Croissance et vieillissement (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)
Publié le 28/04/2016
Extrait du document
Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)
LA CROISSANCE AU COURS DES ÂGES
La taille moyenne de l'homme a régulièrement augmenté au cours du passé et continue d'augmenter encore aujourd'hui : 160 cm au Moyen Age,
162 cm en 1850,170 cm en 1950. Actuellement, la taille moyenne est de 165 cm pour les femmes et de 175 cm pour les hommes. On observe toutefois des écarts notables : respectivement 153 cm et 165,5 cm au Japon, 169,6 cm et 182,5 cm aux Pays-Bas.
Le rythme de croissance a également changé. À présent, la puberté commence vers 13 ans alors qu'en 1850, elle débutait en moyenne à 15 ou 16 ans. La croissance s'arrête également plus tôt, vers 19 ans. Jadis, un garçon pouvait grandir jusqu'à 25 ans.
Le poids, en revanche, n'a pas augmenté dans les mêmes proportions. La silhouette générale est devenue plus longiligne. La raison est sans doute liée au mode de vie sédentaire de notre époque qui amoindrirait le développement des muscles. L'homme moderne est donc plus grand mais moins costaud que ses ancêtres. Les choses sont toutefois en train de changer car, depuis une vingtaine d'années, l'obésité gagne de plus en plus de terrain. Au lieu de retrouver ses muscles d'antan, l’homme (et la femme) va acquérir une couche adipeuse supplémentaire.
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LA CROISSANCE AU COURS DES ACES
La taille moyenne de l'homme a régulièrement augmenté au cours du passé et continue d'augmenter encore aujourd'hui : 160 cm au Moyen Age, 162 cm en 1850, 170 cm en 1950.
Actuellement, la taille moyenne est de 165 cm pour les femmes et de 175 cm pour les hommes.
On observe toutefois des écarts notables : respectivement 153 cm et 165,5 cm au Japon, 169,6 cm et 182,5 cm aux Pays-Bas.
Le rythme de croissance a également changé.
À présent, la puberté commence vers 13 ans alors qu'en 1850, elle débutait en moyenne à 15 ou 16 ans.
La croissance s'arrête également plus tôt, vers 19 ans.
Jadis, un garçon pouvait grandir jusqu'à 25 ans.
Le poids, en revanche, n'a pas augmenté dans les mêmes proportions.
La silhouette générale est devenue plus longiligne.
La raison est sans doute liée au mode de vie sédentaire de notre époque qui amoindrirait le développement des muscles.
L'homme moderne est donc plus grand mais moins costaud que ses ancêtres .
Les choses sont toutefois en train de changer car, depuis une vingtaine d'années, l'obésité gagne de plus en plus de terrain.
Au lieu de retrouver ses muscles d'antan, l'homme (et la femme) va acquérir une couche adipeuse supplémentaire.
une corrélation entre la taille d'un animal et sa longévité , dont l'homme représente justement une exception marquante, pour des raisons encore discutées mais dont la médecine est évidemment l'une des plus importantes.
TH tORIES Plusieurs théories ont essayé d'expliquer le vieillissement.
Pour la théorie stochastique, le matériel génétique et les capacités de réparation des cellules sont altérés au cours du vieillissement sous l'effet du métabolisme et de l'environnement (rayons X, substances toxiques).
L'accumulation de radicaux libres, liée au métabolisme oxydatif, serait particulièrement impliquée dans les altérations de la membrane, mais toucherait aussi l'ensemble des structures cellulaires.
Des facteurs de croissance contrôlant la prolifération des cellules pourraient agir également sur les processus du vieillissement.
Une autre théorie suggère que la durée de vie des cellules est génétiquement programmée .
En faveur de cette théorie, on peut citer l'exemple de plusieurs maladies génétiques entraînant un vieillissement prématuré et aboutissant à donner à un enfant l'aspect d 'un vieillard.
Le syndrome de Hutchinson-Gilford et celui de Werner se manifestent par divers symptômes tels que le blanchissement des cheveux, 1------------_, le flétrissement de la peau ou décédées .
À présent, grâce aux progrès de la génétique, elle est produite, comme l'insuline ou divers facteurs de coagulation sanguine, par des bactéries issues du génie génétique.
Cette technique moderne de production limite considérablement les risques de transmission d 'une maladie .
À l'inverse, un excès d'hormone de croissance provoque le gigantisme.
Chez l'adulte, il se traduit par une reprise de la croissance des os plats du visage, des pieds et des mains.
