Pierre Bayle

« VERS UN HUMANISME PBATJQUB Lu PBÉCURSEURS u passage de l'dge classique au • 1ièc~ philosophique • .

peu.t dtre illustré par beaucoup d'autres écrivains que Fénelon et La Bruyère.

San.

remonter jusqu'à Rabelais et à Montaigne, c'est à travers tout le XVII 8 si~cle que Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Diderot ont pu trouver des précurseurs français : -libertins burlesques com1M Cyrano tù Bergerac, dont on peut lire encore açec étonnement les propos tù l'habitant tù Saturne, dan.

le Voyage aux ~tats de la Lune et du Soleil; la pensée anti-religieuse y est d'une hardiesse très en aPance sur son temps (à moin1 qu'on ait pensé ainsi dtl 1011 temps san.

l'écrire, a.

qui est bien po88ible), -philosophes épicuriens ou sceptiques, qui a:ploitent la floie ouverte par Montaigne, un Saint-:Svremond exilé à Londra et qui reçoit l'influence anglaise, un La Mothe le Vayer ; -et surtout les protestants, qui, aprè• la Révocation dtl l':Sdit ù Nantes, obligés ù prendre le parti ù l'e:z:il, fou,...

bissent leurs arme~ contre la pen.ée officielle française.

Retenir ti'Ois noms, cew: de trois écriçaine 1eeondaires, à chef>al sur~ XVII• et le XVIIJesièclel, et une illustre polé­ mique à plusieun rebontlissementl : la quer1U.

del Ancien~ .a des Moùrna.

1) PIERRE BAYLE : 1647-1706.

Fils d'un pasteur protestant ; Vie inquiète, traquée, témoi­ gnage de sa courageuse indépendance ; deux principaux ouvrages: e Pensées sur la comète, 1682.

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Prenant prétexte des superstitions qu'avait déclenchées l'apparition d'une comète, n s'élève, sous le masque d'un. »