Devoir de Philosophie

plan du texte d etude n° 16

Publié le 27/06/2013

Extrait du document

Plan du texte d'étude n°16 « Si je mourais là-bas « de Apollinaire Problématique : En quoi ce poème est-il particulièrement émouvant ? 1.Un poème en forme de lettre d'adieu : a)Une lettre douloureuse : Situation d'énonciation douloureuse : Le poète s'adresse à une femme aimée au nom de Lou : apostrophes « ô Lou « vers 1 et 21 + périphrase « ô mon unique amour et ma grande folie « (v.26) + acrostiche vers 27-29 (la 1ère lettre des 3 derniers vers forme à la verticale le prénom Lou) : le poète s'adresse bien à une femme aimée Apostrophe lyrique toutefois avec l'exclamation « Ô « (v.1 et 26) : traduit un sentiment douloureux. Situation douloureuse : éloignement géographique des deux amants : mention d'une date et d'un lieu : « 30 janv.1915, Nîmes « : le poète est au front, pendant la 1ère Guerre mondiale. La forme de la lettre suggère donc un éloignement géographique : deux amants qui ne peuvent pas se voir et, pour cette raison, le cho...

« dans le choix des comparaisons   : le poète compare la femme qui va l’oublier  à   un obus qui  éclate, ce qui t émoigne de sa peur de mourir tuer par un obus au   front   (v.3­5) + euph émisme «   l à­bas   » (v.1) pour d ésigner le lieu du combat o ù il   va certainement rencontrer la mort · Cette id ée de la mort prochaine se retrouve aussi dans le  resserrement du vers qui devient plus court : passage de l’alexandrin (v.1  à 26)  à un vers tr ès court de 4   syllabes (v. 27­28)   : cela renforce le c ôté angoissant du po ème et la peur de mourir   du po ète.  C’est donc bien un adieu que fait le poète à sa bien-aimée.

Le choix de la forme de la lettre qui connote l’éloignement et l’adieu fait ici à la femme aimée rendent ce poème particulièrement émouvant .    2.

La demande particulièrement émouvante du poète : a) Le refus d’ être oubli é   :  · L’anaphore de l’indication temporelle «   et puis   » (v. 3 et 6) montre que le po ète   envisage   sa   disparition   future   et   son   oubli   total   :   en   effet,   s’il   meurt,   sa   bien­ aim ée le pleurera «   un jour   » (indication de temps = dur ée courte = un seul jour)   puis l’oubliera   (v.3)   : cette rapidit é du passage des pleurs  à l’oubli est exprim ée   par la comparaison avec l’obus qui  éclate   : «   mon souvenir s’ éteindrait comme   meurt / Un obus  éclatant sur le front de l’arm ée   » = point commun   : la rapidit é   de l’explosion (souvenir ou bombe) puis calme d éfinitif.  · Par   cons équent   :   demande   du   po ète   exprim ée   explicitement   au   vers   22   :   «   Souviens­t’en   quelquefois   »   :   le   po ète   veut   bien   mourir   mais   demande   à  sa   femme de se souvenir de lui de temps en temps + oxymore «   Souvenir   oubli é   vivant        » (v. 11) et antith èse «   souvenir qu’on  oublie  /  Souviens  t’en   » (v. 21­22)   qui renforcent l’id ée que le po ète refuse bien de mourir.  Donc une demande particulièrement émouvante mais aussi une preuve d’amour :  b) Une preuve d’amour   :  · Une  autre demande  est aussi formul ée explicitement par le po ète   : il veut que sa   femme, m ême s’il dispara ît, soit heureuse   : «   sois la plus heureuse  étant la plus   jolie   » (v.25)   : il veut que sa femme connaisse encore l’amour. Il se sacrifie pour   elle, ce que sugg ère la m étaphore fil ée du sang   : le souvenir est associ é à un   corps   éclat é  dans   une   explosion,   il   éclate   «   souvenir   éclat é  dans   l’espace   »   (v.6)   ; le refus d’ être oubli é est associ é au sang qu’il y a de partout apr ès une  . »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles