CRISPER-Cas9
Publié le 26/05/2022
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Le CRISPR-Cas9, c’est quoi ?
M, M les membres du jury, on compte près de 6000 maladies génétiques dans le monde,
pour lesquelles il n’y a malheureusement que peu ou pas de traitement.
Cependant, une
lueur d’espoir est apparue dès les années 80 avec l’innovation de techniques d’édition ou de
modification du génome : L’ère de la thérapie génique a commencé.
Le dernier-né de ces techniques fut le CRISPR-Cas9, un outil révolutionnaire découvert par
deux chercheuses en 2012, Jennifer Doudna et Emmanuelle charpentier, qui leur a valu le
prix Nobel de 2020.
J’ai pris connaissance de cette découverte grâce à une vidéo partagée par mon professeur
d’SVT, ce qui m’a encouragé à approfondir mes connaissances en génétique, voir en faire
mon métier d’avenir.
Pour commencer, je vais décrire le complexe CRISPR-Cas9 et son mode de
fonctionnement.
Ensuite je vais énumérer ses apports bénéfiques et enfin je parlerai de ses
limites.
CRISPR-Cas9 est découvert initialement comme système de défense bactérien.
C’est un
outil d’édition du génome qui fonctionne comme des ciseaux génétiques : constituée d’un
brin d’ARN guide et d’une endonucléase, le cas9.
Nous savons que dans l’édition d’un gène, il y a trois étapes :
Premièrement, rechercher et identifier le gène, deuxièmement le couper, troisièmement le
substituer ou l’inactiver.
L’outil CRISPR-Cas9 agit essentiellement sur les deux étapes initiales ; en effet, il
fonctionne comme une tête chercheuse guidée par l’ARN complémentaire à la séquence
d’ADN a excisé.
Une fois la cible détectée : sésame ouvre-toi ; l’ARN guide et l’ADN cible
forment un duplex ARN/ADN que la protéine cas9 activée se charge de couper.
La
séquence d’ADN présente ainsi un trou, qui peut être comblé de deux façons : le
mécanisme de recombinaison homologue ou non homologue.
Cette méthode est considérée actuellement comme la méthode de choix.
1-En effet, celles utilisées auparavant prenait près d’un an pour obtenir une souris avec la
mutation souhaitée, alors que le CRISPR permet d’obtenir ces modifications en deux mois à
peine, et à moindre coût, avec un taux de succès qui passe de 0.5% avec les anciennes
techniques a 8% avec CRISPR-Cas9.
2-Ceci a donc donné un coup d’essor a la thérapie génique.
En effet, des travaux ex vivo
présentent une possibilité de traitements de maladies sanguines d’origine génétiques, par
prélèvement de cellules sanguines souches défectueuses, leur modification à l’aide de
CRISPR-Cas9, et leur réinjection dans le corps du malade.
On peut évoquer l’exemple de la
drépanocytose.
3-Le CRISPR-Cas9 est aussi actuellement utilisé afin d’améliorer la qualité des OGM.
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