AUX ORIGINES DE LA CIVILISATION MÉDITERRANÉENNE: LA CRETE (Travaux Personnels Encadrés – Histoire – TES/TL)
Publié le 27/04/2016
Extrait du document
Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)
vers 6000 av. J.-C., pas plus que de la période pré-palatiale du minoen ancien (3400-2100 av. J.-C.).
• La cité gagne en importance au minoen moyen et un premier palais y est édifié vers 2100 av. J.-C.
• Celui-ci est remanié lors
du minoen moyen II, puis détruit par un séisme vers 1730 av. J.-C. Reconstruit, il subit de nouvelles modifications aux minoens récents I et II. C'est ce bâtiment que découvre Evans.
Structure
• La complexité du plan du palais rappelle le labyrinthe de la légende du Minotaure.
• Le palais s'inscrit dans un rectangle de 150 mètres sur 100, autour d'une place centrale pavée de 1 300 m1.
Il compte une centaine de locaux parmi lesquels des entrepôts, des habitations, des édifices royaux et cultuels, dont la salle du trône.
• L'écriture semble s'être développée en Crète entre les IIIe et IIe millénaires.
• Les traces d’écriture proviennent principalement de tablettes d’argile trouvées dans les palais. Certaines étaient durcies par le feu des incendies.
• On distingue trois types d’écriture.
Les hiéroglyphes
• Cette écriture encore non déchiffrée apparaît à l’époque proto-palatiale
sur des tablettes en argile et des sceaux. On a recensé environ 90 signes et idéogrammes.
• On la trouve notamment sur
le disque de Phaïstos, découvert sur le site du même nom en 1908 par l’archéologue italien Luigi Pernier.
Il daterait de 1650 av. J.-C. Il s'agit d'une plaque d'argile circulaire d'un diamètre moyen de 16 centimètres et d'une épaisseur maximale de 1,6 centimètre.
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·En 1523, la Réforme arrive en Estonie.
Devant le succès rencontré parle dogme luthérien, le grand maître de l'ordre proclame en 15251a liberté de conscience dans les villes de Livonie, étendue à l'ensemble du territoire par la diète en 1554 .
lES CHEVALIERS TEUTONIQUES S'EFFACENT DEVANT LES SUÉDOIS • En 1558, l'attaque de la Russie contre la Livonie marque le début d'une guerre de trois ans dans laquelle s 'engagent la Suède, le Danemark et la Pologne, sur fond de révoltes paysannes.
la Livonie , qui n 'a jamais été un véritable État, n'y résiste pas.
• la Confédération livonienne étant dissoute en 1561 à la demande de ses propres élites allemandes, dont les descendants sécularisés sont connus dès lors sous le nom de « barons baltes », l'Estonie passe sous la domination de la couronne suédoise, qui se dispute la Livonie méridionale avec l a Pologne.
• Remettant en cause les traités de paix de 1582 et 1583 concernant le partage de la Livonie dont la Russie avait été d 'ailleurs écartée , une nouvelle guerre éclate en 1599 entre la Pologne et la Suède, dont l'Estonie est le principal champ de bataille .
LES DOMINATIONS SUÉDOISE PUIS RUSSE
LES RÉFORMES SUÉDOISES ·En 1629, le traité d'Altmark accorde à la Suède la totalité de l'ancienne
Livonie , la reconquête de l'Estonie étant parachevée en 1645 par la prise de 111e de Saaremaa , possession du Danemark depuis 1561 .
• la domination suédoise, marquée sous le règne de Charles Xl (1675-1680) par une tentative de réappropriation des biens des anciens maîtres allemands, suscite l'hostilité des élites locales .
Dans le même temps , elle améliore les conditions de vie de la paysannerie , néanmoins frappée de plein fouet par la terrible famine de 1695-1697 , qui décime un cinquième de la population estonienne.
et la Russie se disputent le contrôle des rivages de la Baltique, où le tsar Pierre le Grond vient de fonder sa nouvelle capitale, Saint-Pétersbourg .
la déroute des armées suédoises en 1709 à Poltava en Ukraine entraîne, l'année suivante , l'occupation de l'Estonie par les troupes russes, tandis qu'une peste ravage le pays deux ans durant.
• En 1721 , la Suède est contrainte de s igner le traité de Nystad avec la Russie, qui annexe l'ensemble de l'ancienne Livonie, réorganisée en deux provinces , Estlande au nord, et Livlande au sud, à cheval sur les actuelles Estonie et lettonie .
l'tvEIL DE LA CONSCIENCE NATIONALE • Sous la domination russe, la conscience nationale s'éveille, s'appuyant sur l'attachement au protestantisme et à la langue, préservée dans des centres culturels comme l'université de Tartu.
le sort de la paysannerie , qui avait attiré f--------------1 l'attention de LA CITOYENNErt ESTONIENNE Ctltlrerine 11 EN QUESTION lors de son
• Si l'Estonie a regagné son indépendance dans le calme en 1991, la détermination des nouvelles autorités à renforcer l'identité nationale après des siècles de résistance à l'assimilation ,
a provoqué des frictions avec la minorité russophone, qui représente près de 30 % des 1,3 million d'habitants.
• S'inspirant d'une loi adoptée par le gouvernement nationaliste en 1939, les autorités de Tallinn ont restreint en 19921es possibilités d'acces sion à la nationalité estonienne, limitée aux personnes résidant en Estonie avant 1940 et à leur descendants, une mesure visant donc avant tout les Russes qui se sont installés massivement après que le régime communiste eut lancé une politique d'industrialisation intense des pays baltes.
Considérés comme des colons, ils devaient demander un permis de séjour et passer un examen linguistique.
• les tensions se sont aggravées en 1995 avec l'adoption d'une nouvelle loi sur la citoyenneté, plus exigeante encore, provoquant un contentieux avec la Russie, mais aussi avec l'Union européenne, dont les pressions ont permis un assouplissement de la législation.
voyage en Livonie en 1764, ne commence véritablement à s'améliorer qu'avec l 'abolition du servage sur décret d'Alexandre 1 " en 1816-1819 .
• Mais la mise en œuvre de la réforme suscite un vent de fronde en Estonie , agitée par des émeutes dites «guerre de Pühajarv »,en 1841 à la suite de rumeurs de distributions de terres en Russie, puis « guerre de Mahtra » en 1858, à la suite de l'annonce du report de dix ans d 'une loi sur l'accès des paysans à la propriété de la terre .
menée par Alexandre Ill exacerbe le nationalisme estonien, dont la principale organisation ,
l'Association des étudiants estoniens, avait procédé l'année précédente en l 'église d 'Otepaa à la bénédiction du drapeau bleu -noir-blanc , futur drapeau national.
• À partir de 1905, l'Estonie , comme les autres provinces de l'Empire russe, connaît une période d 'agitation révolutionnaire inaugurée le 29 octobre par la répression d'une manifestation qui fait une centaine de morts à Tallinn.
le 10 décembre de la même année, un congrès panestonien se réunit à Tartu autour de l'exigence d'autonomie , les troubles gagnant les campagnes où les émeutes sont violemment réprimées par l'armée.
• Après la Révolution russe de février 1917, le gouvernement provisoire de Petrograd accorde l'autonomie à l'Estonie où une diète , le Maapaev , est élue .
le 9 novembre 1917 , les Russes reprennent le contrôle de l 'Estonie sous la conduite d'un bolchevique estonien, Jaan Aanvelt , mais la diète s 'oppose au coup d 'État en prenant le pouvoir le 25 novembr e.
UNE PREMIÈRE INDUENDANCE
• Proclamée le 24 février 1918 par la diète , l'indépendance de l'Estonie est aussitôt piétinée par les troupes allemandes qui s 'emparent de Tallinn .
Quand la défaite de l'Allemagne les contraint à s'en retirer, en novembre, elles laissent le champ libr e aux bolcheviques qui tentent de récupérer l'Estonie au prix de terrib les mossocres .
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• En juillet 1919 , après une « guerre de libération >> de six mois, l'armée nationale du général Johan laidoner reprend le contrôle de l'Estonie , dont la Russ i e bolchevique reconnaît l'Indépendance le 2 février 1920 , par le traité de Tartu.
• Devenue un Ëtat de droit doté depuis le 15 juin 1920 d 'une Constitution adoptée par l'Assemblée constituante élue un an avant , l'Estonie entre à la SDN en 1921.
TENTATIONS FASCISTES ET TRAHISON SOVIÉTIQUE • Une ultime tentat ive de coup de force communiste en 1924 bannit le Parti commu niste du paysage politique estonien , marqué dans les années 1930 par l'influence du fascisme .
À partir de 1934, l'Estonie, qui vient de se doter d 'une Constitution plus autoritaire , s'enfonce dans « l'ère du silence » , sous l'impulsion du père de l'indépendance, Konstantin Pats , qui suspend les institution s et les libertés .
• Pats est président de la République depuis un an quand le 23 août 1939 intervient le pacte germano -soviétique, dont un protocole secret place l 'Estonie et la lettonie dans la sphère d 'intérêt de l'URSS .
