Révision SDGN (1ère) pour le bac (STMG) Sciences de gestion et du numérique Synthèses Flash Année complète – Année de 1ère STMG
Publié le 04/01/2023
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Sciences de gestion et du numérique
Synthèses Flash Année complète – Année de 1ère STMG
Thème 1 : De l’individu à l’acteur
Question de gestion : Comment définir les différents types d’organisations ?
1.
Les différents types d’organisations
Action collective organisée : Lorsque plusieurs individus se regroupent pour réaliser un but commun, on dit qu’ils
mènent une action collective.
Lorsque le groupe d’individus souhaite mener durablement et de manière organisée
cette action collective, il créé une organisation, pour laquelle des règles de fonctionnement sont prévues par la loi et
peuvent être précisées dans des statuts.
Le groupe d’individus saura donc comment fonctionner.
Buts de l’organisation : Une organisation est constituée de plusieurs individus ayant un objectif ou but commun
qui se regroupent pour s’organiser et atteindre ensemble cet objectif.
Le but d’une organisation peut être :
lucratif (économique) : il est de réaliser des bénéfices, donc de s’enrichir ;
non lucratif : il est désintéressé (ex.
: action humanitaire, pratique d’un sport)
Types d’organisations : On distingue 3 types d’organisations, les entreprises privées, les organisations publiques,
les organisations de la société civile (associations, syndicats, ONG et fondations).
Gouvernement des organisations : On parle de « gouvernement des organisations » pour évoquer la manière
dont l’organisation est dirigée ainsi que le contrôle mis en place pour protéger les intérêts des associés (entreprises
privées), de l’État (organisation publique), des membres fondateurs (OSC) mais également ceux de l’ensemble des
salariés, clients, habitants, adhérents… concernés par son activité.
Contrôle des dirigeants : Les dirigeants sont contrôlés dans leurs fonctions de diverses façons.
Dans les entreprises, ce sont les associés contrôlent le dirigeant et l’expert-comptable.
Dans une association, ce sont les membres, réunis en assemblée, qui doivent approuver les comptes et
participer à un vote de confiance des membres du bureau.
Dans une administration publique c’est la Cour des comptes qui a pour rôle de vérifier l’emploi des
fonds publics et de sanctionner les manquements à leur bon usage.
Question de gestion : Comment un individu devient-il acteur dans une organisation ?
1.
Les comportements individuels
L’organisation est un collectif humain.
C’est l’individu qui, par son comportement individuel ou dans ses relations
aux autres, contribue à ce collectif.
Chaque individu possède une personnalité, c’est-à-dire des caractéristiques propres qui le différencie des autres :
ce sont l’ensemble de ses traits physiques et moraux.
Cette personnalité qui se construit au fil du temps, influence
sa façon de penser et d’agir.
Ainsi, chaque individu ressent des émotions, troubles passagers, et développe une
attitude c’est-à-dire un état d’esprit par rapport à des valeurs.
Lorsque l’on observe un individu, en présentiel ou à
travers une identité numérique, on voit son comportement : ses traits de personnalité, ses réactions, ses gestes,
ses émotions… En observant ce comportement, chacun peut en tirer des conclusions sur l’attitude de cet individu,
c’est-à-dire les valeurs qui l’animent.
Mais comme nous sommes tous influencés par nos propres valeurs, nous
n’aurons pas forcement tous la même perception.
Ainsi, dans l’organisation, les individus communiquent alors qu’ils sont des personnalités différentes, des attitudes
différentes, des perceptions différentes.
Ces différences peuvent être source d’incompréhension.
Pour que la communication interpersonnelle, c’est-à-dire entre deux individus, soit la plus efficace possible, les
individus développent des techniques d’écoute comme l’écoute active ou l’empathie.
Ces techniques sont
indispensables pour établir une bonne communication au sein de l’organisation.
2.
Le fonctionnement des groupes
Un groupe, au sens large, comprend un ensemble de personnes (plus de deux) qui collaborent, agissent, et
communiquent pour atteindre un objectif commun.
Les caractéristiques du groupe, comme la taille, l’identité du groupe, le but commun permettent de différencier les
groupes.
Parmi les groupes, on peut distinguer deux formes : le groupe formel qui est un groupe prévu, organisé le plus
souvent par la hiérarchie dans un but déterminé.
Il obéit à des règles bien définies.
Le groupe informel est un
groupe sans reconnaissance « officielle » qui se crée par la volonté d’individus ayant des affinités, des intérêts
communs personnels ou d’ordre professionnel.
Le groupe d’appartenance est le groupe auquel appartient l’individu.
Il peut aussi avoir un ou des groupes de
référence, un groupe auquel il aimerait appartenir.
Le groupe, une fois constitué, s’organise, c’est-à-dire que les
membres qui composent le groupe accomplissent chacun un rôle et remplissent différentes fonctions en lien avec
leur statut.
Toutes les personnes du groupe interagissent, c’est-à-dire peuvent agir ensemble ou agir les unes sur
les autres.
Elles sont donc interdépendantes
3.
L’individu dans l’organisation : un acteur en interaction – phénomènes relationnels
Dans le cadre de leur travail, les individus entretiennent des relations, formelles ou informelles, qui les rendent
acteur à un moment ou à un autre.
Les relations formelles sont organisées et contrôlées par la hiérarchie (réunions, entretiens, groupes de projets…)
dans un cadre de travail.
Mais les relations informelles, basées sur des liens plus personnels et qui échappent au
contrôle de la hiérarchie permettent aussi aux individus d’agir et réagir dans le cadre de leur travail : que les
relations soient formelles ou informelles, les individus communiquent.
C’est cette communication qui les rend
acteurs : ils argumentent, ils s’influencent les uns les autres.
Cette communication permet de motiver le personnel,
d’apporter une cohésion d’équipe et même de gérer les conflits qui peuvent apparaître.
On appelle cela des «
phénomènes » relationnels ».
4.
Les interactions dans les organisations
1.
Les interactions entre les individus dans l’organisation dépendent de :
La culture est un ensemble de croyances, de valeurs, de normes, de rituels et de codes qui se transmettent à
l’intérieur d’un groupe social.
Différentes cultures peuvent parfois cohabiter et s’influencer : les cultures nationales,
les cultures des communautés professionnelles (ou cultures métiers), la culture d’entreprise.
Les liens de pouvoir s’expriment à travers la mise en place d’une hiérarchie dont la représentation officielle se
trouve dans un organigramme.
La hiérarchie permet de répartir le pouvoir de décision entre les individus.
La hiérarchie est souvent pyramidale :
les personnes qui ont du pouvoir sont peu nombreuses en comparaison de celles qui en ont moins.
Toutes les
entreprises n’apprécient pas ce fonctionnement et optent parfois pour le travail en mode projet qui gomme les liens
hiérarchiques.
Le travail en mode projet consiste à faire collaborer des personnes, de services et de statuts
différents, pour la réalisation d’un travail commun.
Le chef de projet gère cette équipe alors qu’il n’a pas forcément
de liens hiérarchiques avec ses membres.
Aujourd’hui les organisations recherchent la souplesse, la réactivité et l’innovation.
Pour y parvenir, certaines
mettent en place un réseau social d’entreprise (RSE) parce qu’il favorise les échanges et la collaboration.
Un
RSE est une plateforme virtuelle d’échange professionnel interne accessible aux employés d’une entreprise.
Le
RSE permet d’accéder à toutes les informations centralisées sur la plateforme, de faciliter le travail collaboratif et de
diffuser la culture d’entreprise.
2.
Les relations professionnelles sont influencées par :
Les représentations sociales, les stéréotypes et les attributions sont des idées ou des explications qui trouvent
leur origine dans la culture et l’histoire d’un pays.
Si « ces idées » s’avèrent infondées, elles font courir le risque
d’une erreur de jugement sur certains événements, situations ou personnes qui peut conduire à des décisions
inadaptées ou injustes (discrimination en entreprise par exemple).
Une représentation est une croyance partagée par un groupe d’individus à propos d’une situation.
Exemple : le
dimanche, il est normal de ne pas travailler.
Un stéréotype est une représentation caricaturale ou simpliste que l’on a sur un groupe d’individus.
Exemple : les
jeunes sont incompétents.
L’attribution désigne les raisons que les individus donnent pour expliquer un événement ou le comportement d’une
personne.
