Exemple de synthèse individuelle de TPE
Publié le 25/04/2012
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Comme a dit le philosophe René Descartes : « Voler les idées d’un autre, c’est du plagiat. Voler les idées d’un groupe, c’est de la recherche. «. Et je trouve en cela une définition tout à fait juste de ce qu’est l’épreuve de TPE (Travaux Pratiques Encadrés) : chercher, se questionner et réaliser sa propre production de travail au sein d’un groupe. 5 mois trépassent, mais je me souviens de ce jour comme si c’était hier. Mes camarades de classe de 1ère Scientifique et moi-même fûmes conviés au CDR pour l’annonce d’un primordial évènement : l’épreuve de TPE.
«
Comme a dit le philosophe René Descartes : « Voler les idées d’un autre, c’est du plagiat.
Voler les idées d’un groupe, c’est de la recherche.
».
Et je trouve en
cela une définition tout à fait juste de ce qu’est l’épreuve de TPE ( Travaux Pratiques Encadrés) : chercher, se questionner et réaliser sa propre production de
travail au sein d’un groupe. 5 mois trépassent, mais je me souviens de ce jour comme si c’était hier.
Mes camarades de classe de 1 èreScientifique et moi-même
fûmes conviés au CDR pour l’annonce d’un primordial évènement : l’épreuve de TPE.
O n me demanda alors de former ou de m’intégrer dans un groupe de travail et ce fut chose faite.
Voilà que je venais de
m’allier avec *** (seul autre membre du groupe) pour de longs mois de travail acharné.
Avoir un groupe restreint était une
volonté.
A mon avis, cela avait plusieurs avantages.
Moins il y a de personnes, moins les avis diffèrent, plus les décisions sont
prises simplement.
De plus, pour une épreuve de cette importance, il est capital d’avoir confiance en ses partenaires de travail.
Il
faut être sûr que l’ensemble des membres du groupe aura tout le temps l’envie de travailler et s’ils seront, jusqu’au bout, fiable
dans leur travail et dans leurs idées.
Enfin, pour une si longue période de travail en commun, il faut qu’il y est une certaine
complicité : avoir les mêmes centres d’intérêts, pouvoir se contacter facilement, avoir une bonne entente mutuelle.
De ce point
de vue, cela nous fut assez facile : nous sommes très bons amis depuis l’école primaire et nous partageons beaucoup de choses
en commun (passions, intérêts pour les sciences).
Cette alliance stratégique a certainement eu un rôle direct dans notre manière
de déterminer et d’apprécier le thème qui allait suivre notre projet jusqu’à ce mois de février 2012.
La première étape a été
d’émettre des choix et des réflexions parmi la liste des thèmes proposés à la série Scientifique.
Nous avons ensuite observé et
réfléchi aux différents thèmes et en quoi ils pouvaient consister.
Nous avons dans un deuxième temps procédé par éliminations
successives suivant nos critères communs de préférence.
Nous avons écarté directement tous les sujets qui n’étaient pas en
rapport avec les Sciences.
Au final, notre raison balançait entre deux thèmes : « Les ressources d’énergie pour demain,
conversions, transports » et « Recherche de bien-être et développement de la santé ».
Véritable dilemme au début, nous
finîmes suite à un débat (et après quelques recherches documentaires « d’avant-goût ») par nous mettre d’accord.
Et nous
choisîmes le thème « Les ressources d’énergie pour demain, conversions, transports » .
Ce-dernier nous rassemblait davantage
(par rapport à l’autre) au niveau des préférences mutuelles et des différents points abordés.
Il est important que le thème plaise
à l’ensemble du groupe.
Ce thème est un problème de société et il nous semblait plus abordable pour des élèves de classe de
première de notre niveau.
Il se posa maintenant la question suivante : quel sujet choisir dans les « méandres » de ce thème ? J’ai
envie de dire que la réponse à cette question nous vînt immédiatement : « l’énergie nucléaire aujourd’hui en France ». A nos
yeux, ce sujet était une occasion rêvé pour profiter de l’actualité qui nous entoure à propos de cette question.
Tout d’abord, le
nucléaire est un sujet de société.
Ils déchaînent les associations et les protecteurs de l’environnement.
Mais le nucléaire est à la
fois aussi une innovation majeure dans la production d’énergie électrique et a marqué un tournant dans les modes de
production d’énergie au XXème siècle.
Plus économique donc plus rentable, mais aussi plus dangereux.
Après les catastrophes
nucléaires qui s’abattirent sur les villes de Tchernobyl et Fukushima, le doute et l’inquiétude du nucléaire s’installent.
Certaines
puissances mondiales comme l’Allemagne décident de tout stopper.
Ce sujet était entre autre l’occasion d’aborder une question
qui concernait tout le monde et qui pouvait intéresser (pour cela) plus de monde.
De plus, nous avions un certain attrait pour
tout ce qui est des phénomènes de fission, de fusion et le fonctionnement de ces grands colosses de béton : les centrales.
De
surcroît, ceci nous permettait de mettre en place un couplage d’étude bi-disciplinaire autour de ce sujet avec l’SVT et la
Physique-Chimie : nos deux matières préférées.
En effet, c’est deux matières sont celles où l’on se sent tous deux le plus à l’aise
et où nous avons le plus de compétences de départ et d’intérêt.
Enfin, nous ne voulions pas faire à tout prix un sujet original
mais un sujet avec lequel on se sentait à l’aise.
Nous étions alors partis à l’aventure pour quelques mois encore.
Mais, on ne
part jamais dans un tel voyage sans un guide, sinon à ses risques et périls.
Et notre guide, dans ce voyage, ce fut la
problématique : fil conducteur de toute production écrite (scientifique, littéraire,…).
Nous cherchâmes quelques temps encore.
Et à plusieurs reprises, on tombait sur le mauvais guide.
Mais dans le fond, la problématique n’a jamais vraiment changé depuis
son état embryonnaire jusqu’à son état f œtale.
A chaque fois, nous la peaufinions encore plus pour arriver au résultat que l’on
espérait implicitement.
Nous voulions lier l’énergie nucléaire aujourd’hui avec les défis de demain et en faisant une
rétrospective sur un passé tumultueux.
Cela finit finalement par donner un être fait d’encre de 20 mots au moins et qui se
nommait : « Le nucléaire, après un passé difficile, est-il la source d’énergie de demain face aux défis du XXIème siècle ? » .
Cette problématique répondait en tout à nos objectifs : on pose que l’énergie nucléaire doit répondre à de nombreux enjeux.
Mais est-elle vraiment apte à cela ? On balaye alors l’ensemble des avantages, inconvénients et catastrophes qu’elle a déjà
rencontrés.
Pour, dans un troisième temps, exposer les améliorations en marche ou possibles dans l’avenir.
Tout concordait : nous avions posé les bases de notre TPE.
Il ne nous restait plus qu’à avancer et creuser plus profond encore
pour trouver cette fois la conception même de notre projet.
Pour nous mesurer à cet exercice, nous avions décidé de mettre en
place une démarche « cartésienne » , c'est-à-dire basée sur la logique.
Nous devions avancer étape par étape.
Et dans cette
optique, nous ne passions jamais à une autre étape de recherche sans être sûr d’avoir finalisé ce que nous avions entrepris.
Au.
»
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