue à sa miss ion il peut penser que ses parents ne l’aiment pas.

Mais revenons à la conception de ce petit Turc.

Qu’est ce qu’on fait des autres embryons ? Il faut savoir qu’avant d’arriver à avoir ce bébé il a fallu faire un tri important d’embryons puisque environ sur vingt à trente embryons un seul est compatible donc le « bébé médicament » n’est qu’un survivant, le résultat d’une opération de tri.

Certains justifient le « bébé médicament » en lui donnant un autre nom plus atténué : le bébé du double espoir avec c omme premier espoir l’enfant en bonne santé sauf que la santé d’un enfant n’est pas un dû malheureusement.

Dans ce cas là pourquoi ne pas exiger à ce que l’amour soit un dû ou l’intelligence ? Avec de pareils exigences on arrive petit à petit à de l’eugéni sme (enfants aux yeux bleus ou verts, fille, garçon…) C’est une sélection à la recherche du bébé parfait ou du bébé conforme au souhait des parents.

C’est contraire à la liberté de la personne et une dérive évoquée dans le meilleur des mondes roman d’Aldous Huxley.

Vous pourriez objecter que ce n’est que dans le cordon ombilical que l’on pré lève le sang pour sauver un enfant .

Donc l’enfant qui nait n’est pas affecté dans son intégrité.

Mais à l’avenir si on autorise le « bébé médicament » pourquoi ne pas l ui demander de la moelle osseuse, des cellules particulières qui n’existe que dans sa personne et pourquoi pas un organe comme un rein ? C’est le thème du film « Ma vie sans la tienne » de Nick Cassavetes avec Cameron Diaz.. »

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