Devoir de Philosophie

Comptabilité (cours de gestion)

Publié le 10/08/2014

Extrait du document

La comptabilité comme outil de gestion

Outre la vision qu'elle donne des résultats de l'entreprise, la comptabilité est une aide à la gestion grâce à certains indicateurs fondamentaux. Elle permet également la mise en place d'un contrôle interne des coûts et des performances.

Quelques indicateurs de base

La comptabilité permet d'apprécier, entre autres, la renta­bilité d'une entreprise, son degré d'autonomie et ses capaci­tés d'autofinancement.

La rentabilité est un critère fondamental pour apprécier l'activité d'une entreprise. Elle s'évalue en général comme le rapport (Bénéfice/CA). En moyenne, pour les entreprises industrielles françaises, ce rapport tourne autour de 5 à 6 %; mais il est variable d'un secteur à l'autre.

A noter que la notion de rentabilité n'est pas la même pour tous les intervenants. Pour un actionnaire, la rentabilité s'évalue comme le rapport entre le dividende touché et le prix de l'action, ou entre la valeur à l'achat et celle à la revente de cette action. Il ne faut pas confondre les diffé­rentes logiques en oeuvre, qui peuvent parfois être opposées.

 

L'autonomie d'une entreprise est sa plus ou moins grande dépendance vis-à-vis des banques. Si une entreprise a des dettes importantes et des fonds propres limités, elle est obli­gée de recourir fréquemment au crédit. Au contraire, si elle est capable de maintenir un endettement réduit par rapport

« Reste que la condamnation du film masque à peine, chez certains, trop heureux de sauter sur l'occasion, une exécution politique du cinéaste.

Le «metteur en scène de génie des gauches 1 » était l'homme à abattre, et on ne le manqua point.

Un film incompris L'œuvre, ne serait-ce que par sa nouveauté, sa liberté et son insolence, ne pouvait que désarçonner une partie de la critique et, plus encore, du public, qui n'y était aucunement préparé.

Autres raisons du rejet du film en 1939 : des choix longtemps incompris d'interprétation.

Renoir a adapté à la démesure de Marcel Dalio, qui avait déjà été le Rosenthal inspiré de La Grande Illusion, le rôle du marquis de La Chesnaye.

Et, décision capitale, il a fini par incarner lui-même le personnage d'Octave, assurément son double (il se voit tout à la fois comme un ours et comme un raté) et probablement son porte-parole («sur cette terre il y a une chose effroyable, c'est que tout le monde a ses raisons»).

Les détracteurs retiennent la «maladresse d'un amateur» - Jean Renoir lui-même -parlant certes faux au sens académique du terme, mais criant de vérité ; et, d'autre part, la semi-judéité d'un personnage d'aristocrate de fraîche date, incarné par un acteur connu pour assumer la sienne pleine et entière (Marcel Dalio).

L'accent d'une actrice (Nora Grégor, authentique aristocrate autrichienne) au jeu étrange et décalé les conforte enfin dans leur hostilité.

Un film censuré Sorti le 8 juillet 1939, La Règle du jeu quitte l'écran du Colisée le 3 août, mais reste sur celui de !'Aubert-Palace jusqu'au 25 août.

La mobilisation générale est décrétée le 2 septembre, la guerre déclarée le 4.

La sortie générale prévue dans les quartiers de Paris, en banlieue et en province est arrêtée net.

1.

Roger Leenhardt, Esprit.

février 1937.

25. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles