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DROGUES ET DÉPENDANCES (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS) Alcool, tabac, haschisch, opium, LSD, ecstasy, cocaïne...

Publié le 29/04/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

tabac ont un effet tel sur l'organisme que celui-ci devient incapable de fonctionner normalement sans eux. Difficile à distinguer de la dépendance psychique dans ses formes légères, elle peut facilement être mise en évidence dans les cas les plus graves (sevrage d'alcool ou d'héroïne notamment).

 

En effet, le syndrome de sevrage ne se signale plus alors uniquement par des effets ressentis (douleurs, malaise...) mais par des effets physiologiques bien réels et observables (tremblements, faiblesse générale, dérèglement du rythme cardiaque, voire démence) pouvant mener à la mort.

 

Le syndrome de sevrage se combat avec la prise du produit sous une forme médicalisée (timbres de nicotine pour le tabac, par exemple) ou, mieux, d'un produit de substitution (méthadone pour l’héroïne, par exemple).

 

Le syndrome de sevrage alcoolique aigu (delirium tremens) est un cas d'urgence médicale nécessitant l'administration d’un sédatif. Dépendance psychique La dépendance psychique est le besoin ressenti par le toxicomane d'absorber régulièrement sa ou ses drogue(s) habituelles(s), ou d'autres en substitution le cas échéant. Ses causes sont multiples et varient selon les individus.

 

Souvent, une angoisse sous-jacente est à l'origine de l'usage de drogue ; seul le traitement de cette angoisse (lui-même angoissant) peut alors être efficace contre la dépendance psychique.

« ACC OUTUMANCE l'accoutumance, ou tolérance, est un phénomène d'« habituation » corporelle, de désensibi lisation progressive.

Pour obtenir des effets de même intensité, l'usager doit progressivement augmenter les doses de produit consommé.

On parle d'accoutumance croisée lorsque l'accoutumance à un produit s'étend à d'autres produits dont les effets sont proches, comme entre l'alcoo l et les barbituriques .

Pour certains produits (cannabis par exemple) on observe une tolér a nce dite «inversée» :la répo nse p hysiologique à une même dose est plus rapide et plus intense en cas d'usage répété.

DEPENDANC E l'état de dépendance est dominé par le besoin de consomme r le prod uit.

Il se caractérise par l'apparition, lors de l'arrêt de la consommation, d'un « syndrome de sevrage ».

Plus ou moins prononcée selon les substances, la dépendance se divise en une composante physiq u e (apparit ion au sevrage d'un syndrome de privation) et une composante psychiq ue (état dépressif au sevrage et compulsion à consommer la drogue).

« Descente » et dépendance tabac ont un effet tel sur l'organisme que celui-ci devient incapable de fonctionner normalement sans eux.

Difficile à distingue r de la dépendance psychique dans ses formes légères, elle peut facilement être mise en évidence dans les cas les plus graves (sevrage d'alcool ou d'héroïne notamment) .

En effet , le syndrome de sevrage ne se signale plus alors uniquement par des effets ressentis (douleurs , malaise .

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) mais par des effets physiologiques bien réels et observables (tremblements, faiblesse générale, dérèglement du rythme cardiaque, voire démence) pouvant mener à la mort.

Le syndrome de sevrage se combat avec la prise du produit sous une forme médicalisée (timbres de nicotine pour le tabac, par exemple) ou, mieux, d'un produit de substitution (méthadone pour l'héroïne, par exemple).

Le syndrome de sevrage alcoolique aigu (delirium tremens) est un cas d'urgence médicale nécessitant l'administration d'un sédatif.

Dépendance psych ique La dépendance psychique est le besoin ressenti par le toxicomane d'absorber régulièrement sa ou ses drogue(s) habituelles(s), ou d'autres en substitution le cas échéant.

Ses causes sont multiples et varient selon les individus.

• Souvent, une angoisse sous-jacente est à l'origine de l'usage de drogue; seul le traitement de cette angoisse (lui­ même angoissant) peut alors être efficace contre la dépendance psychique.

• Parfois, la simple habitude d 'éviter les Des maux de tête caractérist iques de la efforts et de se « laisser aller », «gueule de bo is» consécu tive à une contractée depuis longtemps et à un trop forte absorption d'alcoo l aux crises âge où la personnalité n'est pas encore qui peuvent succéde r aux effets de affirmée (adolescence), suffit pour que drogues plus virulentes, un la personne se sente incapable de vivre coma, crises d'épilepsie, voire la mort.

Si tout produit absorbé par l'organisme possède virtuellement une dose létale (entraînant la mort), il existe souvent une impossibilité concrète d'absorber une telle dose.

C'est pourquoi seules les drogues les plus fortes, ou ayant des effets directs sur certaines fonctions vitales (rythme cardiaque, notamment), sont susceptibles d'entraîner des surdoses.

