théâtre
Publié le 29/04/2015
Extrait du document
«
XVI°s Le théâtre du M-A est également lié au culte religieux.
La représentation se faisait en latin, le
plus souvent dans des églises et les religieux faisaient la plupart du temps office d’acteurs.
Les «
mystères » sont des pièces d’inspiration religieuse, qui peuvent se poursuivre jusqu’à 4 jours.
Les
textes sont composés en vers que jouent parfois plus de deux cents acteurs.
Les « farces » sont des
pièces profanes (non religieuses) qui apparaissent au XIII°s.
Ce sont des pièces écrites pour faire rire
le public des villes.
Elles mettent en scène des personnages de la vie quotidienne : bourgeois,
marchands, maris cocus, femmes aux mœurs légères.
Elles critiquent les mœurs de l’époque.
Au
XVI°s, le théâtre est marqué par les débuts de la tragédie française avec Jodelle.
Le théâtre commence
à s’inspirer de la commedia dell’arte, le théâtre italien né à Bergame au XVI°s.
Il s’agit d’un théâtre où
l’improvisation prend une grande place (personnages : Arlequin, Polichinelle, Pantalon…) C) Le
théâtre du XVII°s Le XVII°s est le siècle du théâtre.
- Le théâtre baroque : apparaît à la première
moitié du XVII°s.
Ce dernier remet en cause la distinction entre comédie et tragédie et offre le plus
souvent une intrigue particulière ponctuée de multiples péripéties exprimées au moyen de nombreux
registres.
Les auteurs baroques refusent le langage soutenu : les dialogues deviennent de plus en plus
libres et brutaux.
Les scènes sont particulièrement meurtrières et sanglantes.
L’illusion & le rêve sont
des constantes majeures du théâtre baroque.
Dramaturges baroques : Calderon… - Le théâtre classique
: la deuxième moitié du XVII°s.
La tragédie est considérée comme le genre noble par excellence.
Elle
met en
scène des personnages illustres confrontées à des forces qui les dépassent.
Elle est soumise à des
règles strictes propres au classicisme et se référant à la tradition d’Aristote (cf V.
A).
La comédie
représente des personnages et des situations beaucoup plus communs.
Sa fonction est de faire rire et de
corriger les mœurs.
La tragicomédie : La tragi-comédie se situe entre la tragédie et la comédie, elle
apparaît dès le XVII°s.
Ex de tragi-comédie : L’Illusion comique de Corneille (1635).
D) Le théâtre du
XVIII°s Au XVIII°s, la comédie s’inscrit dans l’élan contestataire du siècle.
Grâce au théâtre, on
critique les privilèges : Le Mariage de Figaro (1784) de Beaumarchais.
On s’interroge sur la relation
maîtres et valets, comme dans L’île des esclaves de Marivaux (1725).
Les pièces s’orientent aussi vers
l’analyse psychologique des personnages et de leurs sentiments..
E) Le théâtre du XIX°s Le XIX°s
offre aussi une production théâtrale très riche, notamment avec le drame romantique.
- Le drame
romantique : première partie du XIX°s.
Le drame romantique s’oppose à la tragédie classique.
Le
contexte historique complexe de cette période provoque un besoin de liberté : on s’affranchit des
règles classiques (règle des trois unités : temps (24h), lieu (un seul) ; on conserve l’unité d’action : une
seule intrigue principale).
C’est Hugo qui fixe la théorie du drame romantique dans la préface de sa
pièce Cromwell (1827).
Le drame romantique permet de jongler avec les registres, d’adopter différents
niveaux de langage… Drames romantiques : Hernani de Hugo (1830), Lorenzaccio de Musset (1834).
- Autres genres dramatiques de l’époque : le vaudeville (comédie légère où quiproquos et
rebondissements ponctuent la vie des personnages, souvent confrontés à l’adultère.
Ex : pièces de
Labiche) ; le théâtre de boulevard (qui met en scène de façon comique la vie bourgeoise).
F) Le théâtre
du XX°s Au XX°s, les conventions et le langage théâtral ne répondent plus aux modèles traditionnels
même si quelques auteurs reprennent les mythes antiques.
Le théâtre du XX°s est plus que jamais
soucieux de délivrer un message et veut jouer un rôle primordial dans la réflexion sur la nature
humaine.
Le théâtre de l’absurde : Les années 50’s voient naître un nouveau théâtre à la tonalité à la fois
tragique et comique.
Il s’inscrit dans la lignée du « Nouveau Roman ».
Mouvement qui apparaît après
la 2nde Guerre Mondiale.
Aucune règle n’est prise en compte, pas même celles du langage, décousu
pour signifier l’impuissance de l’homme, sa solitude, sa vie tragique.
Les héros deviennent des
antihéros évoluant souvent dans le dénuement : ils ne sont plus illustres, mais peuvent être des
clochards ou des êtres ordinaires.
Le théâtre de l’absurde est une réflexion sur la condition humaine et.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Le Théâtre Classique et la règle de trois unités.
- Critique d'Artemisia Gentileschi Théâtre
- Dm de spé théâtre: Tartuffe de Molière
- Le théâtre n'est-il l'art que de la parole?
- ► À quelles conditions un récit devient-il un moment de théâtre ?