Exemple : si je n’ai pas eu cette promotion c’est parce que mon manager ne m’apprécie pas ! En réalité,
d’autres raisons peuvent expliquer cette situation.
Question de gestion : Comment concilier gestion efficace des ressources humaines et coût du travail ?
1.
L’activité du travail
1.
Approche par compétence ou par qualification
L’approche par la qualification est centrée sur le poste de travail ; elle le décompose sous forme demissions et
de tâches.
Il s’agit donc d’analyser le travail, d’en décrire son contenu ainsi que sa complexité.
La fiche de poste
permet de décrire le poste de travail puisqu’elle détaille les éléments fondamentaux d'une situation professionnelle :
environnement de travail, missions et tâches à prendre en charge pour ce poste, etc.
Une compétence permet de mobiliser et de combiner différents savoirs (connaissances), savoir-faire (aptitudes
professionnelles) et savoir être (qualités comportementales et relationnelles) pour répondre de façon pertinente à
des situations de travail.
L’approche par la compétence consiste à étudier et à évaluer les compétences d’un individu en situation de
travail.
Le profil de compétence, qu’il soit sous la forme d’un graphique ou non, permet d’évaluer les compétences
d’un individu en les comparant parfois à un profil de compétence type.
2.
Les conditions de travail
Les conditions de travail ont un impact sur le comportement des individus car elles peuvent générer plus ou moins
de motivation et d’efficacité dans la réalisation des tâches.
Conditions
Explication et exemple :
Physiques et
environnementales
Elles sont liées aux tâches à réaliser et à l’environnement de travail dans lequel elles
s’effectuent.
Exemple : travail en extérieur qui nécessite l’utilisation de machines ou d’outils dangereux.
Organisationnelles
Elles sont liées à l’organisation du travail.
Exemples : travail de nuit, horaires décalés, etc.
Sociales et
psychologiques
Elles sont liées aux relations sociales qui génèrent des émotions et qui ont une influence
sur l’état psychologique de l’individu.
Exemple : éloignement d’avec sa famille, manager
autoritaire...
3.
Les nouveaux liens de travail
Pour favoriser la flexibilité des entreprises, de nouveaux liens de travail se développent à côté des liens plus
classiques que sont les contrats de travail habituels (CDI, CDD notamment).
• L’autoentrepreneur exerce une activité commerciale ou artisanale et facture ses prestations.
Lorsque le
travail demandé est une prestation de service, l’autoentrepreneur propose généralement un devis qui doit
être signé par le client (le devis est alors considéré comme un contrat de vente).
Il existe donc un lien
commercial entre l’autoentrepreneur et son client.
• Le contrat de projet est un contrat de travail caractérisé par un lien de subordination.
Il n’indique pas de
date de fin (le terme).
Il entraîne la rupture du contrat à la fin de la mission.
Il ne prévoit pas de prime de
précarité (contrairement aux CDD et CTT)
2.
La rémunération et le coût du travail
À partir du salaire de base auquel on ajoute les primes, avantages en nature et heures supplémentaires, on obtient
le salaire brut.
Ce salaire brut sert de base de calcul aux cotisations sociales qui se répartissent en cotisations
salariales (à la charge du salarié) et patronales (à la charge de l’employeur).
Le salaire net (c’est-à-dire l’argent que touche concrètement le salarié) est obtenu en déduisant du salaire brut les
charges salariales, l’impôt à la source et les avantages en nature.
Le coût du travail (l’argent que dépense réellement l’employeur) est obtenu en ajoutant au salaire brut les
cotisations patronales.
Les RH sont à la fois un coût et une ressource pour l’entreprise.
On mesure l’activité de travail par des indicateurs
qui traduisent ces deux axes contradictoires :
d’activité et de productivité ;
de coût et sociaux.
On regroupe ces indicateurs dans un tableau de bord qui permet d’en voir l’évolution et de prendre des décisions
pour améliorer ces indicateurs par rapport aux objectifs que l’on se fixe.
Thème 3 : Création de valeur et performance
Question de gestion :Peut-on mesurer la contribution de chaque acteur à la création de valeur ?
1.
La valeur perçue dans les organisations
La valeur perçue se crée au travers d’éléments objectifs et subjectifs et peut être influencée et modifiée.
