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La notion d'Investissement en économie et gestion

Publié le 14/08/2014

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Le retour sur investissement (« pay bock «)

Pour calculer l'intérêt d'un investissement, ou pour véri­fier s'il est raisonnable, on peut aussi chercher à voir au bout de combien de temps le profit qu'il génère permet de rembourser l'argent qu'il a coûté.

Prenons d'abord un exemple simple. La société Audio-techno envisage de vendre ses cassettes audio par marketing direct. Elle peut acheter un fichier de 4000 adresses intéres­santes. Pour imprimer et expédier une lettre-type, il faut compter 12 000 F de frais fixes (achat du fichier, coûts fixes d'impression, rémunération de l'agence...) et 2,70 F par envoi (coûts variables d'impression, enveloppe et frais de timbre). Le coût total de l'opération est donc de :

12 000 + (2,70 x 4 000) = 22 800 F

Supposons que Audiotechno réalise 10 F de marge brute par cassette vendue (voir le chapitre Profit). Il faut alors, pour rentabiliser cette opération, vendre au moins 2 280 cas­settes. Plus exactement, ce n'est qu'à partir de la 2 281' cas­sette vendue que Audiotechno commencera de gagner de l'argent.

 

Si l'on admet qu'une personne convaincue achètera en moyenne deux cassettes, il faut donc convaincre au moins 1 140 personnes ; c'est-à-dire que l'opération de marketing direct doit convaincre plus d' 1 personne sur 4 parmi les 4 000 du fichier. C'est tout à fait irréaliste. Il est donc pré­férable de ne pas faire cette opération.

« Ainsi, une crèche, un Palais des congrès, une école, une route, un pont.

..

entrent dans cette catégorie.

Les investissements en logement représentent, comme le nom l'indique, les locaux achetés ou loués par des particu­ liers ou des entreprises pour y loger.

Les entreprises sont donc amenées à consentir ce type d'investissements (loca­ tion de bureaux ou d'appartements de fonction), mais c'est rarement là l'essentiel de leurs investissements.

Les investissements productifs La plus grande part des investissements des entreprises sont des investissements productifs.

C'est-à-dire qu'ils contribuent à la capacité de l'entreprise à produire et à vendre.

On en distingue, là encore, différents types: - les investissements de capacité, destinés à augmenter les capacités de production ou de commercialisation de l'entreprise (machines, entrepôts, véhicules ...

); - les investissements de renouvellement (ou de rempla­ cement), destinés à remplacer des équipements existants arrivés en fin de vie.

Il ne faut donc pas les confondre avec les précédents, dans la mesure où ils maintiennent la capa­ cité de production de l'entreprise mais ne l'augmentent pas; - les investissements de productivité, destinés à amélio­ rer l'efficacité du processus de production et à diminuer les coûts unitaires; - les investissements incorporels (ou intellectuels) qui représentent les achats de brevets, de licences et parfois les dépenses consacrées à la formation du personnel.

A ces différentes form.es d'investissements, il faut en ajouter une, un peu particulière : le recrutement du person­ nel.

En effet, la création d'un emploi représente bien pour une entreprise une source de dépenses dont elle attend, en contrepartie, une amélioration de ses performances.

D'un point de vue strictement financier, la différence entre la création d'un emploi et l'achat d'une machine réside dans le. »

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