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SALAMANDRE COMMUNE (Faune & Flore)

Publié le 22/02/2012

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Engendrée par les flammes ? "Je nourris et j'éteins", telle était la devise de François Ier au bas de l'écusson figurant une salamandre crachant le feu. On ne sait d'où est venue pour ce petit batracien, la légende.de son intimité particulière avec les flammes. Peut-être tout simplement parce que l'on a vu sortir de l'âtre quelques salamandres qui s'étaient tranquillement installées pour hiberner dans le creux de vieilles souches.

« Tritons et Salamandres Il y a plu s de 35 0 million s d ' ann ées, les prem iers animau x v ertébrés abandonn èrent l 'eau pour v ivr e en partie sur la t erre ferme.

C'étaient les amphibiens , à partir d esquel s év olu è re n t les reptil es, les oi s eau x e t l es mammif ère s.

I l ne reste a ujourd 'hui que 2000 espèces d'am ­ phibiens , qui se divisent en trois ordres: l es anoures (gre nouill es et cra pauds ), les apodes, tels les céc ilies vermiformes qui cre usent des ter­ riers et les urod è les (sa lam a ndr es et tritons ).

L'ordre des urod èl es est le plus int ér essa nt , car ses représe ntant s r esse mbl ent aux amphi­ b iens des premiers temps .

Les ancêtres des a mphibi e ns étaient un ordre de poissons dotés à la fois de poumons et d e branc hies, ce qui leur permettait de disp oser de l 'oxygè ne de l'air e t de l'eau.

En p ériod e de séche resse, ces poissons éta ient à mêm e de sur­ vivre, tandis que d'autres espèces succombaient.

Ils éta ient éga leme nt dotés de solides nageo ires, disposées par paires: ils pouvaient ainsi ramp e r au fond des cour s d 'ea u et d es mar es dans les­ quels ils vivaie nt, et se déplace r sur te rr e vers un nouvel éta ng si le le ur vena it à s'assécher.

Ces nageoi res deviendront, au cou rs d e l' évo lution , des pattes.

La morphologie Les salama ndr es sont des animau x à sang froid , comme les reptiles; leur peau est humid e et leur h abitat doit l 'être éga leme nt.

Presq ue tous les adultes ont quatre pat tes, à l'excep tion de quelqu es es pèces qui vivent exclusiv em e nt dans l'eau et sont d ép o urvu es d e pattes postérieures.

La plupart d 'entre e ll es poss èd e nt des poumons.

L'une des caracté ristiqu e s communes à toutes les salamandres est l eur longue queue, qui le s dif­ fé re nci e des grenouilles et d es crapauds adu ltes.

Cette qu e u e l es propulse lorsqu 'elles nage nt et donn e son no m à le ur ordre: l es urodè le s, du g rec aura , «queue».

Une a utr e particularité d es salamandres est leur l ongue langu e collante, qui le ur sert à attra­ p er les ins ectes.

Il existe pr ès d e trois cent cin- :3 ......

La peau de la salamandre commune sécrète un poison laiteux .

L'éclatant contraste de ses couleurs sert d ' avertissement à ses prédateurs .

quant e espèces d'urodèl es, groupées en neuf famill es.

Elles vive nt surtout en Amérique du Nord et en Am ériqu e central e.

D'autres sont e n Europe , dans l'ouest d e l'Asi e et le nord-ouest de l'Afrique.

On les trouv e essentiellement dans les régions te mpérées , bien que les salamandr es sans poumons soient prés entes également dans les contrées p lus chaudes de l'Am é rique centrale et du nord de l'Amériqu e du Sud .

L es trit o ns appartiennent à la fami lle des sala­ mandrid és, qui compte aussi la salamandre de ruisseau et la salamandre comm une (o u tache­ tée, mac ulée, terrestr e).

Le cycle · de vie ~ Le cyc le de v ie des tritons et des salamandres est ~ varié et co mpliqu é.

Cer tains sont amphibi es ~ (ils peuvent vivre dans l'eau e t sur terre), d 'autres ~ sont uniqu ement te rr estres , d'autres encore ne ~ quittent jama is l ' eau.

Les salamandridés amphi­ ~ bies, dont le triton ponctu é d' Europe est typique, & pass ent l'essen tiel de leur vie adul t e à terre , mais "' ~ retourn ent à l'eau pour p ondre.

La parade nup- tiale a lieu dans l'eau où la femelle dépos e de cent à quatre cen ts p e tits œufs, agglut inés ou iso­ lés.

Les œufs éclos ent , donnant des larves à bran­ chies , e t, lorsque le tê tard est pourvu de tous ses membres , il quitt e l'eau et n'y r evie ndra que pour la re produ ction au bout de deux à se pt ans.

Les œufs de la plupart des salama ndrid és ter­ r estres sont grands e t d ép o u rvus de coquille pro­ tectrice.

Le déve lopp em e nt se fait int é gral ement ' Le triton alpestre passe la moitié de l'année dans l'eau , ma is , durant l'hiver, il hiberne à terre .. »

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