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En quoi l'activité humaine impacte -elle l'évolution des espèces?

Publié le 24/06/2023

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« L’Homme a eu une évolution importante mais surtout rapide, d’environ 300 000 ans, au cours de ces 300 000 années l’Homme à modifier son environnement.

Mais il a pris de plus en plus de place et c’est très vite imposer face au monde.

Dans cet exposé nous comprendrons en quoi l’activité humaine impacte-t-elle l’évolution des espèces ? Notamment les modifications qu’elle leurs fait subir que ce soit niveau comportemental, au niveau génétique ou encore au niveau de la communication intra spécifique. Dans cette première partie nous allons nous intéresser aux modifications comportementales, en effet plusieurs espèces apportent des changements à leurs comportements.

Nous allons donc voir un comportement un particulier, Le mutualisme. Qu’est ce que le mutualisme ? Le mutualisme est une coopération entre deux espèces dont chacune reçoit un bénéfice de cette entraide.

Ce mutualisme peut parfois être développé par l’activité humaine, nous pouvons en effet le voir avec un exemple concret entre les rhinocéros noirs et les piques bœuf à bec rouge.

Je suis sur que vous avez tous déjà vu des images de rhinocéros avec de petits oiseaux posés sur leurs dos, ces oiseaux sont des piques bœuf à bec rouge ils sont très connus pour avoir développé un mutualisme avec de nombreux grands mammifères, comme les éléphants ou encore les girafes, mais chez les rhinocéros noirs ce mutualisme à évolué.

Une étude menée en 2020 par deux chercheurs Roan PLotz et Wayne Linklater dans une réserve en Afrique du sud à montrer que ces oiseaux permettaient aux rhinocéros noirs de fuir les braconniers.

Car les rhinocéros ont une vue quasi-nul ce qui permet au chasseur de pouvoir s’en approcher très facilement mais les piques bœufs à bec rouge eux ont une très bonne vision, prés de 60 mètres, et ont également la capacité de pousser des cris très aigus, ces cris vont donc permettre aux rhinocéros noirs de détecter les braconniers et d’avoir le temps de fuir.

Ce mutualisme permet la préservation de ce mammifère, Les chercheurs ne savent pas vraiment pour quelle raison ils agissent ainsi mais ils supposent que les piques bœufs a bec rouge auraient pris cette habitude pour protéger leur nourriture. Ce n’est pas seulement au niveau comportemental qu’il peut y avoir des modifications mais également au niveau génétique comme avec la théorie de la sélection naturelle, émise par Darwin en 1859, cette théorie peut bien évidement expliquer l’évolution des espèces en général mais ici nous la verrons dans un cas précis pour comprendre l’impact de l’activité humaine.

Tout d’abord définissons la sélection naturelle, cette théorie correspond à un tri des individus d’une espèce les plus adaptés à survivre et à se reproduire.

Maintenant intéressons nous à ce cas précis chez les éléphants, en effet dans une population normale d’éléphants environ 2 à 4% d’éléphantes seulement sont touchées par une mutation qui engendre la naissance d’une éléphante sans défenses.

Suite au développement du braconnage d’éléphants pour l’ivoire de leurs défenses, les individus les plus aptes à survivre sont les éléphants sans défenses.

En effet les allèles ayant subi cette mutation peuvent donc ce transmettre plus facilement et elle va donc impacter la quasi-totalité de la population. Encore une fois d’un point de vu de la.... »

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