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MOLIERE: Dom Juan Acte 1 Scène 1 (Fiche de révision - Bac Français)

Publié le 12/03/2011

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Introduction

L'acte 1 commence par une didascalie :  tenant une tabatière, c'est S qui a les honneurs de l'ouverture dans cette pièce. Une longue tirade dans laquelle il fait l'éloge du tabac, produit de contrebande à l'époque          provocation.

Scène d'exposition, S est le valet de D.J, il le connait bien et surtout il reproduit ses paroles.

Dialogue entre Gusman, valet de Don Elvire, fille promise à D.J, et S. Gusman ne comprend pas l'attitude de D.J après tout ce qu'il a fait pour obtenir la main de Don Elvire (couvent) alors que S connait son maître, l'expérience m'a pu donner quelques lumière.

Pb :

Dans la dernière tirade de la scène d'exposition, S nous tire un portrait peu élogieux de son maître mais également se livre lui-même.

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« d) Homme pédant Traces de culture, parle latin « inter nos » Utilise de nombreuses références « pourceau d'Epicure » « vrai Sardanapale » Langage très ampoulé, beaucoup d'hyperboles, de superlatifs Métaphore de la peinture l71 à 73.

Langage étonnant, qu'il a pu prendre à son maître e) Une soumission nécessaire, relation maître/valet Monde des valets a plus d'aisance que la classe paysanne, heureux de servir leur maître, l55 « par son ordre » Peur de son maître l77 « terrible chose » Impressionné par lui.

Gusman l71 « surpris et change de couleur » il est comme S avec D.J Il est en « courroux » contre son maître l76, il se trahit lui-même.

Mais c'est un devoir de survie, il n'a pas le choix l78 « Il faut que je lui sois fidèle » Crainte, un sentiment, « Crainte fait office du zèle en moi » l79 Soumis par nécessité, assure le comique, la crainte se mêle à l'admiration Ccl : S aime les mots, il joue avec le spectateur, un spectacle à lui tout seul.

Mêle le pédantisme et le burlesque.

Il annonce quand même le dénouement. II] Portrait de Dom Juan a) Homme autoritaire « par son ordre » l55.

S parle de son maître à la 3 ème pers du sing « Il, lui » Comme si il avait peur de le nommer. D.J impressionne son valet b) Homme qui sort de l'ordinaire, « hors-norme » Tous les substantifs utilisés pour le désigner sont une énumération de monstres Sentiment qu'il a besoin de références pour définir son maître Il propose une autre définition de son maître « Un grand méchant seigneur est une terrible chose » Adj « méchant » articule les deux mots, « terrible » renvoie à terreur. Tout le mal que peut D.J.

Etre amoral, qui ne respecte aucune règle Il ne se soucie pas du mal qu'il peut faire, pour lui c'est un jeu c) S le croit athée, mais c'est un libertin Homme qui ne reconnait aucune autorité au-dessus de lui.

Rien ne lui est supérieur à sa propre conscience.Indépendance totale face à la société, l'Etat, la religion S est scandalisé « Turc » « hérétique » Référence aux croisades Liberté de conscience vis-à-vis de Dieu « Ni ciel, ni enfer, ni loup-garou » Il n'est en concurrence qu'avec Dieu. »

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