⦿ LE DALTONISME ⦿
Publié le 07/06/2023
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⦿ LE DALTONISME ⦿
Le daltonisme est une anomalie de la vision affectant la perception des couleurs (ce trouble de la
vision des couleurs étant appelé dyschromatopsie).
D'origine généralement génétique, elle a alors
pour cause une déficience d'un ou plusieurs des trois types de cônes de la rétine oculaire.
Habituellement classé comme une infirmité légère, il existe des situations où les daltoniens peuvent
avoir un avantage sur les individus ayant une vision normale.
Cela peut être une explication évolutive
de la fréquence étonnamment haute de daltonisme rouge-vert congénital.
Le physicien et chimiste britannique John Dalton publie sa première étude scientifique sur ce sujet en
1798 intitulée « Faits extraordinaires à propos de la vision des couleurs », après avoir découvert son
propre trouble des couleurs.
À la suite des études faites par Dalton, la condition est désormais
nommée « daltonisme » en France.
Cette anomalie survient parfois à la suite d'une lésion oculaire, nerveuse ou cérébrale ou peut encore
être due à certaines substances chimiques mais généralement une origine génétique en est la cause.
Cependant, aucune évolution n'est présente durant la vie de l'individu atteint, hormis le déclin de
perception des couleurs normalement lié à l'âge chez tout être humain.
Il existe plusieurs formes de dyschromatopsie partielle, la plus fréquente étant la confusion du vert et
du rouge.
Les autres formes de daltonisme sont nettement plus rares, comme la confusion du bleu et
du jaune la plus rare de toutes étant la déficience totale de la perception des couleurs
(achromatopsie ), où le sujet ne perçoit que des nuances de gris.
Dans les faits, la vision des couleurs et leur distinction varient d’un individu à l'autre, car, même pour
les personnes ayant une perception des couleurs dite normale, il existe un mélange des différents
types d'anomalie, par la présence fréquente à la fois des pigments normaux et de pigments dotés de
la mutation, et une variabilité de la quantité relative de cônes porteurs de chacun de ces pigments.
D’autre part, les taux relatifs de cônes porteurs de chaque pigment peuvent varier au cours de la vie
de l’individu, notamment durant l’enfance lorsque la rétine se développe en taille et la proportion
relative de certains types de cône peut augmenter au détriment des autres.
Ces proportions peuvent
aussi être affectées par certaines maladies ou infections car l’œil est fortement irrigué.
Enfin, chaque œil dispose de sa propre capacité de discernement avec une vision légèrement
différente, et de même, certaines zones de la rétine n’ont pas une distribution uniforme des
différents pigments ; toutefois, dans ce cas, le cerveau, qui commande aussi des mouvements de
l’œil, donne une interprétation commune et gomme ces différences locales, la sensibilité aux
différences de couleurs augmentant alors avec la durée d'exposition.
Il est question d'anomalie seulement lorsque certains seuils minimums ne sont pas atteints pour les
cônes porteurs des pigments normaux.
Ainsi, il existe pratiquement toujours entre deux personnes
des paires de couleurs que l'une....
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