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Diabète et cholestérol (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)

Publié le 29/04/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

DÉCOUVERTE DE L'INSULINE

 

Jusqu'au début du xx1 siècle, il n'existait pas de véritable traitement du diabète, mais les choses ont radicalement changé avec les travaux de Frederick Crant Banting. En 1920, ce jeune médecin canadien s'installe dans le laboratoire de John Mac Leod, à l'institut de physiologie de l'université de Toronto. Dès 1921, soupçonnant le rôle du pancréas dans le métabolisme du glucose, il en administre des extraits (contenant de l'insuline) à un chien diabétique et constate une baisse du taux de sucre dans son sang. L'année suivante, avec l'aide de son collaborateur Charles Herbert Best, il injecte de l'insuline extraite du pancréas (et purifiée par le chimiste James Bertram Collip) à un garçon de 14 ans. Les effets sont immédiats et l'adolescent est sauvé. Frederick Grant Banting et son équipe se verront attribuer le prix Nobel de Médecine en 1923.

 

En 1955, le biochimiste britannique Frederick Sanger parvient à séquencer l’insuline, c'est-à-dire à déterminer la succession d'acides aminés qui compose cette protéine. En 1958, il est lui aussi, récompensé par le jury du prix Nobel de Médecine pour cette découverte.

 

Aujourd'hui, le génie génétique permet d'introduire le gène codant pour la fabrication de l'insuline dans le génome de bactéries ou même de mammifères. L’insuline produite par ces organismes est identique à l'insuline humaine.

« DIABÈTE : ALARME ! L'alimentation déséquilibrée et la séden tarité font des ravages.

Elles sont responsables du développement spectaculaire de l'obésité: aux Etats-Unis, le nombre d'obèses a augmenté de plus de 40% depuis les années 1960 et la France commence à suivre cette courbe ascendante.

L'obésité étant un des facteurs majeurs d'apparition du diabète gras (le plus répandu), il n'est pas étonnant de constater que cette pathologie suit la même évolution .

Classiquement, ce diabète apparaît chez les personnes de 50 ans mais, à présent, il survient également chez les jeunes car ils sont de plus en plus touchés par l'obésité.

Obésité et diabète sont véritablement deux fléaux des sociétés occidentales.

de petites collations peuvent être instaurées dans quelques cas particuliers .

L'activité physique régulière est indispensable et l'arrêt du tabac fortement conseillé.

Si ces mesures , correctement suivies par les patients, s'avèrent insuffisantes , un traitement médicamenteux complémentaire peut être prescrit.

Il est fondé sur des antidiabétiques oraux (biguanides, sulfamides hypoglycémiants, inhibiteurs de l'alpha­ glucosidase ou glinides).

Si ces derniers ne parviennent pas à réguler le diabète , le recours à l 'insuline devient alors indispensable .

l!jjhtl!ijip·li Cette substance est essentielle à la vie d'un organisme.

le cholestérol entre dans la composition des membranes cellulaires et est à l'origine de la production d 'hormones indispensables (hormones sexuelles par exemple).

Si l'on parle tant du cholestérol, c'est parce qu'il est directement impliqué t--------------1 dans certaines maladies Malheureusement, cette greffe est encore très difficile à réaliser .

Il est nécessaire de bien la maîtriser avant de la proposer régulièrement aux patients .

• le pancréas artificiel représente une autre voie de recherche prometteuse.

Implanté dans l'abdomen, cette prothèse est composée d'une petite pompe , équipée de son propre appareil de mesure de la glycémie.

Le pancréas artificiel pourra délivrer en continu les quantités d'insuline nécessaires.

Les diabétiques n'auront alors plus besoin de vérifier eux-mêmes leur glycémie avant de s'injecter la dose optimale d'insuline .

• Les chercheurs testent également la possibilité d'implanter au niveau du pancréas quelques cellules saines productrices d'insuline (cellules des îlots de Langerhans du pancréas), au lieu de greffer un pancréas complet.

Cette voie de recherche est particulièrement intéressante car elle permettrait de contourner la carence chronique en greffons disponibles .

Pour le diabète de type 2, le traitement repose d'abord sur une meilleure hygiène alimentaire.

Dans le régime prescrit, seuls les sucres rapides (sodas, bonbons, confiture , alcools ...

) doivent être éliminés.

les sucres lents , les protides et les lipides (de préférence ceux d'origine végétale) sont consommés normalement.

le grignotage est également proscrit, mais cardiovasculaires, qui représentent l'une des principales causes de mortalité dans le monde, notamment dans les pays industrialisés .

