MARIVAUX LE PAYSAN PARVENU
Publié le 25/11/2013
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«
25 Marivaux : Le Paysan parvenu
social : l’allure générale du texte nous prouve que dans le monde les gens ont
peur de dévoiler leur classe sociale, car certaines sont considérées comme
inférieures et devant être soumises aux nobles.
Le choix du titre, Le Paysan parvenu , est déjà un aveu et dès le départ
le narrateur assume son rang.
La sincérité apparaît.
Il y a donc une leçon
d’humilité et il faut savoir désamorcer l’engrenage du mensonge.
La véritable
noblesse est de ne pas se cacher la vérité à soi-même.
Le Paysan parvenu possède une tonalité nouvelle pour l’époque.
En effet,
Marivaux dénonce de manière explicite : ce texte promeut des valeurs morales
très importantes, la tolérance et l’humilité.
Il faut s’accepter soi-même au
même niveau que les autres et ne pas mépriser les différences.
Le livre reflète aussi un des malaises de la société du XVIII e siècle, une
intolérance de classe qui ne fera qu’empirer jusqu’à la Révolution.
Jacob
ne transgresse-t-il pas l’équilibre ancien des castes et ne heurte-t-il pas les
mentalités du temps en préférant l’amour à l’ascension sociale ? Sa décision
illustre la désagrégation d’un ordre qui paraissait immuable.
Marivaux rêve d’un « monde vrai », comme il le dit dans Le Cabinet du
philosophe. En effet, il rêve d’un univers où les êtres communiquent sans erreur
ni tromperie.
En donnant un si beau rôle aux laquais, en en faisant vraiment des
« hommes », en leur donnant les passions, les sentiments, la délicatesse que se
réservaient jusqu’alors les maîtres, Marivaux renverse le jeu des apparences
sociales pour rendre les personnages à leur simple humanité.
Il avait bien des
intentions de réformateur, et de réformateur non seulement des mœurs mais
aussi de la société.
1.
On décrit, dans le genre burlesque, la réalité crue et populaire ; on fait raillerie de tout.
Le
burlesque incite à la verve et à la fantaisie ; il libère la plume, la dégage des stéréotypes et des
codes d’un « bon goût » convenu (la préciosité).
2.
Le picaresque est un genre particulier dans la littérature espagnole classique (XVI e-XVII e
siècles), caractérisé par la peinture des mœurs de certaines gens, gueux, aventuriers, parasites…
désignés sous le nom générique de « picaros ».
Le picaro se fraye toujours un chemin dans la
société et assure sa promotion sociale.
La critique des nobles est une attaque directe et explicite.
Les privilèges sont
innés et donc ne se méritent pas, ne se gagnent pas par les qualités.
On peut
sentir alors dans ce texte tout le dédain de Marivaux face à ceux qui « ne
connaissaient point d’autres mérites dans le monde que celui d’être noble ».
Lieutenant Christèle Chevalier division enseignement militaire supérieur 1 er degré - CEMS air.
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