• ~Estonie est contrainte à son tour de signer un pacte d'assistance mutuelle avec l'URSS , le 28 septembre 1939,
et de mobiliser son ormée , mettant fin à la présence pluriséculaire des Allemands dans le pays.
~Armée rouge se prévaut de ce pacte pour occuper l 'Estonie .
l'ESTONIE SOVIÉTIQUE
lA SOVIÉTISATION À MARCHE FORCÉE • Après quelque s mois d 'une indépendance factice, l'Estonie est incorporée à l'URSS le 6 août 1940 , ses élites déportées , à commencer par Pats , mais les Allemands l'occupent à nouveau en octobre 1941.
~Estonie dépend du ministre du Reich pour les territoires de l 'Est, Alfred Rosenberg.
Malgré la dureté de l'occupation allemande , plus de 70 000 Estoniens s 'enfuient en Suède ou en Allemagne quand , à partir de septembre 1944, l'Armée rouge reconquiert le pays.
• l'Estonie suit alors les destinées des autres républiques baltes et soviét iques, avec une collectivisation brutale des campagnes , sous la direction d 'un parti communiste local inféodé à Moscou et menant une politique de russification dénoncée par les Estoniens de l'étranger , qui ont constitué un gouvernement en exil en 1954 .
UNE DISSIDENCE ORGANISÉE ·Inaugurée en 1979 par l'Appel baltique , lettre ouverte de 45 dissidents réclamant la révision du pacte germano-soviétique , la résistance au régime soviétique s'organise à la faveur de la perestroïka de Gorbatchev en 1985, qui donne lieu à des manifestations pour la défense du patrimoine et de l'environnement forçant le pouvoir à reculer pour la première fois.
• En avril 1988 , les couleurs notionoles de l'indépendance sont déployées lors de manifestations à l 'appel du Front populaire d'Estonie , qui lutte pour le rétablissement de la souveraineté nationale , objectif du premier parti indépendant fondé en août.
le Parti pour l'indépendance nationale de l 'Eston ie (ERSP ).
En novembre , le Soviet suprême de Tallinn subordonne l'application des lois
fédérale s sur le territoire estonien à son approbation et proclame la « souveraineté » de l'Estonie.
• le 23 août 1989 , les Estoniens commémorent le 50' anniversaire du pacte germano-soviétique en formant une grande chaîne humaine avec les Lituaniens et les lettons, engagés eux auss i dans un processus d 'indépendance .
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE ESTONIENNE
l'INDÉPENDANCE RETROUVÉE • la victoire massive du Front populaire aux élections de mars 1990 conduit le Soviet suprême , qui revend ique la continuit é juridique de la République d'Estonie d 'avant-guerre , à proclamer • l'ouverture d'une période de transition vers l 'indépendance », qui est rétablie le 20 août 1991 et reconnu e officiellement par l'URSS le 6 septembre , puis le 17 septembre par l'ONU, d ont l'Estonie devient membre.
• À partir de 1992, l'Estonie se dote de tous les attributs de l'indépendance retrouvé e, une monnaie , la couronne , une nouvelle Constitution, adoptée par référendum , une armée et l'ensemble des institutions d'une république dont Lennorl Meri est élu président le 5 octobre .
Tout en prenant ses distances avec la Russie, l'Estonie se lance dans une coopération régionale avec ses voisins scandinaves, et plus particulièrement la Finlande, avec laquelle elle avait pu tisser des liens depuis 1965 à la faveur de la ligne de ferrys Tallinn -Helsinki , prélude à son intégration dans les structu res européennes, inaugurée par son entrée dans le Conseil de l'Europe en mai 1993 .
l'INTÉGRATION EUROPÉENNE • le départ des dernières troupes russes le 3 1 août 1994 marque une ruptu re définitive avec le passé soviétique et russe, même si l'importante minorité russophone entend préserver ses liens avec Moscou et faire respecter ses droits, provoquant des tensions qui contrarient la démocratisation et l'Intégration europée nne.
Mais l'Estonie, dont la vie politique , partagée entre conservateurs et sociaux-démocrates , refuse les extrêmes , a pu surmonter le problème .
• le passa g e à l'économie de marché et le développement de la démocratie permettent à l'Estonie de déposer sa demande d'adhésion dès 1995 à l'Union européenne , à laquelle elle est liée en 1998 par un accord d 'association .
Engagée dés lors dans une course à la modernité servie par les nouvelles technologies et une économie dynamique , l'Estonie adopte les normes européennes , au prix d'efforts parfois douloureu sement ressentis par la population , qui se prononce néanmoin s à 66,9 % le 14 septembre 2003 , lors d'un référendum, pour l 'adhésion à l'Union européenne , qui intervient le 1 " mai 2004 ..
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