Il provoque une acromégalie caractérisée par un développement important des arcades sourcilières, du menton , des pommettes et des doigts.
!!Jii!J!!!WJMJIII !:homme peut vivre jusqu'à 120 ans.
C'est l'un des mammifères qui a la plus longue durée de vie.
Il existe d'ailleurs
l'athérosclérose .
Dans le cas du premier syndrome, la mort survient en moyenne vers l'age de 12 ans alors que la longévité est de 40 ans pour le second.
De plus , des manipulations génétiques sur le chromosome 1 de la mouche drosophile ont montré qu'il était possible d'augmenter significativement la durée de vie maximale de cet insecte.
Des données similaires ont été trouvées chez un champignon microscopique du genre Podospora et le ver Caenorhabditis e/egans.
Si l'implication du génome est certaine dans le vieillissement, il ne fait toutefoi s aucun doute que cette hérédité est très complexe et ne se résume certainement pas à l'existence d'un ou deux gènes tout puissants.
Il est probable que les deux mécanismes (acquis et génétique) ne s'excluent pas mais possèdent chacun
un rôle dans le développement de la sénescence.
VIEILLISSEMENT ET CELLULES La recherche d'une théorie globale du vieillissement passe par une étude du vieillissement cellulaire.
Chez les vertébrés, et en particulier chez les mammifères, coexistent des cellules capables de se diviser tout au long de la vie et d'autres ne possédant pas cette faculté.
Dans le premier cas, les cellules possèderaient une capacité limitée de division.
En culture, cette capacité dépend de l'age de l'individu (animal ou homme ) sur lequel a été prélevée la cellule, mais également de son espèce.
La transplantation du noyau d 'une cellule jeune à une cellule vieille redonne à celle-ci ses capacités initiales de division (mitose) .
L'information sur la longévité de l'espèce ferait donc partie du patrimoine génétique contenu dans le noyau cellulaire .
Dans le cas de cellules ne se divisant pas, comme les cellules nerveuses , on note lors du vieillissement une accumulation de certaines substances (lipofuscine ).
Le vieillissement de la cellule n'est pas uniquement dû à une perte des capacités mitotiques mais se traduit aussi par une augmentation de la viscosité de sa membrane et par une diminution de la densité des récepteurs.
Cela explique , en partie , la baisse de la sensibilité aux stimuli hormonaux et aux neuromédiateurs .
De plus , lors du vieillissement, le pontage entre les protéines de soutien collagéniques confère à la cellule une certaine rigidité.
Le vieillissement de la peau est la marque du temps qui passe 1-------------....l.------------_, inexorablement.
Si le mode de vie
Espérance de vie (années)
120
110
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
o~~~~~~~~~~~~~~~---
1 Longévité maximale de quelques mammifères 1
(stress , insomnie, surmenage, tabagisme , excès de boisson alcoolisée, exposition au froid et à la chaleur sèche ...
) joue un rôle certain, le principal accélérateur du vieillissement cutané est le soleil.
en particulier les rayons ultraviolets (UVA surtout).
Ces derniers agissent par effet cumulatif sur le derme et l'épiderme .
• Dans l'épiderme, les cellules se renouvellent moins vite, les glandes sébacées et sudoripares fonctionnent moins bien et la qualité du film lipidique de surface est altérée :
l 'épiderme s'amincit et s'aplatit à la jonction derme-épidermique , tandis que la couche cornée est plus épaisse et moins stable .
La peau devient alors sèche et rêche.
• Le derme , tissu de soutien et de nutrition de la peau, subit des détériorations : la microcirculation capillaire est moins efficace, le réseau
de fibres de collagè ne s'altère.
Du fait d'un moins bon fonctionnement des fibroblastes, les fibres élastiques s'altèrent, les déchets toxiques sont mal épurés.
La peau devient plus fine, moins élastique.
Elle se ride et se relâche progressivement.
Les rides sont la conséquence d 'une atrophie localisée linéaire de la peau touchant à la fois le derme et l'hypoderme (en proportion variable selon la localisation ).
Les rides d'expression sont la conséquence de la traction répétitive des muscles peauciers du visage soumis à nos mimiques.
Les autres rides sont la conséquence naturelle du relâchement des tissus.
Les fines ridules qui parcheminent la peau sont le résultat d 'expositions solaires cumulatives exagérées.
Les altérations spécifiques du vieillissement sont nombreuses : peau parcheminée , tâches brunâtres du visage et du dos des mains, couperose (dilatation permanente des vaisseaux du visage), kératose (excroissance cornée).
