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Biographie courte d'Aimé Césaire

Publié le 09/02/2023

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« Biographie courte d'Aimé Césaire - Le poète Aimé Césaire naît le 26 juin 1913 à Basse-Pointe en Martinique d'un père fonctionnaire et d'une mère couturière.

Très vite, le jeune garçon se révèle être un élève brillant.

Il fréquente les écoles martiniquaises jusqu'au lycée.

En 1931, il arrive à Paris et entre en classe d'hypokhâgne en tant que boursier du gouvernement français.

Durant ces études dans la capitale, il fait la rencontre de Léopold Sédar Senghor qui le prend sous son aile.

Au contact des autres étudiants noirs, Aimé Césaire prend conscience de la gravité des colonisations et la part refoulée de ses origines africaines.

En 1934, il décide de fonder un journal, L'Étudiant noir.

Aidé de quelques amis étudiants, il crée aussi le concept de "négritude" visant à promouvoir la culture africaine victime du racisme engendré par le colonialisme. Après avoir obtenu son concours d'entrée en École Normale Supérieure en 1935, Aimé Césaire commence à écrire Cahier d'un retour au pays natal, véritable chef-d'œuvre inspiré de la poésie surréaliste.

Deux ans plus tard, il rencontre sa future femme, Suzanne Roussi, et rentre avec elle en 1939 en Martinique, où ils deviennent enseignants.

Mais la Seconde Guerre mondiale ne tarde pas à frapper et n'épargne pas la Martinique qui vit sous un régime répressif et prompt à la censure.

Le statut d'enseignant d'Aimé Césaire lui permet toutefois de partager sa pensée et son savoir à des étudiants avides d'affiner leurs opinions.

Son influence est telle qu'il sera élu maire de Fort-de-France, puis député.

En 1946, il fait d'ailleurs voter la loi transformant la Martinique en DOM-TOM et obtient la départementalisation de la Martinique.

Les décennies passées en politique n'ont jamais contrarié l'investissement d'Aimé Césaire dans les lettres.

Il publie 14 œuvres traduites à travers le monde et étudiées dans les écoles.

Il reste député jusqu'en 1993 et à sa mort, le 17 avril 2008, de nombreux hommages lui sont rendus. Les poèmes d'Aimé Césaire En 1935, Aimé Césaire passe les vacances d'été chez son ami Petar Guberina en Croatie.

Ce voyage qui lui rappelle sa Martinique natale lui inspire alors son premier poème intitulé Cahier d'un retour au pays natal qui sera publié en 1939.

Deux ans après son retour sur l'île, il fonde la revue Tropiques dans laquelle il publie plusieurs de ses poèmes.

La plupart d'entre eux sont ensuite repris dans son recueil Les Armes miraculeuses publié en 1946.

Marqué par l'influence d'André Breton que Césaire rencontre en 1941, le poète s'inscrit dans une veine surréaliste.

Par la suite, il publie les poèmes Soleil cou coupé (1947) et Corps perdu (1950) qui défendent le concept de négritude.

A partir de 1956, Aimé Césaire se tourne vers le théâtre poétique avec sa pièce Et les chiens se taisaient (1956), suivie d'Une saison au Congo (1966), puis d'Une tempête (1969).

Celles-ci ont toutes pour point commun le sujet de la lutte pour la décolonisation.

Ces thèmes de la décolonisation et de la négritude qui constituent le combat de la vie d'Aimé Césaire sont également au cœur de plusieurs de ses essais en témoigne son célèbre Discours sur le colonialisme, 1950 et son Discours sur la négritude en 1987. Cahier d'un retour au pays natal d'Aimé Césaire Lors de son retour en Martinique en 1939, Aimé Césaire publie son œuvre poétique intitulée Cahier d'un retour au pays natal.

Cet ouvrage se décline en un long texte d'environ 40 pages dans lesquelles l'auteur évoque son retour sur les terres de son enfance.

Influencée par le courant surréaliste, son écriture entremêle expressions de révolte et métaphores.

L'oeuvre illustre en effet la prise de conscience par l'auteur de la condition inégalitaire des noirs dans la société.

Texte fondateur de la négritude, Cahier d'un retour au pays natal reflète la révolte d'Aimé Césaire face au mépris et à l'oppression culturelle du système colonialiste français à l'égard des sociétés coloniales martiniquaises et guyanaises. Humaniste actif et concret Aimé Césaire fait ici une dénonciation forte du racisme et du colonialisme. Le Discours sur le colonialisme d'Aimé Césaire La fin de la Seconde Guerre mondiale marque le début de la carrière politique d'Aimé Césaire.

