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REQUINS

Publié le 22/02/2012

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Tout de dents vêtu. Il n'y a pas, dans la classe des poissons, d'écaillés plus solides que celles des requins. Ce sont des dents cutanées dont la pulpe est gainée d'ivoire, lui-même recouvert d'émail. Au voisinage de la bouche, ces placoïdes s'organisent graduellement en éléments de plus en plus saillants, jusqu'à devenir des dents maxillaires. La longue gamme des requins s'étend des formes les plus inoffensives (requin zébré, requin-tapis) aux plus représentatives de la vie Carnivore (requin blanc, requin bleu, requin-tigre). Les espèces de petite taille se contentent de racler le menu fretin des fonds littoraux. L'appellation "squale" convient aux espèces dont les dimensions et la denture illustrent l'extraordinaire voracité. Leur corps est propulsé à très grande vitesse par une longue queue asymétrique, en forme de lame.

« Requins La transition qui s'étend des poissons sans mâchoires, aux mouvements lents et aux lourdes cuirasses, séjour­ nant dans les fonds, jusqu'aux requins rapides et hydro­ dynamiques peut sembler brutale, mais néanmoins logi­ que.

Lorsque leurs ancêtres, semblables aux lamproies, se furent développés et eurent revêtu les formes des pois­ sons actuels, ils marquèrent des étapes dans l'évolution.

Certains acquirent des squelettes constitués d'arêtes, mais les requins et les raies développèrent des cartilages plus mous, plus légers et plus souples que les arêtes.

Leur forme est restée inchangée depuis plus de 250 millions d'années.

C'est pourquoi, en raison de leur apparence re­ doutable et des nombreuses légendes qui ont vu le jour sur leur dextérité et leur adresse, les requins sont placés à juste titre au bas de l'échelle de l'évolution.

En effet, s'ils n'étaient pas aussi rapides et féroces, il est probable que de nombreuses espèces auraient disparu depuis des millé­ naires.

Aux premiers stades de leur développement, les requins ont certainement dû être indomptables .

Leur corps étant formé de cartilages moins résistants, ils ont dû posséder une plus grande vélocité que les poissons à cuirasse.

Mais, puisque la chair et les cartilages des requins sont plus lourds que l'eau, car ils n'ont pas de vessie natatoi­ re, ils sont obligés de nager constamment pour ne pas couler.

En effet, le requin ne peut, en aucun cas, cesser de se mouvoir, sans risquer de couler au fond de la mer.

De plus, même après une course rapide, il ne peut s'arrê­ ter subitement, comme le font plusieurs espèces de pois­ sons développés, ni partir à contre-courant.

Tout ce qu'il 134 En haut : Un requin blanc, une des espèces les plus grandes et les plus dangereuses.

Il peut atteindre douze mètres de longueur .

Ci-dessus : Un requin de Port Jackson , le plus connu parmi les dix espè­ ces de requins primitifs à corne.

Les oeufs pondus par les femelles res­ semblent à des tire-bouchons et sont d'une consistance cornée.

peut faire, c'est un crochet, à condition de ne pas rencon­ trer d'obstacles.

Les requins nagent de la même façon que leurs ancêtres primitifs sans mâchoires.

Leur corps est animé d'un mouvement ondulatoire, auquel s'ajoute une grande impulsion donnée par la nageoire caudale.

Si le requin n'était muni que de cette seule nageoire, il pi­ querait certainement du nez, mais ses nageoires pectora­ les lui servent de surface portante pour le maintenir en équilibre.

La surface du corps du requin diffère de celle des pois­ sons les plus développés.

Au lieu d'écailles, leur peau est recouverte de plaques rugueuses, chacune présentant une cavité et une couche d'émail.

Sa gueule ventrale offre au spectateur la vue redoutable de plusieurs rangées de for-. »

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