Outre le risque de surdose, certaines drogues présentent des risques non négligeab les de réaction morte lles, soit inhérentes à la substance (crises cardiaques dues à l'ecstasy , par exemp le), soit liées aux substances toxiques mêlées à la drogue par certains revendeurs (pour la prise en intraveineuse).

DANGER S ASSOCIES À LA DROGUE l'usage de drogue présente de nombreux risques, même pour les substances les moins dangereuses ; certains de ces risques sont inhérents à la consommation de psychotropes, d'autres proviennent des différents modes d'absorption.

Risque s propres des substance s • Le plaisir associé à la drogue peut être si intense que rien dans la vie « ordinaire » ne semble pouvoir offrir autant de satisfaction : de nombreux usagers, y compris non physiquement dépendants, abandonnent tout investissement affectif autre que phénomène, appelé couramment sans drogue, voire simplement d'en l'attachement au produit (ici une mére « descente » par les usagers, doit être arriver à modérer sa consommation.

olcoolique oubliant son enfant).

Cette distingué de la dépendance, bien que La dépendance psychique possède « anhédonie » (absence de plaisir ou de les deux soient intimement liés.

également une cause physique : satisfaction), associée aux effets La« descente» est ressentie l'absorption d'alcaloïdes saturant les psychiques (pertes de mémoire ...

), immédiatement après la cessat ion des neurotransmetteurs des centres entraîne chez les adolescents des effets de la d rogue, par tous les usagers nerveux du plaisir, le cerveau ne problèmes scolaires et sociaux.

(même non dépendants).

S'y mêle produit plus suffisamment ses propres • Si le toxicomane recherche un effet plusieurs composantes : substances apaisantes (endorphines).

psycho logique à court terme, il est • un effet de contraste ou de lassitude Les douleurs et les angoisses ne sont souvent peu au fait des effets à long après l'intensité des sensat ions alors plus contrebalancées et le produit terme sur le psychisme.

Les substances éprouvées, qui rend pénible le retour à devient nécessaire à une vie normale.

hallucinogènes en particulier , outre les la normale ; effets de perte de mémoire et de • l'apparition des effets secondaires SuRDOSE ET ACCIDE NTS confusion mentale, augmentent gênants (douleurs diverses, fatigue ...

) La surdose (ou« overdose») est définie fortement les risques d'apparition de auparavant occultés par le plaisir comme la prise d'une dose excessive de patho logies relevant de la psychiatrie.

ressenti ; drogue, entraînant arrêts cardiaques, Les produ its stimulants, quant à eux, ·un syndrome de sevrage, parfo is léger 1------------- _, surtout les plus forts (amphétamines, mais réel, mais qui n'entraîne pas cocaïne, crack ...

), ont des réellement de dépendance dans la DROCUES ET GROSSESSE conséquences indirectes liées à la mesure où il est transito ire (bien que La consomma tio n de drogues penda nt dénutrition et au manque de sommei l.

pour certaines drogues extrêmement la grossesse peut provoquer d e graves • La plupart des substances puissantes comme le crack, ce accidents chez la mère comme chez psychotropes, y compris le tabac et le syndrome puisse atteindre une intens ité l'enf a nt.

Les molécules se transm etten t cannabis, dépriment plus ou moins telle qu'elle induit le désir d'une en effet à l'enfa n t par le cord o n fortement le système immu nitaire (le nouvelle consommation immédiate) .

ombilical :ai nsi, 80% des e nfants cannabis peut d'ailleurs être employé Si la« descente» n'est pas à dont la mère a consommé de l'héroï n e comme antia llergique léger).

A insi, le proprement parler une composante de pe ndant la grossesse souffrent à la risque d'infections diverses s'accroît.

la dépendance, son intensité dans naissance d'un syndrom e de sevrage Risques liés au mode certains cas, ou l'into lérance de certains néonata l, q ue l'on tra it e avec de l'élixir d 'administration usagers à son égard, ainsi que le besoin parégori que (lui-mê m e un opiacé) en • Fumer une drogue (la plupart du d'éliminer ses effets indésirables par la doses décroissa ntes.

La cocaï n e temps mélangée au tabac) provoque, prise réitérée de la même drogue ou augmente le risqu e de fausse couche comme pour le tabac, des accidents d'une autre, en font un facteur (avortement spontané), cardiovasculaires et des cancers de la important d'intoxication chronique, et d'accoucheme n t préma turé, de retard bouche, de la gorge et des poumons.

donc d'apparition de l'accoutumance et de croissance.

Les substances l'association avec le tabac potentialise à de la dépendance.

hallucinogènes, outre les fausses la fois les risques du tabac et ceux de la Dépendance physique couches, favo risen t également substance mélangée.

Certaines drogues parmi les plus fortes, l'appa rition de malformations • La prise (injection par voie nasale, ou mais aussi certains excitants comme le congénitales.

« sniff >>)entraîne des irritations nasales, voire des infectio ns ou des saignements.

• Les dangers les p lus graves sont liés à '~ ··z~ "'- - ~-- -.

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l'injection intraveineuse , particu lièrement d'opiacés (qui dépriment très fortement le système immunitaire) : ulcères, infections diverses (abcès), parfois embolies.

À ces risques s'ajoute celui de la transmission de maladies infectieuses graves (hépatites, sida ...

) par partage de seringues.

DROGUES DOUCES, DROGUE S DURES E n fonction des critères de dépe ndance et des risques de surdoses, mais san s réelle pertinence médica le, on peut classer les drogues en deux groupes : • Les drogues douces, sans risque de surdose, qui entraînent une dépendance psych ique, mais pas de dépendance phys ique ; le type en est le cannabis.

• Les drogues dures, avec risques de surdoses mortelles, forte dépendance psychique et physique ; le type en est l'héroïne administrée par voie intraveineuse.

La p lupart des drogues ne répondent qu'incomp lètement à l'une ou l'autre de ces définitions .

Beaucoup sont susceptib les d'appartenir aux deux catégories selon le mode d'administration, l'importance et la chronicité de la consommation, et il est hasa rdeux de définir un « usage doux des drogues dures» et un« usage dur des drogues douces ».

LA DÉSINTOXICATION Le processus par leque l u ne personne dépendante parvient à se passer de la substance qui lui était devenue nécessaire est souvent long et difficile .

Pour parvenir à une désintoxication, un traitement psyc h o logique est fondamental, mais il demeure souvent impraticable tant que la dépendance physique n'est pas vaincue.

Une« cure de désintoxication » s'impose alors.

SEVRAGE Le sevrage , physiqueme n t douloureux et psychiquement a ngoissant, se fait de p référence en milieu médical.

Il consiste en une période d'iso lement, conjuguant privation du produit, prise en charge médicale du syndrome de sevrage et des diffé rents prob lèmes sanitaires liés à l'usage de drogue, et une première approche psycho logique, avec notamment la reprise d'un rythme de vie régulier.

RECHUTES ET TRAITEMENT DE FOND Étant donnée la nature double de la dépendance et les tentations omniprésentes, il n'est guère étonnant que les rechutes soient courantes ; la plupart des toxicomanes ne décrochent réellement qu'après p lusieurs rechutes.

Il est également fréquent de voir une personne désintoxiquée d'un produit devenir consommateur régu lier d'un autre produit moins dangereux ou socialement m ieux accepté (par exemp le l'alcool).

Ains i, soigner la dépenda nce physique par la dési ntoxication est insuffisant pour amener les toxicomanes à renoncer à leurs produ its.

Même dans l e cas où l'habitude initiale n'était pas liée à une angoisse ou une souff rance, les effets psychiques du produit et, souvent, le mode de vie induit par la toxicom anie rendent nécessa ire un trava il p sychologique de fond, afin que l a personne retrouve d'autres sources de satisfaction et réussisse sa réinsertion sociale.

SUBSTIT UTION Lorsque le sevrage physique est trop difficile en l'absence de traitemen t de fond et que celui-ci est rendu impossib l e par l'importance de la consommation, le recours aux produits de substitution peut s'avérer nécessai re.

Il s'agit de produits pharmaceutiques contenant la substanc e qui induit la dépendance ( timbres à la nicotine, par exemple) ou une substance assez proche (dérivés morph in iques de substitution à l'héroïne , comme la méthadone).

S'ils permettent en principe de prévenir la délinquance liée à la recherche du produit et de diminuer fortement les risques sanitaires, ces produits doivent toutefoi s être employés avec circonspection à cause des risques de dépendance qu'ils présentent eux­ mêmes, e t des possibilités de revente en fraude ; en aucun cas le traitement par produit substitutif n'élimine la nécessité d'un sevrage.

Les dangers encourus par l'uti l isateur, la difficulté de la désintoxication, ainsi que l'efficacité du trafic de drogue font de la prévention un axe de lutte essentiel.

Celle-ci s'articule en p lusieurs points : ·Diminution de l'offre, par la répression de la production et de la revente ; la répression de l'usage paraît en revan che dangereuse car elle empêche la prise en charge des toxicomanes.

• Éducation et information, notamment aup rès des jeunes.

Les pouvoirs publics l ancent des campagnes de prévention qui tentent de dépassionner le débat et de fournir des info rmations scientifiquement étayées concernant les substances psychoactives licites ou illicites.

Il s'agit aussi de combattre les idées reçues, tout en mettant en garde contre les dangers réels des comportements de consommation.

• Inform ation auprès des usagers et préventi o n des risques annexes ; cette partie du travail de prévention, très décriée notamment du point de vue de l'ordre public, est néanmoins essentielle en ce qui concerne la santé publique .

Elle limite le risque d'expans ion de maladies infectieuses (tuberculose , sida) et permet de ne pas couper le toxicomane de la société ni des structures médicales, qui restent ainsi disponibles pour le moment où il sera prêt à entamer le processus de désintoxi cation.. »

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