BIOCHIMIE ET ORIGINE le cholestérol est une molécule de la famille des stéroïdes.

Cette substance est élaborée par toutes les cellules mais principalement par celles du foie.

Sa voie de synthèse sert également à la fabrication des autres stéroïdes (corticostérone, aldostérone et hormones sexuelles comme la testostérone, l'œstradiol et la progestérone), des sels biliaires (glycocholate, taurocholate, etc.) et de la vitamine D3 (cholécalciférol).

L'alimentation apporte une petite partie du cholestérol (en moyenne 30 %}.

On le trouve dans les aliments d'origine animale, mais il est absent des aliments végétaux (légumes, fruits , noix, etc.).

Les viandes (foie), les œufs Oaune) et les produits laitiers (fromages, beurre, etc.) contiennent du cholestérol.

TRANSPORT DU CHO LESTh OL Le cholestérol est transporté dans le sang pour être distribué dans tout l'organisme .

les taux normaux du cholestérol total sanguin (CT) sont de 1,50 à 2,0 &fi avant 30 ans, et de 2 à 2,5 &fi après 30 ans.

Ce composé étant peu soluble dans l'eau , comme les autres lipides, il n'existe pratiquement pas sous forme libre dans le sang.

Il est transporté associé à des complexes moléculaires, des lipoprotéines .

On distingue quatre types principaux parmi ces transporteurs (listés ici par taille décroissante ) : • Les chylomicrons • les VLDl 0Jery Low Density lipoproteins) ou lipoprotéines de très faible densité • Les lDL (Low Density Lipoproteins) ou lipoprotéines de faible densité ·les HDl (High Density lipoproteins) ou lipoprotéines de haute densité .

Les chylomicrons assurent le transport du cholestérol d'origine alimentaire depuis l'intestin grêle jusqu'au foie.

Les VLDl transportent des acides gras et peuvent être convertis en lDL dans la circulation sanguine.

Les lDL transportent du cholestérol à partir du foie et le distribue à toutes les cellules de l'organisme .

Les HDL , pour leur part , captent le cholestérol des cellules périphériques et le ramènent vers le foie où il peut être dégradé .

BON ET MAUVAIS CHOLESTÉROL ? les taux normaux du cholestérol total (CT) dans le sang sont de 1 ,5 à 2 ,5 &fi selon l'~ge.

Toutefois , leur mesure ne suffit pas à déterminer si le cholestérol risque de favoriser ou non l'athérosclérose.

le cholestérol est transporté sous plusieurs formes ayant des effets plus ou moins néfastes sur la santé.

Ainsi, il existe du" bon » et du " mauvais » cholestérol , ou plutôt de bonnes et de mauvaises formes de cholestérol circulant.

les HDl, qui rapportent le cholestérol au foie représentent le " bon cholestérol ».

En revanche, les lDl transportent le " mauvais cholestérol » car elles ont tendance à le libérer en excès et celui-ci peut alors se déposer sur les parois des artères .

C'est pourquoi les examens biologiques mesurent également le taux de HDL.

le taux normal de HDl est de 0,4 à 0 ,65 &fi pour l'homme et 0,5 à 0,8 &fi pour la femme .

les médecins considèrent alors le rapport entre le cholestérol total et les HDL.

Si ce rapport est supérieur à 1-------------...l.--------------15 chez l'homme et supérieur à 4,4 chez la femme , les risques de maladie cardiovasculaire deviennent importants .

Il faut alors intervenir pour baisser le taux de cholestérol, en particulier le 1 M étabo lisme simplifi é du cholest éro l! Apport alimentaire de cholesterol -? INTEST IN GRË L E 1 T ARTËRE D6potsurla paroi des artères CELLULES DU CORPS Éllmlnot '-lo_n ____ Tro- noport ----- ~ J- aanguln (membranes des cellufes , synthèse des stéroTdes) " mauvais cholestérol >> ce qui revient à diminuer le taux de cholestérol lié aux lDl donc augmenter la proportion de celui lié aux HDL.

» MAITRISER SO N CHOL ESTÉ ROL les facteurs de maîtrise du cholesté rol font l'objet de débat contradictoi res.

Toutefois, les experts s'accordent à recommander une alimentation saine, au moins à titre préventif, si ce n'est à titre curatif lors d'un excès de cholestérol.

En cas d'excès de poids , il suffit bien souvent de réduire l'abondance général des repas.