LE DtCLIN DE L'INTELLECT À l'heure actuelle, l'étude du vieillissement cérébral constitue un axe prioritaire de la recherche médicale.
On commence seulement à mieux connaître l'évolution des capacités intellectuelles en cas de vieillissement cérébral normal.
On sait que la mémoire des faits récents, nécessaire pour le stockage de l 'information, est altérée précocement.
La mémoire des faits anciens est, en revanche, relativement bien conservée.
L'altération de la mémoire épisodique, celle qui permet l'enregistrement des données, s'oppose à la relative constance de la mémoire sémantique ou mémoire du langage .
Les facultés de raisonnement ne se dégradent que très tardivement ainsi que le vocabulaire, alors que les capacités d 'organisation spatiale ou psychomotrices le font précocement, dès l'âge adulte.
Les possibilités d'apprentissage persistent à tout âge, bien que le gain obtenu pour un même effort soit moins important.
Ainsi , on peut améliorer le fonctionnement de la mémoire grâce à un entraînement adéquat.
La perte de mémoire, oubli bénin dû à la sénescence, est extrêmement fréquente chez la plupart des personnes âgées et n'évo lue en aucune manière vers la démence sénile ou la maladie d 'Alzheimer .
L'USURE DU CORPS • L'ostéoporose touche tout particulièrement la femme après la ménopause.
Elle se manifeste par une déminéralisation du squelette favorisant la fracture du col du fémur et le tassement des vertèbres.
Le traitement par œstrogènes et progestérone après la ménopause exerce un effet protecteur en limitant cette dégradation des os.
Par ailleurs , il induit des effets bénéfiques sur la sphère génitale et sur l'humeur des femmes traitées.
• L'incontinence urinaire touche 5 % des plus de 65 ans.
Son origine peut être le vieillissement des sphincters, une augmentation de la réactivité de la vessie, un prolapsus ou une tumeur génitale, une infection urinaire ou encore une maladie neurologique .
• L'arthrose est une maladie du vieillissement des cartilages qui touche toutes les articulations (main, poignet, épaule, hanche, cheville ...
).
Si l'on ne connaît pas de traitement spécifique de cette maladie, le remplacement de l'articulation de la hanche aboutit à de très bons résultats fonctionnels quel que soit l'âge du patient.
·La perte de l'audition pour les hautes fréquences est considérée comme une évolution normale avec l'age, mais une gêne auditive nette est signalée par 40 % des personnes à 75 ans, 60 % à 80 ans.
Dans ce cas, un examen par un oto-rhino-laryngologiste doit être fait et l'appareillage préconisé doit être placé rapidement car, avec l'age, des difficultés d'adaptation deviennent plus importantes .
• Le vieillissement de l'œil est un phénomène débutant dès l'age de vingt ans.
Il se traduit par une augmentation de densi t é du cristallin (cataracte).
De même, ce dernier perd progress ivement sa souplesse ce qui entraîne des difficultés pour la vue rapprochée (presby1ie).
La maladie la plus fréquente, la cataracte sénile, atteint 18 % des personnes entre 65 et 75 ans, 50 % entre 75 et 85 ans.
La cataracte a bénéficié des progrès de l'ophtalmologie et la pose d'implants est une intervention efficace et bien tolérée.
PRÉDIRE LA TAILLE D'UN ENFANT?
Vouloir prédire la taille adulte d'un enfant reflète une angoisse qui habite chacun des parent : mon enfant sera-t-il trop grand ou trop petit? En clair : sera-t-il « normal " ? Beaucoup de formules sont utilisées , mais la plus courante est sans doute celle-ci.
On additionne la taille de la mère et du père, on ajoute 13 pour les garçons et retranche 13 pour les filles, puis on divise le résultat par deux .
Cette formule , très empirique, ne donne évidemment qu'une valeur indicative et peu fiable .
Dans le cas où les parents ont exactement la même taille, leur garçon sera forcément plus grand qu'eux et leur fille forcément plus petite.
Si le résultat ne vous satisfait pas, vous pouvez toujours essayer celle-ci : Taille de l'enfant adulte= Taille moyenne de la population/2 + Taille moyenne des parents /2.
Ou alors, testez la méthode de Roche-Wainer-Thissen (où a, b, c, d ete sont variables en fonction de l'age et donnés par une table) : Taille définitive de l'enfant= (sa taille couchée x a) + (son poids en kilos x b) +(la moyenne des tailles des 2 parents x c) + (indice de maturation osseuse [selon Greulich et Pyle] x d) + e.
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