Cette
modification a des effets sur l’organisation elle-même.
La valeur perçue est la valeur que revêt un bien ou un service dans l’esprit d’un consommateur.
Elle correspond au
prix maximal que le consommateur est prêt à payer pour obtenir le produit.
La valeur perçue résulte de la confrontation entre les avantages attendus et les coûts ou sacrifices consentis pour
l’acquisition du bien.
La valeur perçue par un consommateur est un processus lent, basé à la fois sur des
éléments objectifs (ex.
: les qualités intrinsèques du produit) et des éléments subjectifs (ex.
: l’image de
marque).
Par ses décisions, l’organisation peut donc influencer la valeur perçue par les consommateurs en agissant sur ces
éléments.
Afin de repérer la valeur perçue produite par l’organisation, il est important de mesurer :
La notoriété : elle correspond au degré de connaissance d’une marque par les consommateurs.
Afin de mesurer la
notoriété d’une marque, on demande à des personnes choisies au hasard si elles connaissent ou non la marque en
question.
Plusieurs indicateurs permettent de mesurer la notoriété (taux de notoriété spontanée, ou pourcentage de
personnes capables de citer spontanément une marque, taux de notoriété assistée, ou pourcentage de personnes
disant connaître une marque parmi une liste proposée).
L’image de marque : l’image d’un produit, d’une marque ou d’une société correspond à la représentation qu’en a
le consommateur.
Cette représentation repose sur des critères objectifs et des critères subjectifs.
L’image de
marque peut être « positive », « négative » ou « neutre ».
La satisfaction : c’est l’opinion d’un individu qui résulte de la comparaison entre ses attentes et son expérience de
consommation.
Elle se mesure généralement grâce à une enquête de satisfaction.
– La qualité : un bien ou un
service de qualité est un produit qui permet de répondre aux besoins des consommateurs.
Afin d’éclairer le
consommateur sur la capacité d’un bien ou d’un service à le satisfaire, il est possible pour l’organisation d’apposer
un signe officiel de qualité.
La réputation : elle se construit à partir de remarques, opinions et avis portés par des
consommateurs ou des leaders d’opinion.
Lorsque ces avis sont exprimés par des internautes, on parle d’eréputation.
Les études quantitatives consistent à collecter des informations par le biais d’enquêtes afin d’établir des résultats
chiffrés qui pourront être extrapolés à l’ensemble de la population étudiée.
Les études qualitatives s’intéressent davantage à l’étude des comportements, des motivations, des freins des
individus, sans chercher à extrapoler les résultats obtenus.
Afin de mesurer l’impact des avis des internautes sur les
réseaux sociaux, il existe des indicateurs sociaux tels que : le nombre d’abonnés, de clics, de partages, de «
J’aime », etc.
2.
La création de valeur : contribution de la valeur ajoutée
L’entreprise travaille avec de nombreux partenaires.
Les fournisseurs interviennent avant le processus de transformation.
C’est à eux qu’on achète les marchandises,
matières premières et autres achats et charges externes.
L’ensemble de ces achats s’appelle les consommations
intermédiaires.
L’entreprise transforme ces matières pour en faire un produit fini qu’elle va vendre à ses clients, à
un prix plus élevé.
Les clients interviennent après le processus de transformation.
La différence entre le prix des
consommations intermédiaires et le prix de vente du produit final au client correspond à la valeur que l’entreprise a
ajoutée au produit.
Cette valeur ajoutée profite aux partenaires qui sont intervenus pendant le processus de
transformation : l’état (impôts), les salariés (rémunérations), les associés (dividendes), les financiers (intérêts),
l’entreprise elle-même (réserves).
On dit que la valeur ajoutée est « répartie » entre ces partenaires.
À valeur
ajoutée égale, lorsqu’un partenaire voit sa part augmenter, un autre la verra forcément baisser.
L’entreprise doit
faire des choix.
3.
Création de valeur – valeur financière, boursière, actionnariale et partenariale
Les entreprises doivent établir des comptes tous les douze mois et présenter, à cette occasion, des documents de
synthèse : un bilan et un compte de résultat.
Le bilan présente la valeur financière de l’entreprise : l’ensemble de ses biens et de ses dettes.
Cette valeur
financière apparaît sur la ligne « Capitaux....
»
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