En 1945, et alors que la Martinique est très fragilisée, il devient maire de Fort-de-France.

La même année, il adhère au Parti communiste français duquel il démissionnera en 1956.

Bien qu'Aimé Césaire est déjà partisan de l'anticolonialisme depuis des années, ses positions deviennent beaucoup plus fortes au contact de la réalité politique.

En 1950, il décide de coucher ses idées sur le papier et publie un essai intitulé Discours sur le colonialisme.

Véritable critique de l'idéologie colonialiste européenne, l'ouvrage dénonce les violences, l'exploitation des peuples et le pillage des ressources perpétrés dans les colonies.

Aimé Césaire n'hésite pas à comparer le colonialisme au nazisme, et met en exergue la haine raciale présente dans les colonies.

Mais à travers cet acte d'accusation comme de libération des peuples opprimés, Aimé Césaire prône avant tout, la dignité et l'égalité entre tous les hommes. Son enfance Aimé Césaire est né à Basse-Pointe, en 1913, de son père Fernand Césaire, fonctionnaire, et de sa mère Félicité, femme au foyer et couturière.

Ils ont eu, en plus d'Aimé, trois garçons et deux filles.

Aimé Césaire allait à l'école primaire de Basse-Pointe.

Son grand-père fut le premier enseignant noir en Martinique.

Il a appris à lire grâce à sa grand-mère mamie Nini du Lorrain.

Aimé lisait tout le temps mais jouait aussi beaucoup au football.

Quand sa famille déménagea pour Fort-de-France afin que les enfants puissent continuer leurs études, il avait dix ans.

Aimé aimait beaucoup se promener, profiter de ses vacances, aller cueillir des fruits dans les arbres, surtout les raisins de bord de mer.

Aimé Césaire disait : « Enfant, déjà, j'avais quelques idées et même une personnalité ; j'étais déjà un drôle de personnage ». Sesétudes C'est mamie Nini du Lorrain qui a appris à lire à Aimé Césaire.

Il est allé à l'école primaire de Basse-Pointe.

Il a obtenu une bourse en 1931 pour continuer ses études au lycée Louis-leGrand à Paris.

Il y prépara le concours difficile de l'École normale supérieure et le réussit.

En 1939, Césaire rentra en Martinique pour être professeur au lycée Victor-Schoelcher où, dès le premier jour, il rencontre Léopold Sédar Senghor, avec qui il noue une amitié qui durera jusqu'à la mort de ce dernier. L'homme politique Aimé Césaire fut élu maire en 1945 et il l'est resté jusqu'en 2001.

Il a été réélu neuf fois pendant 55 ans! Grâce à lui, Fort-de-France se modernisa.

Il installa l'eau et l'électricité tout en créant de nouveaux quartiers comme Texaco, Volga-plage et Trénelle.

Le maire Césaire a voulu surtout mettre la culture à la portée du peuple.

Il a invité des artistes martiniquais pour monter des spectacles. Il a créé le Festival culturel de Fort-de-France en 1972 et en 1976 le Service municipal d'action culturelle (SERMAC). Il fut également député du Parti Communiste Martiniquais, mais n'étant plus d'accord avec ce parti, il démissionne avec la fameuse "Lettre à Thorez" qu'il écrit en 1956.

Il crée alors, en 1958, le Parti Progressiste Martiniquais (PPM) avec ses amis dont Pierre Aliker.

Ils choisissent la fleur de balisier comme symbole.

Aimé Césaire restera député jusqu'en 1993, Camille Darsières lui succédant. L'écrivain Césaire était un grand homme politique.

Cependant on l'a surtout connu en tant qu'écrivain. En effet, il a écrit de la poésie, du théâtre, des discours et des essais.

Aujourd'hui, ses œuvres sont célèbres dans le monde entier : Théâtre Et les chiens se taisaient (1956) La tragédie du Roi Christophe (1963) Une saison au Congo Une tempête (1969), adaptation de La tempête de Shakespeare Poésie Cahier d'un retour au pays natal (1960) Soleil cou coupé (1948) Les Armes miraculeuses (1946) Corps perdu (1950) Ferrements (1960) Cadastre (1961) Moi laminaire (1982) La poésie (1994) Essais Esclavage et colonisation (1948) Discours sur le colonialisme (1955) Discours sur la négritude (1987) Histoire Toussaint Louverture : La Révolution française et le problème colonial ; Présence Africaine Décès Le 9 avril 2008, il est hospitalisé au CHU Pierre Zobda Quitman de Fort-de-France pour des problèmes cardiaques.

Son état de santé s'y aggrave et il décède le 17 avril 2008 au matin Aimé Fernand David Césaire, est un poète et homme politique français de Martinique, né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe et mort le 17 avril 2008 à Fort-de-France.

Il est l’un des fondateurs du mouvement littéraire de la négritude et un anticolonialiste résolu. Aimé Césaire faisait partie, d’une famille de sept enfants ; son père était fonctionnaire et sa mère couturière.

Son grand-père fut le premier enseignant noir en Martinique et sa grand-mère, contrairement à beaucoup de femmes de sa génération, savait lire et écrire ; elle enseigna très tôt à ses petits-enfants la lecture et l’écriture.

De 1919 à 1924, Aimé Césaire fréquente l’école primaire de Basse-Pointe, dont son père est contrôleur des contributions, puis obtient une bourse pour le lycée Victor Schoelcher à Fort-de-France.

En septembre 1931, il arrive à Paris en tant que boursier pour entrer en classe d’hypokhâgne au lycée Louis-le-Grand où, dès le premier jour, il rencontre Léopold Sédar Senghor, avec qui il noue une amitié qui durera jusqu’à la mort de ce dernier. Au contact des jeunes africains étudiant à Paris, notamment lors des rencontres au salon littéraire de Paulette Nardal, Aimé Césaire et son ami guyanais Léon Gontran Damas, qu’il connaît depuis la Martinique, découvrent progressivement une part refoulée de leur identité, la composante africaine, victime de l’aliénation culturelle caractérisant les sociétés coloniales de Martinique et de Guyane. En septembre 1934, Césaire fonde, avec d’autres étudiants antillo-guyanais et africains (parmi lesquels Léon Gontran Damas, le Guadeloupéen Guy Tirolien, les Sénégalais Léopold Sédar Senghor et Birago Diop), le journal L’Étudiant noir.

C’est dans les pages de cette revue qu’apparaîtra pour la première fois le terme de « Négritude ».

Ce concept, forgé par Aimé Césaire en réaction à l’oppression culturelle du système colonial français, vise à rejeter d’une part le projet français d’assimilation culturelle et à promouvoir l’Afrique et sa culture, dévalorisées par le racisme issu de l’idéologie colonialiste. Construit contre l’idéologie coloniale française de l’époque, le projet de la Négritude est plus culturel que politique.

Il s’agit, au-delà d’une vision partisane et raciale du monde, d’un humanisme actif et concret, à destination de tous les opprimés de la planète.

Césaire déclare en effet : « Je suis de la race de ceux qu’on opprime ». Ayant réussi en 1935 le concours d’entrée à l’École normale supérieure, Césaire passe l’été en Dalmatie chez son ami Petar Guberina et commence à y écrire le Cahier d’un retour au pays natal, qu’il achèvera en 1938.

Il lit en 1936 la traduction de l’Histoire de la civilisation africaine de Frobenius.

Il prépare sa sortie en 1938 de l’École normale supérieure avec un mémoire : Le Thème du Sud dans la littérature noire-américaine des USA.

Épousant en 1937 une étudiante martiniquaise, Suzanne Roussi, Aimé Césaire, agrégé de lettres, rentre en Martinique en 1939, pour enseigner, tout comme son épouse, au lycée Schœlcher. La situation martiniquaise à la fin des années 1930 est celle d’un pays en proie à une aliénation culturelle profonde, les élites privilégiant avant tout les références arrivant de la France, métropole coloniale.

En matière de littérature, les rares ouvrages martiniquais de l’époque vont jusqu’à revêtir un exotisme de bon aloi, pastichant le regard extérieur manifeste dans les quelques livres français mentionnant la Martinique.

Ce doudouisme, dont des auteurs tels que Mayotte Capécia sont les tenants, allait nettement alimenter les clichés frappant la population martiniquaise. C’est en réaction à cette situation que le couple Césaire, épaulé par d’autres intellectuels martiniquais comme René Ménil, Georges.... »

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