La perte de poids qu'elle entraîne peut suffire à modifier le taux de cholestérol.

Les recommandations alimentaires sont: • limiter les aliments les plus riches en cholestérol comme le jaune d'œuf, les fruits de mer (crevettes, homa rd , etc.) et les abats (par exemple le foie, la cervelle, les rognons, etc.).

• Favoriser la consommation de graisses poly-insaturées (graisses végétales comme l'huile d'olive, maïs, soja, tournesol , colza et noix) par rapport aux graisses saturées (beurre et autres graisses animales) .

En effet, des études montrent que le " mauvais cholestérol " aurait tendance à augmenter lors d'une consommation excessive de graisses saturées.

EXCB DE CHOLESTÉROL Si le cholestérol est indispensable à la vie, un excès peut être à l'origine de graves maladi es c a rd i ova scu laires.

Si le taux circulant dans le sang dépasse une certaine limite, le cholestérol va se déposer dans les artères et risque de les boucher .

Cette pathologie est connue depuis fort longtemps et portait autrefois le nom de " sclérose des artères >>.

À présent , elle est appelée athérosclérose.

La maladie s'installe progressivement et les troubles apparaissent entre 40 et 50 ans, ou au­ delà.

À ce stade, l'obstruction d'une artère peut être voisine de 70 à 80% et les cellules alentour commencent à souffrir du manque d 'oxygène.

le dépôt de cholestérol entraîne des symptômes différents selon le lieu où il se forme .

• Si les artères coronaires qui irriguent le cœur sont touchées, la personne peut souffrir d'angine de poitrine et risquer un infarctus du myocarde.

• Si les artères cérébrales sont touchées, il y a un risque majeur d'accident vasculaire cérébral (AVC).

Les conséquences d'un AVC dépendent de l'artère endommagée, de la zone cérébrale concernée et de son étendue.

Classiquement un AVC peut entraîner diverses formes de paralys ies, une perte des fonctions supérieures (langage, perception sensorie lle, etc.) .

la rééducation permet de récupérer plus ou moins parfaitement les fonctions perdues.

• Au niveau des membres inférieurs l'artérite oblité rante, qui est la première cause d'amputation, est à craindre.

L'un des premiers symptômes est une dou leur survenant l o rs d'un effort prolongé.

Plus l'artère est oblitérée, plus cette douleur (causée par un manque d'oxygène au niveau des muscles) survient rapidement.

• Une obstruction des artères rénales entraîne une hypertension artérielle rénale qui peut conduire à une nécrose (mort des cellules) du rein .

fACTEURS DE RISQUES L'athérosclérose peut être favorisée ou aggravée par un certain nombre de facteurs, dont l'excès de cholestérol fait L'un des tout premiers , est le tabac.

Si la consommation dépasse les 10 cigarettes par jour les risques sont multiplié s par 3, et par 5 si la consommation dépasse les 20 cigarettes.

Supprimer totalement le tabac aprè s une longue période tabagiqu e n'élimine pas totalement les risques (certains dommages sont irréparab les) mais les divise par deux .

La vie sédentaire est également un facteur favorisant important.

L'absence d 'exercice diminue la résistance des artères et augmente la proportion de " mauvai s cholestérol >>.

Le sport (en particulier la marche et la natation) augmente, au contraire, le taux de" bon cholestérol >>.

Chez les femmes, la pilule contraceptive augmente le taux de cholestérol, en particulier si celle-ci n'est pas faiblement dosée.

La ménopau se est également un facteur favorisant.

En revanche, le simple fait d'être un homme augmente les risques d'athérosclérose .

Le diabèt e et l'hypertension artérielle sont des exemples de maladies pouvant aggraver l'athérosclérose.

ATHÉROSCLÉROSE OU ARTÉRIOSCLÉROSE ? Ces deu x termes ayant des sono rités très voisines, il n'est pas rare de les confon dre.

Pourta nt, ils ne recouvrent pas exactement les m êmes pathologies.

L'artér iosclé rose est un term e géné rique la sclérose des artères.

t: athérosdérose est une forme particulière d'arté riosclérose caractérisée par des dépô ts graisse ux ( d es plaqu es blanch~tres appe lé e s athéromes) su r la p a roi interne d es artè res.

À titre d 'e x empl e, la " m éd iacalci nose >> est une autre form e d'artériosclérose : d an s ce c as, des dépôts calcai res se formen t a u ni veau des libres musculaires artérielles.. »

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