Devoir de Philosophie

La notion de profit en économie et gestion

Publié le 09/08/2014

Extrait du document

La plus-value

Le capitaliste, au sens de Marx, est celui qui possède les moyens de produire des marchandises : outils, machines, locaux, etc. Démuni de ces moyens, le travailleur ne peut rien fabriquer lui-même. Il ne peut que vendre au capitaliste sa force de travail : puissance physique, compétence tech­nique, talent... Le capitaliste va donc employer le tra­vailleur en lui faisant produire des biens ou des services. En échange de sa force de travail, le travailleur recevra un salaire.

Ce salaire (toujours selon l'analyse marxiste) va être fixé au mieux des intérêts du capitaliste, puisque celui-ci est en position de force. Or quel est cet intérêt? C'est que le tra­vailleur survive et reconstitue sa force de travail, rien de plus. Autrement dit, le capitaliste ne va allouer au travail­leur que le minimum nécessaire pour que celui-ci puisse manger et se reposer, afin de pouvoir continuer à produire.

Mais lorsqu'il produit, c'est-à-dire lorsqu'il travaille, le travailleur crée de la valeur. Et s'il travaille suffisamment longtemps, il crée plus de valeur que le montant de son salaire. L'intérêt du capitaliste est donc de payer la journée de travail moins cher qu'elle ne représente en valeur créée. Ce faisant, il va dégager ce que Marx appelle la plus-value : un surplus de travail qui ne reçoit aucune contrepartie et se traduit finalement en profit pour le capitaliste.

 

Une telle situation est possible parce que le travailleur n'est pas en position de fixer lui-même le montant de son salaire ou la durée de son temps de travail. Elle résulte d'un déséquilibre dans la négociation et réalise ce que Marx appelle l'exploitation du travail par le capital.

« que l'énergie qu'elle dépense dans ces opérations soit infé­ rieure à celle qu'elle en retire.

La pousse de la plante est, en quelque sorte, la différence entre les dépenses énergétiques qu'elle effectue et les gains énergétiques qu'elle obtient.

Cet exemple de la plante peut s'étendre au règne animal.

Un lion qui chasse, va boire et fait la sieste assimile ainsi chaque jour une énergie au moins égale à celle qu'il a dépensée.

La preuve en est que, si c'est un jeune lion, il va grandir et prendre des forces.

En langage populaire, on dira qu'il «profite bien».

Et en effet, ce solde positif entre éner­ gie dépensée et énergie acquise est l'illustration la plus naturelle du profit.

Considérons maintenant l'activité humaine.

L'homme se distingue - entre autres choses - par deux particularités.

D'une part, il peut par son travail modifier son environne­ ment.

Et d'autre part, il est capable d'anticiper l'avenir avec plus ou moins de précision.

Or, ces qualités sont souvent employées à la recherche d'un profit.

Lorsqu'un chasseur préhistorique creuse une fosse avec l'espoir qu'un animal viendra y tomber, il dépense une certaine quantité d'énergie en anticipant le gain d'une source d'énergie supérieure, représentée par la viande de l'animal.

Cet exemple fait apparaître une notion importante: dans l'activité humaine, le profit est différé et par conséquent incertain.

Capable d'imaginer l'avenir, l'homme bâtit des stratégies pour atteindre de façon plus ou moins certaine un profit plus ou moins important.

Le profit, finalité de l'entreprise Une entreprise commerciale est un exemple particulière­ ment élaboré de ce type de stratégie.

A petite échelle, l'épi­ cier qui ouvre un magasin le fait pour «gagner sa vie», c'est-à-dire pour se procurer les sommes nécessaires à sa subsistance.

Il effectue des investissements en espérant,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles